Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1930-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1930 01 avril 1930
Description : 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30. 1930/04/01 (A33,SECTB)-1930/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529264c
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
Pages- .......... Page(s) .......... 297
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine
— 386 B —
et toutes espèces de buffles, s élève à 1.490.134 têtes, ou 745.067 paires,
ce qui est assez près de 1/10 en ce qui nous concerne.
D'après les observations de la Station de Hmawbi, la quantité de
fumier annuellement fournie par un bœuf est d'environ trois tonnes,
soit 6 tonnes pour une paire. Soigneusement conservée, cette quantité
suffirait chaque année pour 10 acres de rizières, mais dans les villages
la nécessité de cette conservation est inconnue, et la perte est si grande
que la moitié au plus de cette quantité, parvient finalement à la rizière.
En fait, la valeur du fumier de bêtes est si peu appréciée dans les
plus fertiles régions que j'ai vu un cultivateur le jeter dans un arroyo
voisin, pour s'éviter la peine de le mettre en réserve et de l'épandre
sur son champ.
La façon courante d'utiliser ce fumier consiste à ramasser ce qui
a été laissé n'importe comment au grand air les années précédentes, et
à le répandre sur les pépinières qui constituent le dixième de la super-
ficie exploitée ; le reste, c'est-à-dire le principal, n'est pas fumé du tout.
Le fumier ainsi appliqué est à la fois déficient en quantité et en qualité ;
la litière n'est que tTès parcimonièusement fournie aux animaux, et lors-
que le fumier a été gardé à l'air libre, exposé à la pluie, il devient une
très pauvre matière, ainsi que le montrent les analyses.
Il y a beaucoup à faire pour améliorer les méthodes de conservation
et d'application du fumier, le meilleur de tous les engrais, et des efforts
dans ce sens sont fournis par le Service de l'Agriculture ; mais même
si tout était pour le mieux de ce côté, la quantité de fumier resterait
insuffisante et le chiffre de trois tonnes pour 10 acres, qui peut à peine
être considéré comme suffisant pour maintenir la fertilité du sol, est
à fortiori bien incapable de l'améliorer.
Les autres fertilisants, tels que guano de chauve-souris, déchets de
poisson, farine d'os, son de riz, tourteau de coton sont trop limités en
quantité comme les trois premiers ou atteignent pour les usages non
argicoles des prix supérieurs à la valeur fertilisante.
Les substances purement fertilisantes elles-mêmes, comme le guano
de poisson ou de chauve-souris se vendent aux jardiniers à des prix
élevés, et servent à produire des récoltes représentant une valeur très
supérieure à celle que fournit le paddy par unité de surface. L'usage
de ces fertilisants coûteux sur le paddy, encore qu'augmentant consi-
dérablement les rendements, se traduit par une lourde perte à la Hmaw-
bi Station. La farine d'os est sur la marge, et paie péniblement son
emploi.
La culture d'engrais verts constitue une méthode bien connue pour
maintenir et augmenter la fertilité du sol, mais sur les vieilles terres
à paddy, ces engrais ne peuvent être cultivés avec de raisonnables chan-
ces de succès. Lorsque les pluies cessent dans les premiers jours de
et toutes espèces de buffles, s élève à 1.490.134 têtes, ou 745.067 paires,
ce qui est assez près de 1/10 en ce qui nous concerne.
D'après les observations de la Station de Hmawbi, la quantité de
fumier annuellement fournie par un bœuf est d'environ trois tonnes,
soit 6 tonnes pour une paire. Soigneusement conservée, cette quantité
suffirait chaque année pour 10 acres de rizières, mais dans les villages
la nécessité de cette conservation est inconnue, et la perte est si grande
que la moitié au plus de cette quantité, parvient finalement à la rizière.
En fait, la valeur du fumier de bêtes est si peu appréciée dans les
plus fertiles régions que j'ai vu un cultivateur le jeter dans un arroyo
voisin, pour s'éviter la peine de le mettre en réserve et de l'épandre
sur son champ.
La façon courante d'utiliser ce fumier consiste à ramasser ce qui
a été laissé n'importe comment au grand air les années précédentes, et
à le répandre sur les pépinières qui constituent le dixième de la super-
ficie exploitée ; le reste, c'est-à-dire le principal, n'est pas fumé du tout.
Le fumier ainsi appliqué est à la fois déficient en quantité et en qualité ;
la litière n'est que tTès parcimonièusement fournie aux animaux, et lors-
que le fumier a été gardé à l'air libre, exposé à la pluie, il devient une
très pauvre matière, ainsi que le montrent les analyses.
Il y a beaucoup à faire pour améliorer les méthodes de conservation
et d'application du fumier, le meilleur de tous les engrais, et des efforts
dans ce sens sont fournis par le Service de l'Agriculture ; mais même
si tout était pour le mieux de ce côté, la quantité de fumier resterait
insuffisante et le chiffre de trois tonnes pour 10 acres, qui peut à peine
être considéré comme suffisant pour maintenir la fertilité du sol, est
à fortiori bien incapable de l'améliorer.
Les autres fertilisants, tels que guano de chauve-souris, déchets de
poisson, farine d'os, son de riz, tourteau de coton sont trop limités en
quantité comme les trois premiers ou atteignent pour les usages non
argicoles des prix supérieurs à la valeur fertilisante.
Les substances purement fertilisantes elles-mêmes, comme le guano
de poisson ou de chauve-souris se vendent aux jardiniers à des prix
élevés, et servent à produire des récoltes représentant une valeur très
supérieure à celle que fournit le paddy par unité de surface. L'usage
de ces fertilisants coûteux sur le paddy, encore qu'augmentant consi-
dérablement les rendements, se traduit par une lourde perte à la Hmaw-
bi Station. La farine d'os est sur la marge, et paie péniblement son
emploi.
La culture d'engrais verts constitue une méthode bien connue pour
maintenir et augmenter la fertilité du sol, mais sur les vieilles terres
à paddy, ces engrais ne peuvent être cultivés avec de raisonnables chan-
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