Dans la pratique, on additionne l'eau à purifier d'un excès de permanganate de potasse en présence d'alun ordinaire, soit, par litre :
j Permanganate de potasse pulvérisé.. , , , o gr. o5, trois centigrammes.
lu ( Alun ordinaire pulvérisé. o 06, six -
On agite, on laisse pendant cinq minutes, puis on élimine l'excès de caméléon en ajoutant : ( Hyposulfite de soude cristallisé, pulvérisé o gr. 03, trois centigrammes.
20 ) Carbonate de soude sec du commerce 0 06, six — La réduction est presque instantanée. Après un contact de six minutes au maximum, on obtient, par simple filtration sur coton hydrophile, une eau parfaitement limpide, dépourvue de toute saveur désagréable et stérile, ou très améliorée au point de vue bactériologique.
Les doses ci-dessus doivent être doublées ou triplées quand il s'agit d'eaux très impures ; on considère l'épuration comme suffisante si, quatre à cinq minutes après l'addition du mélange la teinte rose persiste.
Pour simplifier les manipulations, il convient de mettre les poudres 1 et 2 sous forme de comprimés. En donnant à ceux-ci le poids de 0 gr. 90, on obtient les quantités nécessaires pour purifier le contenu d'un seau ou d'un bidon de campement. On peut encore les employer à l'état pulvérulent où à l'état dissous, en prélevant au moyen d'une mesure convenable, cuiller ou verre gradué, au moment de l'emploi, les volumes des réactifs nécessaires à la quantité d'eau qu'on se propose de purifier. 11 Les mélanges 1 et 2 se conservent bien ; leurs teintes différentes permettent de les distinguer facilement.
Le procédé réussit également quand on l'applique à des quantités d'eau importantes. Rien n'est changé dans la technique générale ; son emploi semble donc susceptible d'être étendu à l'épuration de l'eau dans les familles et dans les petites agglomérations.
Il présente, sur les méthodes, similaires, l'avantage d'employer des produits peu coûteux, très répandus, inoffensifs pour l'organisme et sans influence sur les qualités de l'eau.
J. LAURENT, Pharmacien aide-major de 1™ classe des Troupes Coloniales, ancien Interne des Hôpitaux de Paris.
ÉTRANGER
Le commerce de la Chine en 1907. — Le Rapport des Douanes impériales chinoises sur le commerce intérieur et sur le commerce extérieur de la Chine en 1907 vient de paraître et nous a permis de constater que la Chine se remettait lentement de la famine dont elle avait souffert en 1906 et de l'exagération des stocks, qui avait été amenée par le conflit Husso- Japonais.
Considérations générales. — Le prix des denrées alimentaires est resté fort élevé dans toutes les provinces de l'Empire et les nombreux soulèvements, qui se sont produits et qui ont.
entravé les affaires, n'ont peut-être, dans bien des cas, pas eu d'autre cause que cette cherté des vivres.
Les diverses récoltes de 1907 ont été bonnes, quelques unes fort belles ; mais c'est vers la fin de l'année seulement que l'on a pu constater les heureux effets de cette production agricole.
La vallée du Yangtszé notamment, qui, en général, est le principal fournisseur de bien des provinces, n'a pu, pendant de longs mois, que suffire à ses propres besoins, et, malgré les grosses importations d'Indo-Chine, le prix du riz est resté fort élevé dans toutes les provinces qui s'approvisionnent d'ordinaire dans les ports du Yangtszé.
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