troisième lot fut mis dans un bocal identique au fond duquel on avait versé 25 llI/m de eliarbbil de bois pulvérisé préalablement chauffé pour expulser toute l'humidité. Pendant que cette, poudre de charbon était encore chaude, le maïs fut versé dans le bocal ; une seconde couché de 25 m/m de charbon étendue par dessus, et le tout chauffé pendant 30 minutes à 43v , (centigrades) - puis soigneusement scellé à la paraffine. Six mois après les expériences faites sur 100 graines de chaque récipient dans les germinateurs ont donné les résultats suivants :
- i. Bocal avec charbon 91 ° o de succès.
2 Bocal simplement scellé. - 25 — 5. Boîte en fer blanc ordinaire 36% —
La supériorité du 5 sur le 2 est attribuée aux vents secs ayant régné pendant une partie des six mois et à l'abri desquels se' trouvaient les graines du n° 2.
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Les machines pour l'abaca et l'agave aux Philippines. — Le même numéro de la Philippine Agricultural Review, la nouvelle publication (no 1) du Bureau d'Agriculture des Philippines, contient quelques détails intéressants sur les machinés à décortiquer l'abaca et l'agave (Maguey), que nous traduisons ci-dessous : - La machine inventée pour l'abaca par M. Welborn, le prédécesseur du Directeur actuel clu Bureau, M. Nesom, et connue sous le nom de la « Welborn-Bracy machine - », et dont le principe est l'emploi de couteaux, fixés à un tambour en révolution, a été construite sur un modèle agrandi, (avril 1907). Dix sont en construction à Manille même. Elles pèsent environ 2 tonnes et demandent de 12 à 15 chevaux vapeur.
Un prospectus d'octobre 1906 annonçait que la « Welborn-Bracy » pouvait décortiquer 1.000 , livres Anglaises (453 kilos) de fibre d'abaca sèche, en dix heures. Des expériences faites sur la nouvelle machine ont fourni, en huit heures, 433 Ibs (186 k 5) de fibre sèche ce qui ne , donnerait que 245 kilos par journée de dix heures, soit près de moitié moins. L'ingénieur représentant les constructeurs l'attribue à l'inexpérience de la main d'œuvre indigène ; il prétend que, quand elle sera habituée à la machine, celle-ci pourra rendre de 300 à 360 kijos par jour (10 heures). Ce serait un grand progrès sur les procédés indigènes ('). : Les procédés indigènes (voir la note ci-dessous) de défibration par une sorte de couteau fixe ont donné lieu à la constitution de Sociétés pour la fabrication d'instruments basés sur le même principe. L'une d'elles en a plusieurs en fonctionnement dans la province d'Albay. line autre a été constituée au capital de 150.000 pesetas. La question est étudiée un peu partout dans l'île. - - ;
Quant à l'agave (maguey), dont le bureau d'Agriculture des Philippines s'occupe énormé- ment, les plantations ne sont pas encore assez développées pour justifier l'utilisation d'un outillage mécanique important comme au Yucatan, mais une machine « Pioneer » pour le Sisal a été importée à la fin de l'année et va être mise en opération. -".,
(1) Il résulte d'un « compte de culture de l'Abaca aux Philippines », publié dans le Bulle- tin Economique de l'Indo-Chine, ancienne série no 20 (février 1900), p. 59, que les pro- cédés indigènes (décrits par M. Remery dans son article du Bulletin Economique N. S.
no 10 (juillet 1903, p. 451) permettent de défibrer, par jour — 20 kilos seulement de filasse, par deux ouvriers travaillant ensemble, l'un détachant les couches concentriques du.tr okc et, l'autre les passant dans l'appareil. ,',' ': 1,;
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