Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1914 01 mars 1914
Description : 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30. 1914/03/01 (A17,N107)-1914/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6529156g
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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ports de Manille et Iloilo et une drague puissante acquise il y a quelques mois
à Shanghai travaille dans le port de Manille dont la profondeur doit être portée
à 32 pieds à marée basse, au lieu de 3o pieds, profondeur du port au début des
travaux. Cela portera à 37 pieds la profondeur à marée hante ce qui permettra
aux navires de 20.000 tonnes d'accoster aux piers de débarquement. Le dragage
a été commencé aux piers no 2 et 3.
Voici les principales améliorations suggérées par le service des douanes :
Construction de nouveaux immeubles pour le service d'immigration.
Dragage du port de Manille.
Dragage de la rivière Pasig pour augmenter le nombre des mouillages pour
les caboteurs.
Construction de deux nouvelles piers.
Enfin, construction d'un nouvel immeuble pour le service des douanes.
La situation budgétaire de l'Archipel ne permet pas d'envisager dans un
avenir prochain la réalisation de toutes les améliorations projetées, bien que
l'ouverture du canal de Panama soit susceptible de donner une plus grande
importance au port de Manille.
RELATIONS COMMERCIALES AVEC L'INDOCHINE FRANÇAISE
On a vu, au cours de l'exposé précédent, les fluctuations qui ont affecté les
relations commerciales entre notre colonie Indochinoise et les Philippines. Ce
n'est pas sans une certaine appréhension que l'on doit, en ce qui nous concerne,
envisager l'avenir de ces relations, car il ne faut pas se dissimuler qu'au fur et à
mesure du développement économique de l'Archipel, ce dernier s'affranchira de
plus en plus du tribut qu'il nous payait sous forme d'achats de riz et de bestiaux.
Depuis près de deux ans, les Philippines ont pu se dispenser de s'approvi-
sionner chez nous en bestiaux. Elles en ont subi un préjudice, comme je l'ai
démontré, mais si les conditions sanitaires continuent à être satisfaisantes, la
reconstitution du cheptel philippin n'est plus qu'une question de temps. En
1913, nous avons perdu, du fait de cette situation, environ 700.000 dollars
américains.
L'importation du riz est tombée dans la même année, par suite du développe-
ment combiné de la culture du riz et du maïs, et il est vrai également en
raison d'un meilleur rendement de récoltes, à $ 6.575.966 au lieu de $8.726.798
en 1912, soit une différence de $ 2.150,832 (plus de onze millions de francs).
Et il n'y a aucun doute que si le développement de l'agriculture continue à
suivre un cours favorable, cette situation ne devienne pour nous plus mauvaise.
Nos importations de ciment restent stationnaires. Elles diminueront aussi
avec la création de nouvelles usines de ciment et la compétition allemande qui
a battu les ciments de Hongkong malgré ses prix légèrement supérieurs.
Voici donc notre commerce d'exportation aux Philippines essentiellement
composé de trois articles principaux : riz, bestiaux, ciment, menacé d'une façon
irrémédiable et s'il subit dans l'avenir un relèvement, cela ne pourra être
ports de Manille et Iloilo et une drague puissante acquise il y a quelques mois
à Shanghai travaille dans le port de Manille dont la profondeur doit être portée
à 32 pieds à marée basse, au lieu de 3o pieds, profondeur du port au début des
travaux. Cela portera à 37 pieds la profondeur à marée hante ce qui permettra
aux navires de 20.000 tonnes d'accoster aux piers de débarquement. Le dragage
a été commencé aux piers no 2 et 3.
Voici les principales améliorations suggérées par le service des douanes :
Construction de nouveaux immeubles pour le service d'immigration.
Dragage du port de Manille.
Dragage de la rivière Pasig pour augmenter le nombre des mouillages pour
les caboteurs.
Construction de deux nouvelles piers.
Enfin, construction d'un nouvel immeuble pour le service des douanes.
La situation budgétaire de l'Archipel ne permet pas d'envisager dans un
avenir prochain la réalisation de toutes les améliorations projetées, bien que
l'ouverture du canal de Panama soit susceptible de donner une plus grande
importance au port de Manille.
RELATIONS COMMERCIALES AVEC L'INDOCHINE FRANÇAISE
On a vu, au cours de l'exposé précédent, les fluctuations qui ont affecté les
relations commerciales entre notre colonie Indochinoise et les Philippines. Ce
n'est pas sans une certaine appréhension que l'on doit, en ce qui nous concerne,
envisager l'avenir de ces relations, car il ne faut pas se dissimuler qu'au fur et à
mesure du développement économique de l'Archipel, ce dernier s'affranchira de
plus en plus du tribut qu'il nous payait sous forme d'achats de riz et de bestiaux.
Depuis près de deux ans, les Philippines ont pu se dispenser de s'approvi-
sionner chez nous en bestiaux. Elles en ont subi un préjudice, comme je l'ai
démontré, mais si les conditions sanitaires continuent à être satisfaisantes, la
reconstitution du cheptel philippin n'est plus qu'une question de temps. En
1913, nous avons perdu, du fait de cette situation, environ 700.000 dollars
américains.
L'importation du riz est tombée dans la même année, par suite du développe-
ment combiné de la culture du riz et du maïs, et il est vrai également en
raison d'un meilleur rendement de récoltes, à $ 6.575.966 au lieu de $8.726.798
en 1912, soit une différence de $ 2.150,832 (plus de onze millions de francs).
Et il n'y a aucun doute que si le développement de l'agriculture continue à
suivre un cours favorable, cette situation ne devienne pour nous plus mauvaise.
Nos importations de ciment restent stationnaires. Elles diminueront aussi
avec la création de nouvelles usines de ciment et la compétition allemande qui
a battu les ciments de Hongkong malgré ses prix légèrement supérieurs.
Voici donc notre commerce d'exportation aux Philippines essentiellement
composé de trois articles principaux : riz, bestiaux, ciment, menacé d'une façon
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