Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1914-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1914 01 janvier 1914
Description : 1914/01/01 (A17,N106)-1914/02/28. 1914/01/01 (A17,N106)-1914/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65291552
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- Renseignements:
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On peut en dire autant des 400.000 $ prévues sur les crédits extraordinaires du budget de
1914 pour la réfection des digues au Tonkin- Elles viendront s'ajouter aux 314,0001) dépen-
sées en 1912, aux 218.000 $ dépensées en 1913 (crédits ordinaires et extraordinaires) — L'ef-
fort budgétaire total, dans ces trois ans, aura donc atteint près d'un million de piastres pour
mettre le Delta, dans la mesure du possible, à l'abri de l'inondation ; et, si, comme cette
année, la nature est plus forte que les efforts de l'Administration celle-ci n'aura du moins rien
négligé pour défendre le Delta contre des caprices climatériques. Il y a lieu, d'ailleurs, de
compléter ces travaux matériels par une organisation administrative très sévère de la sur-
veillance des digues, et par des mesures de protection et de reboisement dans les hautes
vallées, sans lesquelles nous serions condamnés à un véritable travail de Pénélope.
L'attention des Chefs des Administrations locales se porterait utilement sur ce point au
Tonkin comme dans les autres pays de l'Indochine, puisque les Services Forestiers sont dé-
sormais localisés. En ce qui concerne le premier, le Gouverneur général se propose de signa-
ler, pendant son séjour en France, à M. le Ministre des Affaires étrangères la nécessité d'une
entente avec la Chine, et plus particulièrement avec les autorités provinciales du Yunnan, sur
cette question de la préservation du peu qui peut rester des boisements des têtes de vallées du
Fleuve Rouge, de la Rivière Claire, de la Rivière Noire et de leurs principaux affluents en Chi-
ne, et de leur reconstitution progressive. C'est une question fort intéressante pour nos voisins,
qui souffrent du manque de bois, et c'est pour le Delta du Tonkin, tout simplemeut une ques-
tion de vie ou de mort. Nous pourrions, en faisant détacher au Yunnan quelques-uns de nos
officiers des Eaux et Forêts, qui ont été, - on l'oublie quelquefois, — les maîtres des fores-
tiers de l'Inde Anglaise, — rendre aux Chinois un service dont nous tirerions, par contre-coup,
le plus grand profit.
Les crédits pour les Forêts ont été, autant que possible, maintenus aux chiffres demandés
par les Chefs de service dansles divers budgets de l'an prochain ; et d'une façon plus générale
il est topique de rappeler, comme le signale la Note préliminaire du Directeur des Finances
de l'Indochine sur les budgets de 1914, que les crédits des services « économiques » sont,
dans le budget général, en augmentation de 2.400.000 $, soit 5o sur 1913. Pour la
Cochinchine, l'augmentation est de 35 Elles le sont aussi très sensiblement au Tonkin si
l'on tient compte des dépenses extraordinaires.
Tel est le bilan sommaire de l'effort administratif depuis deux ans sur le terrain écono-
mique. 1
Il a été dit, au début de cet exposé, que la situation économique, assez peu brillante dans
son ensemble depuis deux ans pour les raisons qui ont été détaillées plus haut, s'améliorait
en cette fin d'année, et, si la crise, relative d'ailleurs, que nous avons subie n'a pas arrêté
l'activité de nos colons, ni les efforts de l'Administration, la reprise qui se manisfeste est
bien faite pour accroître encore la confiance qu'on peut avoir dans les destinées de l'Indo-
chine.
Et d'abord, dès à présent, comme permettaient de le prévoir les résultats de la récolte du
début de cette année en Cochinchine et en Cambodge, les exportations de riz du port de Saigon
atteignent - fin septembre - 855.000 tonnes contre les 551.000 tonnes exportées pour toute
l'année dernière, soit 300.000 tonnes de plus pour les neuf premiers mois. On peut donc
escompter pour 1913 un export de plus de 900.000 tonnes, c'est-à-dire le retour à la normale.
Si les stocks, encore assez importants dans l'intérieur, ne sortent pas, cela tient à la faiblesse
de la demande de l'extérieur, et ces stocks sont, en tous cas, une garantie contre les surprises
éventuelles de la campagne rizicole prochaine sur laquelle il est encore impossible de formuler
aucun pronostic sérieux. Les prix du caoutchouc remontent sur le marché voisin de Singapour,
et sur celui d'Anvers, et si ces deux places ne peuvent lutter contre le « ton » donné par
Londres et New-York, il y a là, néanmoins un symptôme de bon augure. Les exportations de
poivre, de maïs et de coprah de la Cochinchine paraissent avoir été normales jusqu'ici. Au
Tonkin, si l'inondation a amené un arrêt très sensible dans l'export des riz, le maïs est au
On peut en dire autant des 400.000 $ prévues sur les crédits extraordinaires du budget de
1914 pour la réfection des digues au Tonkin- Elles viendront s'ajouter aux 314,0001) dépen-
sées en 1912, aux 218.000 $ dépensées en 1913 (crédits ordinaires et extraordinaires) — L'ef-
fort budgétaire total, dans ces trois ans, aura donc atteint près d'un million de piastres pour
mettre le Delta, dans la mesure du possible, à l'abri de l'inondation ; et, si, comme cette
année, la nature est plus forte que les efforts de l'Administration celle-ci n'aura du moins rien
négligé pour défendre le Delta contre des caprices climatériques. Il y a lieu, d'ailleurs, de
compléter ces travaux matériels par une organisation administrative très sévère de la sur-
veillance des digues, et par des mesures de protection et de reboisement dans les hautes
vallées, sans lesquelles nous serions condamnés à un véritable travail de Pénélope.
L'attention des Chefs des Administrations locales se porterait utilement sur ce point au
Tonkin comme dans les autres pays de l'Indochine, puisque les Services Forestiers sont dé-
sormais localisés. En ce qui concerne le premier, le Gouverneur général se propose de signa-
ler, pendant son séjour en France, à M. le Ministre des Affaires étrangères la nécessité d'une
entente avec la Chine, et plus particulièrement avec les autorités provinciales du Yunnan, sur
cette question de la préservation du peu qui peut rester des boisements des têtes de vallées du
Fleuve Rouge, de la Rivière Claire, de la Rivière Noire et de leurs principaux affluents en Chi-
ne, et de leur reconstitution progressive. C'est une question fort intéressante pour nos voisins,
qui souffrent du manque de bois, et c'est pour le Delta du Tonkin, tout simplemeut une ques-
tion de vie ou de mort. Nous pourrions, en faisant détacher au Yunnan quelques-uns de nos
officiers des Eaux et Forêts, qui ont été, - on l'oublie quelquefois, — les maîtres des fores-
tiers de l'Inde Anglaise, — rendre aux Chinois un service dont nous tirerions, par contre-coup,
le plus grand profit.
Les crédits pour les Forêts ont été, autant que possible, maintenus aux chiffres demandés
par les Chefs de service dansles divers budgets de l'an prochain ; et d'une façon plus générale
il est topique de rappeler, comme le signale la Note préliminaire du Directeur des Finances
de l'Indochine sur les budgets de 1914, que les crédits des services « économiques » sont,
dans le budget général, en augmentation de 2.400.000 $, soit 5o sur 1913. Pour la
Cochinchine, l'augmentation est de 35 Elles le sont aussi très sensiblement au Tonkin si
l'on tient compte des dépenses extraordinaires.
Tel est le bilan sommaire de l'effort administratif depuis deux ans sur le terrain écono-
mique. 1
Il a été dit, au début de cet exposé, que la situation économique, assez peu brillante dans
son ensemble depuis deux ans pour les raisons qui ont été détaillées plus haut, s'améliorait
en cette fin d'année, et, si la crise, relative d'ailleurs, que nous avons subie n'a pas arrêté
l'activité de nos colons, ni les efforts de l'Administration, la reprise qui se manisfeste est
bien faite pour accroître encore la confiance qu'on peut avoir dans les destinées de l'Indo-
chine.
Et d'abord, dès à présent, comme permettaient de le prévoir les résultats de la récolte du
début de cette année en Cochinchine et en Cambodge, les exportations de riz du port de Saigon
atteignent - fin septembre - 855.000 tonnes contre les 551.000 tonnes exportées pour toute
l'année dernière, soit 300.000 tonnes de plus pour les neuf premiers mois. On peut donc
escompter pour 1913 un export de plus de 900.000 tonnes, c'est-à-dire le retour à la normale.
Si les stocks, encore assez importants dans l'intérieur, ne sortent pas, cela tient à la faiblesse
de la demande de l'extérieur, et ces stocks sont, en tous cas, une garantie contre les surprises
éventuelles de la campagne rizicole prochaine sur laquelle il est encore impossible de formuler
aucun pronostic sérieux. Les prix du caoutchouc remontent sur le marché voisin de Singapour,
et sur celui d'Anvers, et si ces deux places ne peuvent lutter contre le « ton » donné par
Londres et New-York, il y a là, néanmoins un symptôme de bon augure. Les exportations de
poivre, de maïs et de coprah de la Cochinchine paraissent avoir été normales jusqu'ici. Au
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