Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A32)-1929/01/31. 1929/01/01 (A32)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65290831
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE ÉLEVAGE FORÊTS
- 43 —
SOIE
La valorisation de la soie au Japon. — Le problème de la valori-
sation se pose de façon bien différente selon les. matières et selon les
pays. D'une manière générale, tous les grands producteurs font effort
pour stabiliser les prix et s'entendre à cet effet. C'est ainsi qu'on a réussi
au Brésil à valoriser le café. Au contraire, en ce qui concerne les céréales,
le coton et le lin, on en est encore aux stades préliminaires et les fixations
de prix ne sont guère intervenues que sur certains marchés, locaux très
limités. La responsabilité de cet état de choses incombe à l'organisation
de la production ou plutôt à un manque d'organisation, répartie qu'elle
est entre de multiples petites entreprises, entre lesquelles il est très dif-
ficile d'établir une unité d'action.
La situation est la même dans la production de la soie. Il n'y est pas
possible d'établir l'accord des différents pays, en dépit des difficultés
considérables contre lesquelles les producteurs de ces pays ont partout
à lutter. Pourtant, de 1903 à 1928, en l'espace d'un quart de siècle,
la production a doublé, ce qui prouve en particulier que la soie artifi-
cielle n'est nullement capable, à l'heure actuelle, de supplanter la soie
naturelle sur le marché mondial. Celle-ci garde de sa prééminence grâce a
sa solidité et à ses qualités propres. De plus, dans les pays grands pro-
ducteurs, on s'efforce d'améliorer sans cesse la qualité des produits, de
même que les pays acheteurs recherchent le produit qualifié de préfé-
rence au produit à bon marché. 1
Ces faits n'empêchent pourtant pas les producteurs de soie naturélle
de s'inquiéter de la menace de concurrence que représente pour eux la
soie artificielle, et, à la dernière réunion de l'Union internationale de
la soie qui s'est tenue à Paris, le problème qui tint la première place fut
celui de la soie artificielle et des procédés à employer pour améliorer la
fabrication des fils et des tissus.
La production de la soie naturelle s'étend sur toute la terre. En Europe.
ce sont la France et l'Italie qui occupent la place prépondérante, ce qui
n'empêche pas les pays d'Asie de garder la suprématie du marché, en
raison des chiffres de leur production, comme il apparaît d'après le ta-
bleau suivant :
SOIE
La valorisation de la soie au Japon. — Le problème de la valori-
sation se pose de façon bien différente selon les. matières et selon les
pays. D'une manière générale, tous les grands producteurs font effort
pour stabiliser les prix et s'entendre à cet effet. C'est ainsi qu'on a réussi
au Brésil à valoriser le café. Au contraire, en ce qui concerne les céréales,
le coton et le lin, on en est encore aux stades préliminaires et les fixations
de prix ne sont guère intervenues que sur certains marchés, locaux très
limités. La responsabilité de cet état de choses incombe à l'organisation
de la production ou plutôt à un manque d'organisation, répartie qu'elle
est entre de multiples petites entreprises, entre lesquelles il est très dif-
ficile d'établir une unité d'action.
La situation est la même dans la production de la soie. Il n'y est pas
possible d'établir l'accord des différents pays, en dépit des difficultés
considérables contre lesquelles les producteurs de ces pays ont partout
à lutter. Pourtant, de 1903 à 1928, en l'espace d'un quart de siècle,
la production a doublé, ce qui prouve en particulier que la soie artifi-
cielle n'est nullement capable, à l'heure actuelle, de supplanter la soie
naturelle sur le marché mondial. Celle-ci garde de sa prééminence grâce a
sa solidité et à ses qualités propres. De plus, dans les pays grands pro-
ducteurs, on s'efforce d'améliorer sans cesse la qualité des produits, de
même que les pays acheteurs recherchent le produit qualifié de préfé-
rence au produit à bon marché. 1
Ces faits n'empêchent pourtant pas les producteurs de soie naturélle
de s'inquiéter de la menace de concurrence que représente pour eux la
soie artificielle, et, à la dernière réunion de l'Union internationale de
la soie qui s'est tenue à Paris, le problème qui tint la première place fut
celui de la soie artificielle et des procédés à employer pour améliorer la
fabrication des fils et des tissus.
La production de la soie naturelle s'étend sur toute la terre. En Europe.
ce sont la France et l'Italie qui occupent la place prépondérante, ce qui
n'empêche pas les pays d'Asie de garder la suprématie du marché, en
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