Les conditions d'exploitation des transports maritimes restèrent satis- faisantes et le trafic entre l'Europe, l' Amérique, l'Autralie et l'Extrême- Orient s'est poursuivi normalement. Quelques changements peu impor- tants sont intervenus dans les taux des frets, qui, dans l'ensemble, sont identiques à ceux de 1926. Le service de la Java-Pacific Line, interrompu il y a quelques années, a fonctionné à nouveau.
A noter une augmentation des transports de marchandises. Malgré la concurrence de plus en plus vive des lignes d'autobus, le trafic des voya- geurs se maintient au même niveau, car les compagnies de chemin de fer et de tramways cherchent à faire face à la concurrence en abaissant leurs tarifs.
Le début de l'année vit l'inauguration de la ligne Telok-Betong-Pa- lembang à Sumatra. En liaison avec cette ligne, la compagnie royale de navigation a ouvert un service journalier entre Merak (pointe Ouest de Java) et Oosthaven (avant-port de Telok-Betong), de telle sorte que la liaison complète entre Batavia et Palembang, c'est-à-dire entre Java et Sumatra, se trouve parfaitement assurée. — (D'après une commnnica- tion publiée par la Division du Commerce à Buitenzorg, Java).
« * *
Le mouvement des échanges entre l'Indochine et Ceylan. —
Malgré la facilité des communications, le mouvement des échanges entre l'Indochine française et Ceylan reste, jusqu à présent des plus mé- diocres. Ces contrées, situées. l'une et l'autre, dans la zone tropicale, se livrent en effet à des cultures anallogues (riz, thé, caoutchouc, cacao, cannelle, vanille, épices diverses) et possèdent chacune des forêts d'où l'on peut extraire des bois assez rares. Aussi les possibilités d'échange sont-elles forcément assez restreintes. Cependant, si Ceylan pratique la culture du riz, la récolte ne permet pas de nourrir une population qui s'élève actuellement à G millions d'habitants. Ceylan se trouve obli- gée d'importer chaque année une quantité considérable de cette céréale, soit 454.30'J tonnes en 1927, sans compter 24.082 tonnes de paddy. La Birmanie, l'Inde anglaise et les Etablissements des Détroits fournissent 1rs >\j4 des approvisionnements de riz nécessaires à Celan ; un faible pourcentage vient directement du Siam et de l'Inde française. Quant à l'Indochine, elle ne figure pas, à ce titre, au nombre des pays impor- tateurs. Des essais d'importation de riz indochinois dans la grande île ont cependant déjà été tentés. De l'avis des marchands locaux intéressés, le riz d'Indochine rendu à Ceylan reviendrait un peu plus cher que celui de Birmanie, et la qualité serait supérieure à celle que les indigènes de 7 île ont l'habitude de consommer. Comme ces essais remontent déjà à quelques années, peut-être ne serait-il pas inutile d'essayer une nouvelle
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
Heim de Balsac Frédéric Heim de Balsac Frédéric/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Heim de Balsac Frédéric" or dc.contributor adj "Heim de Balsac Frédéric")
