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- SOMMAIRE
- Etudes diverses
- Notes et renseignements
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- NOTES ICHTYOLOGIQUES:
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vil) lîI LLETIN ÉCUNOMIQI K
Tourrnalines. — Comme nous venons de le dire, on exploite de belles
rubellites à Anjanabonona ; elles valent de 2 à 5 francs le gramme à l'état brut.
Grenats. — On en exploite sur de nombreux points dans la Colonie, la région
du Marolambo en l'ojirnit d'assez beaux. Mais les plus beaux sont ceux de la
région de Fianarantsoa, de Betroka (Ihosy) et de la région de Fort-Dauphin,
tous de découvertes récentes, leur prix varie de 100 à 500 francs le kilo. La
spessartite n'existe plus qu'à l'état de souvenir ; peut-être de nouvelles recher-
ches feront-elles découvrir de nouveaux gisements de cette belle pierre, la plus
belle et la plus riche de celles que l'on a jusqu'ici rencontrées à Madagascar
(elle vaut plus de 100 francs le carat, après taille).
Zircons lins. — On ne signale que des échantillons provenant d'alluvions
qui n'ont donné lieu à aucune exploitation. On les rencontre dans les fonds do
bâtée dans le lavage de l'or. Ils sont de petite dimension.
Diopsides. — On a découvert, recemment, des diopsides de couleur verte
assez belle. Cette pierre est encore peu connue. Sa valeur n'a pas encore été
lixée.
Scapolites. — Il en est de même pour les scapolites. Ce sont, de jolies
pierres d'un jaune clair rappelant le béryl jaune, nouvellement découvertes-
Orthose. — De très beaux cristaux d'orthose, jaune citron, sont exploités
dans la région d'Ihosy.
Le gisement est très important. Ces pierres sont très belles; mais, trop
tendres, conservent mal le poli. Elles valent de 5 à 8 francs le carat taillées.
Opale. — Les opales nobles et communes ne donnent plus lieu à une ex-
ploitation importante.
Topaze. — Il n'existe pas de véritables pierres de couleur topaze ; on a
exploité des pierres incolores à "fempina qui, classées d'abord comme « saphirs
blancs » ont été ensuite appelées « topazes incolores ». Un doute subsiste à ce
sujet. On va les étudier à nouveau. Quoiqu'il en soit de leur composition chi-
mique et minéralogique, ces pierres sont d'une jolie eau et se vendent 7 à
8 francs le carat.
Améthyste. - On trouve toujours de beaux cristaux de roche colorés
en violet. Ces pierres se sont bien vendues et se vendent encore comme
« améthystes ».
Elles doivent perdre leur couleur assez.facilement. -
Conclusions
L'année 1919, comme la précédente, a été une année de crise pour l'indus-
trie minière de la Colonie.
Les mines de graphites se sont arrêtées progressivement. Un stock, très
important, reste encore dans les magasins et pèsera lourdement sur les
exploitations en 1920.
Il est, de plus en plus, indispensable que les producteurs s'entendent entre
eux ou bien qu'un comptoir général de vente, groupant tous les intérêts, se
substitue à eux et régularise à la fois la production et la vente des graphites.
Des livraisons défectueuses ont été faites, qui ne correspondaient pas aux
échantillons fournis ; les acheteurs en ont, trop souvent, conclu que les graphi-
tes de Madagascar ne valaient pas ceux de Ceylan, ce qui est une grosse erreur.
Tourrnalines. — Comme nous venons de le dire, on exploite de belles
rubellites à Anjanabonona ; elles valent de 2 à 5 francs le gramme à l'état brut.
Grenats. — On en exploite sur de nombreux points dans la Colonie, la région
du Marolambo en l'ojirnit d'assez beaux. Mais les plus beaux sont ceux de la
région de Fianarantsoa, de Betroka (Ihosy) et de la région de Fort-Dauphin,
tous de découvertes récentes, leur prix varie de 100 à 500 francs le kilo. La
spessartite n'existe plus qu'à l'état de souvenir ; peut-être de nouvelles recher-
ches feront-elles découvrir de nouveaux gisements de cette belle pierre, la plus
belle et la plus riche de celles que l'on a jusqu'ici rencontrées à Madagascar
(elle vaut plus de 100 francs le carat, après taille).
Zircons lins. — On ne signale que des échantillons provenant d'alluvions
qui n'ont donné lieu à aucune exploitation. On les rencontre dans les fonds do
bâtée dans le lavage de l'or. Ils sont de petite dimension.
Diopsides. — On a découvert, recemment, des diopsides de couleur verte
assez belle. Cette pierre est encore peu connue. Sa valeur n'a pas encore été
lixée.
Scapolites. — Il en est de même pour les scapolites. Ce sont, de jolies
pierres d'un jaune clair rappelant le béryl jaune, nouvellement découvertes-
Orthose. — De très beaux cristaux d'orthose, jaune citron, sont exploités
dans la région d'Ihosy.
Le gisement est très important. Ces pierres sont très belles; mais, trop
tendres, conservent mal le poli. Elles valent de 5 à 8 francs le carat taillées.
Opale. — Les opales nobles et communes ne donnent plus lieu à une ex-
ploitation importante.
Topaze. — Il n'existe pas de véritables pierres de couleur topaze ; on a
exploité des pierres incolores à "fempina qui, classées d'abord comme « saphirs
blancs » ont été ensuite appelées « topazes incolores ». Un doute subsiste à ce
sujet. On va les étudier à nouveau. Quoiqu'il en soit de leur composition chi-
mique et minéralogique, ces pierres sont d'une jolie eau et se vendent 7 à
8 francs le carat.
Améthyste. - On trouve toujours de beaux cristaux de roche colorés
en violet. Ces pierres se sont bien vendues et se vendent encore comme
« améthystes ».
Elles doivent perdre leur couleur assez.facilement. -
Conclusions
L'année 1919, comme la précédente, a été une année de crise pour l'indus-
trie minière de la Colonie.
Les mines de graphites se sont arrêtées progressivement. Un stock, très
important, reste encore dans les magasins et pèsera lourdement sur les
exploitations en 1920.
Il est, de plus en plus, indispensable que les producteurs s'entendent entre
eux ou bien qu'un comptoir général de vente, groupant tous les intérêts, se
substitue à eux et régularise à la fois la production et la vente des graphites.
Des livraisons défectueuses ont été faites, qui ne correspondaient pas aux
échantillons fournis ; les acheteurs en ont, trop souvent, conclu que les graphi-
tes de Madagascar ne valaient pas ceux de Ceylan, ce qui est une grosse erreur.
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