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- SOMMAIRE
- ETUDE SUR LE GRAPHITE:
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- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 43
- Notes et renseignements
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- .......... Page(s) .......... 103
- PLANTES ET MATIÈRES TANNANTES, TANNERIE, CUIRS:
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 111
- ETUDES ICTHYOLOGIQUES:
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 121
24 ISILLETIN ECONOMIQUE
Débourbage. - Cette opération s'effectue dans une caisse a vanne de
décharge, à fond incliné (lig. 5 ,
Faisant suite à cette caisse se trouvent deux canaux mobiles en bois formant
un tout indépendant de la caisse et sur chacun desquels se touve lUI tamis qui
retient les paillettes de graphite.
Le débourbage s'y opère de la façon suivante :
Le tout venant terreux est verse dans la caisse par quantités d'environ
100 kilogrammes. La matière est fortement brassée à l'aide d'une pelle en bois.
Cette opération a pour but de mettre en suspension les paillettes de graphite
que le courant d'eau entraîne au dehors de la caisse pour se déverser dans les
canaux tamiseurs (fig. 0).
Les grosses paillettes sont retenues sur le premier tamis, les petites sur
le deuxième qui laisse passer les eaux boueuses et les parties de graphite trop
fines n'ayant pas de valeur marchande comme graphite à creusets (fig. 7).
Les stériles restent dans le fond de la caisse.
Lorsqu'on juge l'opération terminée et ceci se reconnaît des qu'il n'y a
plus de particules de graphite en suspension, on ouvre la vanne de décharge
pour évacuer les stériles et une nouvelle opération recommence.
On obtient ainsi du graphite de 70 0/0 de carbone en moyenne. Un premier
inconvénient de cette méthode de débourbage c'est que les grosses paillettes
accolées forment des molécules compactes et lourdes, se déposant dans la
caisse et sont rejetées avec les stériles ce qui constitue une assez grosse perte.
Un deuxième inconvénient non moins important c'est la consommation
d'eau trop considérable que nécessite ce procédé de lléhullrbage: 1-0 mètres
cubes d'eau par caisse et par 1.2 heures de travail, dans des régions bien souvent
dépourvues de cours d'eau.
La production journalière. est de 25 kilogrammes de graphite à 70 0/0 par
caisse et par 12 heures de travail.
Tamisage. - Au tamis simple succède l'emploi de quatre tamis superposés
les uns sur les autres et fonctionnant par des secousses produites par un
agencement de cames excentriques.
Les appareils sont mus à bras d'homme.
Ventilateurs (classement par densité). - Système Edison.
La séparation des particules de graphite et silice étant imparfaite avec le
procédé primitif du ran en bois, on y remédie par la ventilation d'abord avec
un simple tarare à blé auquel on apporta des modifications par la suite (fig. 8).
L'axe (A) du ventilateur est relié à un rouleau distributeur (B) au moyen
d'une petite courroie. Le rouleau est situé dans le compartiment d'alimentation.
Entre ce dernier et le rouleau existe un évidement (C) longitudinal de 0 m. 01
environ pour l'écoulement régulier et continu du graphite.
Pour que l'air fourni par le mouvement de rotation des palettes n'arrive
pas par saccades sur le minerai, il a été place, entre le corps proprement dit du
ventilateur et le distributeur, une chambre formant matelas d'air et constituée
par doux cadres en toile métallique n"s 80 à 100, espacés de 0 m. 30.
La ventilation donne trois produits :
1° Stériles à rejeter ;
Débourbage. - Cette opération s'effectue dans une caisse a vanne de
décharge, à fond incliné (lig. 5 ,
Faisant suite à cette caisse se trouvent deux canaux mobiles en bois formant
un tout indépendant de la caisse et sur chacun desquels se touve lUI tamis qui
retient les paillettes de graphite.
Le débourbage s'y opère de la façon suivante :
Le tout venant terreux est verse dans la caisse par quantités d'environ
100 kilogrammes. La matière est fortement brassée à l'aide d'une pelle en bois.
Cette opération a pour but de mettre en suspension les paillettes de graphite
que le courant d'eau entraîne au dehors de la caisse pour se déverser dans les
canaux tamiseurs (fig. 0).
Les grosses paillettes sont retenues sur le premier tamis, les petites sur
le deuxième qui laisse passer les eaux boueuses et les parties de graphite trop
fines n'ayant pas de valeur marchande comme graphite à creusets (fig. 7).
Les stériles restent dans le fond de la caisse.
Lorsqu'on juge l'opération terminée et ceci se reconnaît des qu'il n'y a
plus de particules de graphite en suspension, on ouvre la vanne de décharge
pour évacuer les stériles et une nouvelle opération recommence.
On obtient ainsi du graphite de 70 0/0 de carbone en moyenne. Un premier
inconvénient de cette méthode de débourbage c'est que les grosses paillettes
accolées forment des molécules compactes et lourdes, se déposant dans la
caisse et sont rejetées avec les stériles ce qui constitue une assez grosse perte.
Un deuxième inconvénient non moins important c'est la consommation
d'eau trop considérable que nécessite ce procédé de lléhullrbage: 1-0 mètres
cubes d'eau par caisse et par 1.2 heures de travail, dans des régions bien souvent
dépourvues de cours d'eau.
La production journalière. est de 25 kilogrammes de graphite à 70 0/0 par
caisse et par 12 heures de travail.
Tamisage. - Au tamis simple succède l'emploi de quatre tamis superposés
les uns sur les autres et fonctionnant par des secousses produites par un
agencement de cames excentriques.
Les appareils sont mus à bras d'homme.
Ventilateurs (classement par densité). - Système Edison.
La séparation des particules de graphite et silice étant imparfaite avec le
procédé primitif du ran en bois, on y remédie par la ventilation d'abord avec
un simple tarare à blé auquel on apporta des modifications par la suite (fig. 8).
L'axe (A) du ventilateur est relié à un rouleau distributeur (B) au moyen
d'une petite courroie. Le rouleau est situé dans le compartiment d'alimentation.
Entre ce dernier et le rouleau existe un évidement (C) longitudinal de 0 m. 01
environ pour l'écoulement régulier et continu du graphite.
Pour que l'air fourni par le mouvement de rotation des palettes n'arrive
pas par saccades sur le minerai, il a été place, entre le corps proprement dit du
ventilateur et le distributeur, une chambre formant matelas d'air et constituée
par doux cadres en toile métallique n"s 80 à 100, espacés de 0 m. 30.
La ventilation donne trois produits :
1° Stériles à rejeter ;
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