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formes variées et facilement assimilables : superficie, chiffre de population,
afin que la répétition les fît bien pénétrer dans les mémoires.
La section touristique comprenait une salle d'information où se trou-
vaient groupées les notions essentielles à la connaissance de l'Indochine:
sa place dans le monde, son aspect géographique, etc. , autour d'un
bureau de renseignements tenu par une jeune Indochinoise en costume,
dominé par la reproduction monumentale d'un motif de porte chàm. Une
deuxième salle essayait de réunir en de vivantes synthèses quelques
tableaux de la vie indigène.
Unie au décor très original de la cour intérieure du bâtiment, la section
des grandes chasses complétait l'ensemble pittoresque de cette présenta-
tion. Sur des fonds peints par un jeune artiste français, les trophées
bénévolement confiées à M. DUPLESSIS KERGOMARD par des spécialistes
réputés, parvenaient à restituer la grandeur sauvage des régions de chasse
indochinoises. De discrets rappels ethnographiques (tombeau moï, jarres
et vanneries) les situaient de façon effective au milieu des peuplements
indonésiens des confins de l'Annam-Laos.
Les salles réservées à l'exposition des produits de l'artisanat annamite
et cambodgien déployaient, selon un plan rationnel, avec autant de séduc-
tion et de dépouillement que possible, des spécimens remplaçables bien
qu'excellents des productions locales. Paravents de laque coromandel ou
petits paravents modernes inspirés par les recherches de l'École des
Beaux-Arts, bijouterie d'argent traditionnelle ou de facture récente, soies
teintes ou brochées étaient mises en valeur dans trois salles. Tous ces
objets comme, les fruits divers de l'industrie patiente de nos protégés :
vannerie, laques, bronzes, etc. étaient mis en vente par de jeunes ven-
deuses annamites et la note gaie de leurs tuniques flottantes éclairait
doucement les ors un peu sévères des boiseries ajourées.
Il ne conviendrait pas de conclure de cet exposé des buts recherchés
ou de cette description que le visiteur désireux de s'instruire sérieusement
sur notre colonie ou avide de précisions supplémentaires touchant certains
aspects de notre œuvre française fût négligé. Bien au contraire.
Une série de présentations destinées à projeter une lumière plus vive
sur des points bien choisis avait été établie par divers Services Généraux :
Direction des Archives et Bibliothèques, École Française d'Extrême-Orient,
etc. sur les directives du Gouvernement Général.
La Maison du Pacifique, importante synthèse des cultures établies aux
bords de cet Océan, dirigée par un remarquable savant du Musée de
Brooklyn, Philip Youtz, possédait ainsi dans les salles publiques de son
vaste bâtiment une collection de volumes sur l'Indochine constituée par
M. le Directeur des Archives et Bibliothèques.
formes variées et facilement assimilables : superficie, chiffre de population,
afin que la répétition les fît bien pénétrer dans les mémoires.
La section touristique comprenait une salle d'information où se trou-
vaient groupées les notions essentielles à la connaissance de l'Indochine:
sa place dans le monde, son aspect géographique, etc. , autour d'un
bureau de renseignements tenu par une jeune Indochinoise en costume,
dominé par la reproduction monumentale d'un motif de porte chàm. Une
deuxième salle essayait de réunir en de vivantes synthèses quelques
tableaux de la vie indigène.
Unie au décor très original de la cour intérieure du bâtiment, la section
des grandes chasses complétait l'ensemble pittoresque de cette présenta-
tion. Sur des fonds peints par un jeune artiste français, les trophées
bénévolement confiées à M. DUPLESSIS KERGOMARD par des spécialistes
réputés, parvenaient à restituer la grandeur sauvage des régions de chasse
indochinoises. De discrets rappels ethnographiques (tombeau moï, jarres
et vanneries) les situaient de façon effective au milieu des peuplements
indonésiens des confins de l'Annam-Laos.
Les salles réservées à l'exposition des produits de l'artisanat annamite
et cambodgien déployaient, selon un plan rationnel, avec autant de séduc-
tion et de dépouillement que possible, des spécimens remplaçables bien
qu'excellents des productions locales. Paravents de laque coromandel ou
petits paravents modernes inspirés par les recherches de l'École des
Beaux-Arts, bijouterie d'argent traditionnelle ou de facture récente, soies
teintes ou brochées étaient mises en valeur dans trois salles. Tous ces
objets comme, les fruits divers de l'industrie patiente de nos protégés :
vannerie, laques, bronzes, etc. étaient mis en vente par de jeunes ven-
deuses annamites et la note gaie de leurs tuniques flottantes éclairait
doucement les ors un peu sévères des boiseries ajourées.
Il ne conviendrait pas de conclure de cet exposé des buts recherchés
ou de cette description que le visiteur désireux de s'instruire sérieusement
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Direction des Archives et Bibliothèques, École Française d'Extrême-Orient,
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La Maison du Pacifique, importante synthèse des cultures établies aux
bords de cet Océan, dirigée par un remarquable savant du Musée de
Brooklyn, Philip Youtz, possédait ainsi dans les salles publiques de son
vaste bâtiment une collection de volumes sur l'Indochine constituée par
M. le Directeur des Archives et Bibliothèques.
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