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A. Fordiï et A. montana sont des arbres à feuillage caduc se dépouillant complè-
tement et traversant une période de repos en hiver. Ils supportent mal les gelées
brusques, précoces ou tardives, et A. montana y est plus sensible que A. Fordii.
Ils préfèrent les climats à été chauds et humides, avec des chutes de pluies
abondantes supérieures à 740 mm par an (certains auteurs disent im à Im50) ; A.
montana semble demander plus de pluie que A. Fordii.
Cependant, ce minimum de pluie ne semble pas devoir être considéré comme
une condition suffisante ni même indispensable pour assurer aux arbres un déve-
loppement favorable et, de ce point de vue, le repos annuel de la végétation paraît
avoir une importance prépondérante. Les contrées où les arbres se sont le mieux
acclimatés (Floride, Australie, Madagascar) ont des chutes de pluie égales au tiers
de celles de la Chine Centrale, mais elles présentent toutes une différence marquée
(150 à 140) entre les températures moyennes d'été et d'hiver.
Les contrées équatoriales sont beaucoup moins favorables et les premiers résul-
tats ont été très peu encourageants : les pluies sont plus abondantes que dans la
Chine centrale, mais les températures moyennes n'y diffèrent que de 20 à peine.
Dans leur habitat naturel, les arbres croissent sur les collines jusqu'à 750 m
d'altitude ; on tendra à se rapprocher de ces conditions.
En Chine, il n'existe pas de plantations contrôlées par des particuliers ou des
sociétés ; les arbres exploités sont cultivés près des villages ou croissent sponta-
nément. D'après les auteurs dignes de foi, les tungs sont plantés de préférence dans
les régions accidentées, fréquemment en bordure des rizières s'étageant sur les
collines ; on les installe aussiparfois dans des terrains incultes, mais ils n'y réus-
sissent pas très bien.
Les tungs cultivés par les Chinois reçoivent certains soins culturaux et sont
fumés par des cendres de bois, le tourteau de la plante ou du fumier de ferme.
Les semis se font généralement en place. On dispose 3 ou 4 graines par trou,
au-dessus des graines, on met un peu de fumier et on recouvre par une légère
couche de terre. Plus tard, on ne conserve que le plant le plus vigoureux.
Les arbres commencent à produire entre 3 et 6 ans. La production augmente
jusqu'à la IOe année et reste rémunératrice jusqu'à la 25e ou la 30e année.
En Chine méridionale, d'après M. B.T.CHANG, dans les plantations bien
soignées, on abat les arbres vers 10 ou 12 ans et on les vend comme bois de feu,
puis on reboise avec d'autres espèces (sapin, en particulier) ou on établit d'autres
cultures.
La récolte se fait sur les arbres un peu avant la maturité complète des fruits.
On dispose ceux-ci en tas et on les abandonne à la fermentation qui désagrège les
enveloppes extérieures, ce qui libère les graines. Cette pratique nuit à la qualité
de l'huile qui est ultérieurement extraite.
L'extraction est pratiquée dans de petites huileries utilisant un matériel primitif.
Les graines sont broyées ; la farine obtenue est chauffée à sec ou à la vapeur, puis
disposée dans des presses en bois, où la pression est obtenue à l'aide de coins
enfoncés au maillet. L'huile destinée à l'exportation passe par plusieurs intermé-
diaires avant d'être livrée aux exportateurs de Hankow ; ceux-ci la préparent pour
l'expédition : on la verse dans des réservoirs en tôle de dix à vingt tonnes, où elle
se clarifie par décantation ; en hiver, un serpentin de vapeur traverse le récipient
et évite la congélation de l'nuile. Les boues et les fonds des bacs sont écoulés à bas
prix sur le marché local. Les huiles sont classées en types commerciaux standards ;
leur prix est d'autant plus élevé que l'huile est plus limpide et de couleur plus pâle.
A. Fordiï et A. montana sont des arbres à feuillage caduc se dépouillant complè-
tement et traversant une période de repos en hiver. Ils supportent mal les gelées
brusques, précoces ou tardives, et A. montana y est plus sensible que A. Fordii.
Ils préfèrent les climats à été chauds et humides, avec des chutes de pluies
abondantes supérieures à 740 mm par an (certains auteurs disent im à Im50) ; A.
montana semble demander plus de pluie que A. Fordii.
Cependant, ce minimum de pluie ne semble pas devoir être considéré comme
une condition suffisante ni même indispensable pour assurer aux arbres un déve-
loppement favorable et, de ce point de vue, le repos annuel de la végétation paraît
avoir une importance prépondérante. Les contrées où les arbres se sont le mieux
acclimatés (Floride, Australie, Madagascar) ont des chutes de pluie égales au tiers
de celles de la Chine Centrale, mais elles présentent toutes une différence marquée
(150 à 140) entre les températures moyennes d'été et d'hiver.
Les contrées équatoriales sont beaucoup moins favorables et les premiers résul-
tats ont été très peu encourageants : les pluies sont plus abondantes que dans la
Chine centrale, mais les températures moyennes n'y diffèrent que de 20 à peine.
Dans leur habitat naturel, les arbres croissent sur les collines jusqu'à 750 m
d'altitude ; on tendra à se rapprocher de ces conditions.
En Chine, il n'existe pas de plantations contrôlées par des particuliers ou des
sociétés ; les arbres exploités sont cultivés près des villages ou croissent sponta-
nément. D'après les auteurs dignes de foi, les tungs sont plantés de préférence dans
les régions accidentées, fréquemment en bordure des rizières s'étageant sur les
collines ; on les installe aussiparfois dans des terrains incultes, mais ils n'y réus-
sissent pas très bien.
Les tungs cultivés par les Chinois reçoivent certains soins culturaux et sont
fumés par des cendres de bois, le tourteau de la plante ou du fumier de ferme.
Les semis se font généralement en place. On dispose 3 ou 4 graines par trou,
au-dessus des graines, on met un peu de fumier et on recouvre par une légère
couche de terre. Plus tard, on ne conserve que le plant le plus vigoureux.
Les arbres commencent à produire entre 3 et 6 ans. La production augmente
jusqu'à la IOe année et reste rémunératrice jusqu'à la 25e ou la 30e année.
En Chine méridionale, d'après M. B.T.CHANG, dans les plantations bien
soignées, on abat les arbres vers 10 ou 12 ans et on les vend comme bois de feu,
puis on reboise avec d'autres espèces (sapin, en particulier) ou on établit d'autres
cultures.
La récolte se fait sur les arbres un peu avant la maturité complète des fruits.
On dispose ceux-ci en tas et on les abandonne à la fermentation qui désagrège les
enveloppes extérieures, ce qui libère les graines. Cette pratique nuit à la qualité
de l'huile qui est ultérieurement extraite.
L'extraction est pratiquée dans de petites huileries utilisant un matériel primitif.
Les graines sont broyées ; la farine obtenue est chauffée à sec ou à la vapeur, puis
disposée dans des presses en bois, où la pression est obtenue à l'aide de coins
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