Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1940
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 1940 1940
Description : 1940 (A43,FASC2). 1940 (A43,FASC2).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6528768f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/05/2013
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- SOMMAIRE
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- NOTES ET DOCUMENTS
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- .......... Page(s) .......... 362
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- .......... Page(s) .......... 375
- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 383
- 235 -
Tout d'abord, il nous faut rappeler certaines idées générales que l'éle-
veur ne devra jamais perdre de vue s'il veut avoir des résultats satisfaisants.
La race autochtone est adaptée complètement depuis des siècles aux
conditions écologiques du pays où elle vit et en fonction de ces conditions
elle a acquis un certain nombre de caractères qui lui permettent de croître,
de vivre et de se reproduire dans les plus mauvaises conditions possibles ;
il s'est produit là une sélection naturelle qui a éliminé les sujets les plus
faibles en faveur des mieux constitués.
Si on introduit dans cette race, par le croisement, un sang amélioré,
l'équilibre sera rompu et le métis se retrouvera en état d'infériorité vis-
à-vis des conditions locales ; cet état sera d'autant plus accusé que par
suite des croisements successifs le produit se rapprochera du géniteur le
plus amélioré ; par contre, plus la proportion de ce sang dans le métis sera
faible, plus le produit se rapprochera des caractères du géniteur le moins
amélioré et on reviendra définitivement à la race primitive. Autrement dit,
on ne peut espérer améliorer une race par une autre plus sélectionnée, sans
un apport continuel de sang de cette dernière ; sinon, rapidement la race
importée voit sa propre influence diminuée et annihilée par celle de la race
indigène ce qui lui donnera prise à l'action du milieu auquel elle est sou-
mise et lui imposera les modifications qu'avaient subies les animaux indi-
gènes pour la conservation de l'espèce. C'est ainsi qu'une importation
massive, mais unique dans le temps, de vaches Hereford 7/8 de sang en
Argentine donna des animaux ayant le pelage et l'aspect de la race Hereford
mais ramenés au poids de la race Caracu à 25 kg près. L'hérédité des carac-
tères de la race importée n'avait joué que pour les caractères ne constituant
pas un obstacle à la conservation de l'espèce dans cet habitat.
A la suite de très nombreuses expériences, on a établi que pour conser-
ver au métis les qualités de la race indigène, tout en développant chez lui
celles de la race améliorée, il ne fallait pas dépasser 25 de sang amélioré
contre 75 de sang indigène. Cette proportion s'obtient en croisant les
deux races, le produit obtenu étant un demi-sang on le fait croiser avec un
géniteur indigène.
On voit que le premier terme de ce croisement est un demi-sang, métis
qui va se trouver en déséquilibre plus grand par rapport au milieu que le
3/4 de sang qui le suivra. Ceci implique que le taureau amélioré soit d'une
race telle que le métis de première génération n'ait pas des exigences supé-
rieures à celles auxquelles le milieu pourra satisfaire naturellement. En
conséquence, au début de l'exploitation, avant que le pâturage soit amé-
lioré, on s'adressera à des races amélioratrices moins sélectionnées et dont
les conditions de vie se rapprocheront le plus de celles du milieu indigène.
Ce que l'on cherche dans l'amélioration, c'est une augmentation de pro-
duction et surtout plus de précocité, qualité qui augmentera la capacité de
Tout d'abord, il nous faut rappeler certaines idées générales que l'éle-
veur ne devra jamais perdre de vue s'il veut avoir des résultats satisfaisants.
La race autochtone est adaptée complètement depuis des siècles aux
conditions écologiques du pays où elle vit et en fonction de ces conditions
elle a acquis un certain nombre de caractères qui lui permettent de croître,
de vivre et de se reproduire dans les plus mauvaises conditions possibles ;
il s'est produit là une sélection naturelle qui a éliminé les sujets les plus
faibles en faveur des mieux constitués.
Si on introduit dans cette race, par le croisement, un sang amélioré,
l'équilibre sera rompu et le métis se retrouvera en état d'infériorité vis-
à-vis des conditions locales ; cet état sera d'autant plus accusé que par
suite des croisements successifs le produit se rapprochera du géniteur le
plus amélioré ; par contre, plus la proportion de ce sang dans le métis sera
faible, plus le produit se rapprochera des caractères du géniteur le moins
amélioré et on reviendra définitivement à la race primitive. Autrement dit,
on ne peut espérer améliorer une race par une autre plus sélectionnée, sans
un apport continuel de sang de cette dernière ; sinon, rapidement la race
importée voit sa propre influence diminuée et annihilée par celle de la race
indigène ce qui lui donnera prise à l'action du milieu auquel elle est sou-
mise et lui imposera les modifications qu'avaient subies les animaux indi-
gènes pour la conservation de l'espèce. C'est ainsi qu'une importation
massive, mais unique dans le temps, de vaches Hereford 7/8 de sang en
Argentine donna des animaux ayant le pelage et l'aspect de la race Hereford
mais ramenés au poids de la race Caracu à 25 kg près. L'hérédité des carac-
tères de la race importée n'avait joué que pour les caractères ne constituant
pas un obstacle à la conservation de l'espèce dans cet habitat.
A la suite de très nombreuses expériences, on a établi que pour conser-
ver au métis les qualités de la race indigène, tout en développant chez lui
celles de la race améliorée, il ne fallait pas dépasser 25 de sang amélioré
contre 75 de sang indigène. Cette proportion s'obtient en croisant les
deux races, le produit obtenu étant un demi-sang on le fait croiser avec un
géniteur indigène.
On voit que le premier terme de ce croisement est un demi-sang, métis
qui va se trouver en déséquilibre plus grand par rapport au milieu que le
3/4 de sang qui le suivra. Ceci implique que le taureau amélioré soit d'une
race telle que le métis de première génération n'ait pas des exigences supé-
rieures à celles auxquelles le milieu pourra satisfaire naturellement. En
conséquence, au début de l'exploitation, avant que le pâturage soit amé-
lioré, on s'adressera à des races amélioratrices moins sélectionnées et dont
les conditions de vie se rapprocheront le plus de celles du milieu indigène.
Ce que l'on cherche dans l'amélioration, c'est une augmentation de pro-
duction et surtout plus de précocité, qualité qui augmentera la capacité de
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