Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1907 30 novembre 1907
Description : 1907/11/30 (A8,N77). 1907/11/30 (A8,N77).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235634
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 342
- .......... Page(s) .......... 343
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 350
- ACTUALITÉS
- BULLETIN-BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1423-1431. - Culture de l'Hevea (distance de plantation, taille, extraction du latex, méthodes de saignées, rendement, cultures associées et intercalaires, aire culturale à Ceylan et dans les États malais, etc.). Organisation scientifique des établissements français d'agriculture coloniale; Exportation de l'huile de Coprah; Culture du Riz au Surinam; Culture de la Canne à sucre aux Barbades, résultats obtenus au point de vue des engrais. La lutte contre les insectes aux Hawaii. Elevage, maladies du bétail dans ces îles; Culture du Riz au Brésil; Recherches sur la valeur calorifique de divers aliments, grains, fourrages, etc., effectuées aux Etats-Unis
- FIGURES
334 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 77 - NOVEMBRE 1907
Il n'en reste pas moins que le bénéfice pro-
curé par les « catch-crops » est grand.
Il semblerait au premier abord, que le
fait de fournir en abondance aux boll-
worms leur nourriture préférée doit avoir
pour résultat d'augmenter leur nombre et
par conséquent leur pouvoir destructeur.
Il n'en est point ainsi cependant, car
lorsque les larves sont groupées en grand
nombre, comme il arrive dans les épis
de maïs, elles deviennent plus facilement
la proie de leurs parasites et se dévorent
entre elles. Sur les 15 à 30 larves que l'on
trouve généralement dans un jeune épi,
il ne parvient pas plus d'un ou deux boll-
worms à l'état adulte.
Les distingués entomologistes du bureau
de l'Agriculture des E. U., font remarquer
qu'il est très important de bien régler
l'époque de la plantation du maïs, de façon
qu'il arrive en soie au commencement
d'août, moment où les larves commencent
à éclore. Dans les régions de l'Afrique
Occidentale où l'on voudra lutter contre le
boll-worm, il y aura lieu de tenir compte
de cette observation et de bien se rendre
compte du mode d'évolution du parasite
pour régler les semis en conséquence.
Le système des « catch-crops» est du reste
entré dans la pratique courante aux Etats-
Unis et appelé à donner des résultats d'au-
tant plus satisfaisants qu'il sera plus géné-
ralisé dans une même région. MM. QUAIN-
TANCE et BISHOPP citent le cas de M. F. L.
MAXWELL de Mound, La. qui entretient de
petits lots de maïs tardifs dans sa planta-
tion et qui protège ainsi son importante
récolte de coton.
*
* *
Nous avons vu dans une précédente
étude comment, dans les pays très secs
comme le Sénégal, les dégâts causés par
les divers papillons étaient moins consi-
dérables que dans les régions à climat
humide. Cependant, le cotonnier devant
être cultivé dans ces pays, surtout par irri-
gation, il y a lieu de constater que l'on
reproduit ainsi artificiellement les condi-
tions favorables au développement de ces
parasites et que, de ce fait, ceux-ci peuvent
se multiplier là où ils n'existaient guère.
C'est ce qui est arrivé en Egypte.
Il semble bien heureusement que l'on
puisse conduire les irrigations de telle
manière qu'elles remédient au mal qu'elles
ont occasionné.
M. WALTER DRAPER, à qui on doit une
série de travaux remarquables sur la cul-
ture du coton en Egypte, donne à ce sujet
dans l' « Egyptian Gazette », de très utiles
conseils dont il y aura lieu de profiter au
Sénégal et au Soudan nigérien, où il semble
bien décidément que la culture du coton
devra être conduite à peu près suivant les
méthodes égyptiennes.
M. WALTER DRAPER fait remarquer tout
d'abord que l'on a surtout profité des con-
ditions admirables où l'on se trouvait en
Egypte pour produire du bois et des feuilles
inutiles.
Au lieu d'avoir des cotonniers sains,
couverts de fleurs, avec un bois rouge, mûr,
un feuillage légèrement jaune, une ou deux
gousses à la base de chaque feuille, les
fleurs bien au-dessous du rejet terminal,
les branches basses près du sol garnies de
gousses, on a très souvent, par suite d'une
trop grande générosité en eau et en
engrais, des plantes avec du bois tendre,
vert, non mûr, un feuillage sombre, peu
de fleurs, les premières gousses à la base
de la plante d'une couleur jaune maladive
par suite du manque d'air et de lumière.
Plus considérable encore est la superficie
couverte de plantes grêles, chétives par
suite d'une plantation trop -tardive. En
remédiant à tout cela on diminuerait les
attaques des parasites du cotonnier.
La production d'un feuillage abondant
par une irrigation superflue n'a pas seu-
lement pour inconvénient de diminuer
l'importance de la récolte totale, mais
encore de donner aux parasites en abon-
dance, la chlorophylle et la sève nécessaires
à la vie du cotton-worm, surtout dans la
première période.
Il n'en reste pas moins que le bénéfice pro-
curé par les « catch-crops » est grand.
Il semblerait au premier abord, que le
fait de fournir en abondance aux boll-
worms leur nourriture préférée doit avoir
pour résultat d'augmenter leur nombre et
par conséquent leur pouvoir destructeur.
Il n'en est point ainsi cependant, car
lorsque les larves sont groupées en grand
nombre, comme il arrive dans les épis
de maïs, elles deviennent plus facilement
la proie de leurs parasites et se dévorent
entre elles. Sur les 15 à 30 larves que l'on
trouve généralement dans un jeune épi,
il ne parvient pas plus d'un ou deux boll-
worms à l'état adulte.
Les distingués entomologistes du bureau
de l'Agriculture des E. U., font remarquer
qu'il est très important de bien régler
l'époque de la plantation du maïs, de façon
qu'il arrive en soie au commencement
d'août, moment où les larves commencent
à éclore. Dans les régions de l'Afrique
Occidentale où l'on voudra lutter contre le
boll-worm, il y aura lieu de tenir compte
de cette observation et de bien se rendre
compte du mode d'évolution du parasite
pour régler les semis en conséquence.
Le système des « catch-crops» est du reste
entré dans la pratique courante aux Etats-
Unis et appelé à donner des résultats d'au-
tant plus satisfaisants qu'il sera plus géné-
ralisé dans une même région. MM. QUAIN-
TANCE et BISHOPP citent le cas de M. F. L.
MAXWELL de Mound, La. qui entretient de
petits lots de maïs tardifs dans sa planta-
tion et qui protège ainsi son importante
récolte de coton.
*
* *
Nous avons vu dans une précédente
étude comment, dans les pays très secs
comme le Sénégal, les dégâts causés par
les divers papillons étaient moins consi-
dérables que dans les régions à climat
humide. Cependant, le cotonnier devant
être cultivé dans ces pays, surtout par irri-
gation, il y a lieu de constater que l'on
reproduit ainsi artificiellement les condi-
tions favorables au développement de ces
parasites et que, de ce fait, ceux-ci peuvent
se multiplier là où ils n'existaient guère.
C'est ce qui est arrivé en Egypte.
Il semble bien heureusement que l'on
puisse conduire les irrigations de telle
manière qu'elles remédient au mal qu'elles
ont occasionné.
M. WALTER DRAPER, à qui on doit une
série de travaux remarquables sur la cul-
ture du coton en Egypte, donne à ce sujet
dans l' « Egyptian Gazette », de très utiles
conseils dont il y aura lieu de profiter au
Sénégal et au Soudan nigérien, où il semble
bien décidément que la culture du coton
devra être conduite à peu près suivant les
méthodes égyptiennes.
M. WALTER DRAPER fait remarquer tout
d'abord que l'on a surtout profité des con-
ditions admirables où l'on se trouvait en
Egypte pour produire du bois et des feuilles
inutiles.
Au lieu d'avoir des cotonniers sains,
couverts de fleurs, avec un bois rouge, mûr,
un feuillage légèrement jaune, une ou deux
gousses à la base de chaque feuille, les
fleurs bien au-dessous du rejet terminal,
les branches basses près du sol garnies de
gousses, on a très souvent, par suite d'une
trop grande générosité en eau et en
engrais, des plantes avec du bois tendre,
vert, non mûr, un feuillage sombre, peu
de fleurs, les premières gousses à la base
de la plante d'une couleur jaune maladive
par suite du manque d'air et de lumière.
Plus considérable encore est la superficie
couverte de plantes grêles, chétives par
suite d'une plantation trop -tardive. En
remédiant à tout cela on diminuerait les
attaques des parasites du cotonnier.
La production d'un feuillage abondant
par une irrigation superflue n'a pas seu-
lement pour inconvénient de diminuer
l'importance de la récolte totale, mais
encore de donner aux parasites en abon-
dance, la chlorophylle et la sève nécessaires
à la vie du cotton-worm, surtout dans la
première période.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 16/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65235634/f16.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65235634/f16.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65235634/f16.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65235634
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65235634