Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1907 31 juillet 1907
Description : 1907/07/31 (A8,N73). 1907/07/31 (A8,N73).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235597
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 212
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 218
- J. -Il. GREIN: Mercuriale de quelques Produits d'Extrême-Orient (ne parait pas ce mois pour cause de vacances).
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1373-1387. - Principaux sujets traités: Plantation tardive du coton, résultats médiocres obtenus; Culture du sorgho non saccharifère comme fourrage; Composition des graines oléagineuses de l'Inde anglaise; Différentes cultures de Porto-Rico; Etude très importante sur les maladies du tabac; Rapport sur Hawaï (forêts, tabac, multiplication des insectes utiles, exploitation des animaux, maladies des troupeaux, leur nourriture); Extension de la culture du jute dans l'Inde; Répartition des diverses espèces de Sansevières dans l'Afrique Or. All.; Culture du coton, du riz; Utilisation des mauvais combustibles
- FIGURES
No 73 JUIllET 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 197
1a _'Ji
était caronculée ou si elle ne l'était pas. Pour
mon compte, jusqu'en 1906, je n'avais pu cons-
tater personnellement la présence de caron-
cules sur les graines. Cependant, au Muséum
d'Histoire naturelle de Paris, M. POISSON me
montrait en 1905 un dessin d'après nature
représentant une graine d Hevea caronculée.
De retour en Indo-Chine, j'étais résolu à éluci-
der ce point particulier, et j'ai suivi pour cela
le développement de la graine sans apercevoir
jamais la moindre trace de caroncule. Mais à
la récolte, j'ai pu examiner de rares spécimens
qui en étaient pourvus. Il ne nous est permis
de tirer de là qu'une conclusion : l'extrême
variabilité de YHevea brasiliensis.
Dans une plantation d'IIeveas la végétation
n'est pas homogène, la chute des feuilles, la
floraison et la fructification n'ayant pas lieu en
même temps chez les divers sujets. Il y a là un
fait intéressant à noter, car le rendement en
latex augmente lorsque les feuilles commen-
centà jaunir pourdiminuer rapidement jusqu'à
devenir parfois nul avec l'arrêt complet de la
végétation; et cela même chez les meilleurs
Ileveas. Ceci connu, il nous en faudra tenir
compte lorsque nous poursuivrons la sélection
des arbres, car nous devons chercher à avoir
une plantation homogène de sujets analogues
obéissant aux mêmes influences.
Les Ileveas qui, dans l'année, fleuriront les
premiers et, par conséquent, dont les graines
arrivent les premières à maturité, sont en gé-
néral des sujets à faibles rendements, tandis
que les types les meilleurs sont moins pré-
coces. C'est ainsi qu'à Suoi-Giao, en 1906, les
semences des arbres choisis parmi les meil-
leurs ont été, pour la plupart, récoltées les
dernières. Il y a un certain nombre d'excep-
tions à cette règle dans un sens ou dans l'autre ;
et comme ce sont précisément ces exceptions
qui font le sujet de cette étude, il nous en
faudra tenir compte, car leur connaissance
peut nous être utile à l'appréciation de la
valeur des différents sujets. On peut ainsi
conseiller de ne pas récolter les graines qui,
dans l'année, arrivent les premières à matu-
rité.
Les arbres de six, sept ou huit ans que nous
avons pu examiner jusqu'à ce jour ne portaient
pas tous des graines. Mais il arrive parfois
que des Ileveas de quatre à cinq ans fructifient
déjà; pourtant, en général, ce ne sont pas les
mieux venus; au contraire; dans la suite, ils
ne donnent que des rendements inférieurs.
C'est du reste là un phénomène d'ordre n i-
turel car la souffrance porte à la reproduction.
Cette particularité nous conduit ainsi à ne pas
employer pour la plantation les semences
issues d'arbres très jeunes.
Jusqu'ici les Heveas de Suoi-Giao n'ont porté
des graines qu'une fois par an, tandis qu'à
Singapore et à Ceylan ils fructifient deux fois.
Il y a là une influence climatologique qu'il es
bon de noter afin de bien montrer l'importance
de la création d'une race d'Heveas acclimatés
à l'Indo-Chine.
Nous avons déjà montré que la teneur du
Comparaison de la teneur du latex en caoutchouc
au rendement journalier.
PARCELLEL.14; 93e SAIGNÉE; 12 JANVIER 1907.
NUMÉROS VOLUME TITHE CAOUTCHOUC
du du latex sec récolté
des Heveas latex récolté en caoutchouc par arbre r
10 11 c. c. 39,74 4,371 gr.
11 15 30,16 4,524
12 29 39,41 10,998 -
13 16 31,20 4,492
14 4 32,11 1,286
15 12 29.23 3,507
18 48 29,51 14,16V
Classement d'après le rendement en latex :
18, 12, 13, 11, 15, 10, 14.
Classement d'après le rendement en latex :
N°s 18, 12, 13, 11, 15, 10, 14.
latex en caoutchouc diminue sous l'inuuence
des saignées répétées, et que le volume que l'on
en peut recueillir est d'autant plus grand que
sa richesse est moins forte. Il était intéressant
de savoir si, à un moment donné des saignées,
la composition de ce latex est identique d'un
pied à l'autre.
Or, l'expérience nous montre qu'il n'en est
rien. En effet, lors des premières incisions,
le latex des Ileveas, peu abondant, s'écoule
assez lentement; cependant, sur certains sujets,
il est tellement riche, tellement épais, qu'il
reste coagulé sur la plaie, et ce n'est, alors,
qu'après vingt ou trente journées de traite-
* ment consécutif que l'on arrive à faire donner
à ces arbres un reniement appréciable, les
autres caouchoutiers donnant alors leur maxi-
mum.
Plus tard, cette différence de constitution
subsiste encore. Pour nous en rendre compte,
1a _'Ji
était caronculée ou si elle ne l'était pas. Pour
mon compte, jusqu'en 1906, je n'avais pu cons-
tater personnellement la présence de caron-
cules sur les graines. Cependant, au Muséum
d'Histoire naturelle de Paris, M. POISSON me
montrait en 1905 un dessin d'après nature
représentant une graine d Hevea caronculée.
De retour en Indo-Chine, j'étais résolu à éluci-
der ce point particulier, et j'ai suivi pour cela
le développement de la graine sans apercevoir
jamais la moindre trace de caroncule. Mais à
la récolte, j'ai pu examiner de rares spécimens
qui en étaient pourvus. Il ne nous est permis
de tirer de là qu'une conclusion : l'extrême
variabilité de YHevea brasiliensis.
Dans une plantation d'IIeveas la végétation
n'est pas homogène, la chute des feuilles, la
floraison et la fructification n'ayant pas lieu en
même temps chez les divers sujets. Il y a là un
fait intéressant à noter, car le rendement en
latex augmente lorsque les feuilles commen-
centà jaunir pourdiminuer rapidement jusqu'à
devenir parfois nul avec l'arrêt complet de la
végétation; et cela même chez les meilleurs
Ileveas. Ceci connu, il nous en faudra tenir
compte lorsque nous poursuivrons la sélection
des arbres, car nous devons chercher à avoir
une plantation homogène de sujets analogues
obéissant aux mêmes influences.
Les Ileveas qui, dans l'année, fleuriront les
premiers et, par conséquent, dont les graines
arrivent les premières à maturité, sont en gé-
néral des sujets à faibles rendements, tandis
que les types les meilleurs sont moins pré-
coces. C'est ainsi qu'à Suoi-Giao, en 1906, les
semences des arbres choisis parmi les meil-
leurs ont été, pour la plupart, récoltées les
dernières. Il y a un certain nombre d'excep-
tions à cette règle dans un sens ou dans l'autre ;
et comme ce sont précisément ces exceptions
qui font le sujet de cette étude, il nous en
faudra tenir compte, car leur connaissance
peut nous être utile à l'appréciation de la
valeur des différents sujets. On peut ainsi
conseiller de ne pas récolter les graines qui,
dans l'année, arrivent les premières à matu-
rité.
Les arbres de six, sept ou huit ans que nous
avons pu examiner jusqu'à ce jour ne portaient
pas tous des graines. Mais il arrive parfois
que des Ileveas de quatre à cinq ans fructifient
déjà; pourtant, en général, ce ne sont pas les
mieux venus; au contraire; dans la suite, ils
ne donnent que des rendements inférieurs.
C'est du reste là un phénomène d'ordre n i-
turel car la souffrance porte à la reproduction.
Cette particularité nous conduit ainsi à ne pas
employer pour la plantation les semences
issues d'arbres très jeunes.
Jusqu'ici les Heveas de Suoi-Giao n'ont porté
des graines qu'une fois par an, tandis qu'à
Singapore et à Ceylan ils fructifient deux fois.
Il y a là une influence climatologique qu'il es
bon de noter afin de bien montrer l'importance
de la création d'une race d'Heveas acclimatés
à l'Indo-Chine.
Nous avons déjà montré que la teneur du
Comparaison de la teneur du latex en caoutchouc
au rendement journalier.
PARCELLEL.14; 93e SAIGNÉE; 12 JANVIER 1907.
NUMÉROS VOLUME TITHE CAOUTCHOUC
du du latex sec récolté
des Heveas latex récolté en caoutchouc par arbre r
10 11 c. c. 39,74 4,371 gr.
11 15 30,16 4,524
12 29 39,41 10,998 -
13 16 31,20 4,492
14 4 32,11 1,286
15 12 29.23 3,507
18 48 29,51 14,16V
Classement d'après le rendement en latex :
18, 12, 13, 11, 15, 10, 14.
Classement d'après le rendement en latex :
N°s 18, 12, 13, 11, 15, 10, 14.
latex en caoutchouc diminue sous l'inuuence
des saignées répétées, et que le volume que l'on
en peut recueillir est d'autant plus grand que
sa richesse est moins forte. Il était intéressant
de savoir si, à un moment donné des saignées,
la composition de ce latex est identique d'un
pied à l'autre.
Or, l'expérience nous montre qu'il n'en est
rien. En effet, lors des premières incisions,
le latex des Ileveas, peu abondant, s'écoule
assez lentement; cependant, sur certains sujets,
il est tellement riche, tellement épais, qu'il
reste coagulé sur la plaie, et ce n'est, alors,
qu'après vingt ou trente journées de traite-
* ment consécutif que l'on arrive à faire donner
à ces arbres un reniement appréciable, les
autres caouchoutiers donnant alors leur maxi-
mum.
Plus tard, cette différence de constitution
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