Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 juin 1907 30 juin 1907
Description : 1907/06/30 (A7,N72). 1907/06/30 (A7,N72).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523558t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 177
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 179
- .......... Page(s) .......... 181
- .......... Page(s) .......... 181
- .......... Page(s) .......... 183
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 187
- ACTUALITÉS (Correspondance, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier bleu)
- Livres nouveaux, §§ 1360-1372. - Principaux sujets traités: L'Ananas en Floride, cueillette des fruits, construction et aménagement du magasin d'emballage; Culture du Caoutchouc dans la République de Panama, dans les établissements des Détroits; Culture du Coton; Triage et emballage des Oranges, Exportation à grandes distances; Conditions d'irrigation rationnelle; Essais de résistance des caisses d'emballage; Machines à récolter le Maïs; Culture du Tabac dans l'Alabama; Monographie botanique des graminées des Philippines
N° 72 — JUIN 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 165
de dessiccation. On n'avait pas pris, que je
sache, de soins spéciaux pour leur conser-
vation. Reste à savoir à quelle espèce ap-
partenaient ces fruits. On m'a affirmé que
c'était au Strulhantkus syringælollus Mart.
N'ayant eu que des fruits, je n'ai pu faire
de détermination. Toutefois, ces fruits
avaient des dimensions analogues à celles
que le professeur WARBURG attribue dans
le « Tropcnpflanzer » à l' « espèce à gros
fruits » (S. syrinqeofolitis), et d'ailleurs leur
forme et leurs autres caractères sont à peu
près identiques à ce que figure cet auteur
dans une planche qui accompagne l'article.
« Je désire, sur un sujet aussi délicat,
m'en tenir aux faits absolument certains
que j'ai pu observer par moi-même. Je ne
signalerai — sous réserve et parce qu'ils
peuvent vous intéresser — que deux points
dont je ne sais rien personnellement. On
m'a dit que le Phthirusa Theobromœ (W ILLD.)
Eichl. (espèce à fruits moyens de W ARTIUHG)
n'était pas intéressant comme plante caout-
choutifère. — On m'a affirmé également
que la teneur en caoutchouc variait pour
une môme espèce avec les régions où elle
se rencontrait, Il y aurait intérêt pour ce
dernier point à recevoir des échantillons
précis de personnes compétentes aussi
nombreuses et aussi dispersées que pos-
sible.
« En somme, comme le dit M. ROVERSI
(« J. d'A. T », n° 66), dans cette question
du caoutchouc des Loranthacées on en est
encore aux recherches préliminaires. En
ce qui concerne le côté botanique et agri-
cole, personne en France ne peut avoir
une opinion mieux assise que la vôtre. Le
côté industriel et commercial est encore
trop vague. La possibilité de vulcaniser la
gomme extraite mécaniquement des fruits
secs du Struthanthus syringœfolius reste la
seule certitude de l'heure présente.
« V. CAYLA.
« Paris, G avril 1907. »
Cette mise au point nécessaire montre
que le problème est encore loin d'être
complètement résolu au point de vue in-
dustriel. Les faibles quantités de gomme
employées dans les essais de vulcanisation
auraient été extraites à la main des fruits
secs ; cette façon d'opérer, à la fois lente et
coûteuse, est inapplicable dans une exploi-
tation. On se préoccupe donc, avec raison,
de la remplacer par un procédé plus rapide
et plus économique. Ce résultat obtenu, il
est fort possible que l'on éprouve quelques
difficultés pour se procurer des quantités -
suffisantes de fruits dans des conditions
avantageuses.
M. ROVERSI regrette, dans son mémoire,
que, malgré des circulaires distribuées
par milliers, la récolte de 1905-1906 ait été
très réduite par suite de l'élévation exces-
sive des prix de transport, de l'insouciance
et du scepticisme des ouvriers et des pro-
priétaires. Il est convaincu de l'impossibi-
lité d'utiliser les ressources naturelles du
Vénézuéla tant que les colons ne seront
pas initiés à la préparation directe de ce
caoutchouc.
Voici comment on parviendrait, d'après
lui, à se procurer la matière première
nécessaire :
1° Les habitants de la campagne recueil-
leraient les fruits spontanés de leur voi-
sinage ;
2° Les colons, qui détruisent ordinaire-
ment les guis implantés dans leurs cultures,
agiraient de façon à utiliser le produit des
parasites, sans préjudice pour les planta-
tions (sic!) ; -
3° Les grands propriétaires établiraient
des cultures raisonnées de parasites sur
divers végétaux économiques appropriés,.
tels que les arbres à caoutchouc; ils obtien-
draient ainsi « deux récoltes différentes,
de rendement normal ».
Ainsi considérée, l'exploitation des guis
à caoutchouc peut évidemment devenir
avantageuse et mériter la vulgarisation;
mais la conception de M. ROVERSI nous
semble bien hypothétique sur plusieurs
points. La première source de production
(récolte des fruits spontanés) est certaine
à condition que les frais de récolte ne
soient pas excessifs, car il faut remarquer
de dessiccation. On n'avait pas pris, que je
sache, de soins spéciaux pour leur conser-
vation. Reste à savoir à quelle espèce ap-
partenaient ces fruits. On m'a affirmé que
c'était au Strulhantkus syringælollus Mart.
N'ayant eu que des fruits, je n'ai pu faire
de détermination. Toutefois, ces fruits
avaient des dimensions analogues à celles
que le professeur WARBURG attribue dans
le « Tropcnpflanzer » à l' « espèce à gros
fruits » (S. syrinqeofolitis), et d'ailleurs leur
forme et leurs autres caractères sont à peu
près identiques à ce que figure cet auteur
dans une planche qui accompagne l'article.
« Je désire, sur un sujet aussi délicat,
m'en tenir aux faits absolument certains
que j'ai pu observer par moi-même. Je ne
signalerai — sous réserve et parce qu'ils
peuvent vous intéresser — que deux points
dont je ne sais rien personnellement. On
m'a dit que le Phthirusa Theobromœ (W ILLD.)
Eichl. (espèce à fruits moyens de W ARTIUHG)
n'était pas intéressant comme plante caout-
choutifère. — On m'a affirmé également
que la teneur en caoutchouc variait pour
une môme espèce avec les régions où elle
se rencontrait, Il y aurait intérêt pour ce
dernier point à recevoir des échantillons
précis de personnes compétentes aussi
nombreuses et aussi dispersées que pos-
sible.
« En somme, comme le dit M. ROVERSI
(« J. d'A. T », n° 66), dans cette question
du caoutchouc des Loranthacées on en est
encore aux recherches préliminaires. En
ce qui concerne le côté botanique et agri-
cole, personne en France ne peut avoir
une opinion mieux assise que la vôtre. Le
côté industriel et commercial est encore
trop vague. La possibilité de vulcaniser la
gomme extraite mécaniquement des fruits
secs du Struthanthus syringœfolius reste la
seule certitude de l'heure présente.
« V. CAYLA.
« Paris, G avril 1907. »
Cette mise au point nécessaire montre
que le problème est encore loin d'être
complètement résolu au point de vue in-
dustriel. Les faibles quantités de gomme
employées dans les essais de vulcanisation
auraient été extraites à la main des fruits
secs ; cette façon d'opérer, à la fois lente et
coûteuse, est inapplicable dans une exploi-
tation. On se préoccupe donc, avec raison,
de la remplacer par un procédé plus rapide
et plus économique. Ce résultat obtenu, il
est fort possible que l'on éprouve quelques
difficultés pour se procurer des quantités -
suffisantes de fruits dans des conditions
avantageuses.
M. ROVERSI regrette, dans son mémoire,
que, malgré des circulaires distribuées
par milliers, la récolte de 1905-1906 ait été
très réduite par suite de l'élévation exces-
sive des prix de transport, de l'insouciance
et du scepticisme des ouvriers et des pro-
priétaires. Il est convaincu de l'impossibi-
lité d'utiliser les ressources naturelles du
Vénézuéla tant que les colons ne seront
pas initiés à la préparation directe de ce
caoutchouc.
Voici comment on parviendrait, d'après
lui, à se procurer la matière première
nécessaire :
1° Les habitants de la campagne recueil-
leraient les fruits spontanés de leur voi-
sinage ;
2° Les colons, qui détruisent ordinaire-
ment les guis implantés dans leurs cultures,
agiraient de façon à utiliser le produit des
parasites, sans préjudice pour les planta-
tions (sic!) ; -
3° Les grands propriétaires établiraient
des cultures raisonnées de parasites sur
divers végétaux économiques appropriés,.
tels que les arbres à caoutchouc; ils obtien-
draient ainsi « deux récoltes différentes,
de rendement normal ».
Ainsi considérée, l'exploitation des guis
à caoutchouc peut évidemment devenir
avantageuse et mériter la vulgarisation;
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(récolte des fruits spontanés) est certaine
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