Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1907 31 juillet 1907
Description : 1907/07/31 (A8,N73). 1907/07/31 (A8,N73).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235597
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 212
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 214
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- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 218
- J. -Il. GREIN: Mercuriale de quelques Produits d'Extrême-Orient (ne parait pas ce mois pour cause de vacances).
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1373-1387. - Principaux sujets traités: Plantation tardive du coton, résultats médiocres obtenus; Culture du sorgho non saccharifère comme fourrage; Composition des graines oléagineuses de l'Inde anglaise; Différentes cultures de Porto-Rico; Etude très importante sur les maladies du tabac; Rapport sur Hawaï (forêts, tabac, multiplication des insectes utiles, exploitation des animaux, maladies des troupeaux, leur nourriture); Extension de la culture du jute dans l'Inde; Répartition des diverses espèces de Sansevières dans l'Afrique Or. All.; Culture du coton, du riz; Utilisation des mauvais combustibles
- FIGURES
o 73 — JUILLET 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 207
-au peu de matière utile qu'elle contient
(2 à 4 010 en poids). Le transport de toute
la feuille à l'usine représente donc le
transport d'un poids mort considérable, et,
pour l'éviter, les constructeurs de petites
machines conseillent l'envoi au milieu du
-champ exploité de leurs appareils qui tra-
vaillent en chantiers et laissant sur le
champ toute la pulpe inutile pour ne
ramener au magasin que des fibres, pro-
duit de grande valeur soue un poids res-
treint. En réalité, cette solution n'est pas
sans défauts et certaines personnes ont
proposé une solution mixte : dans la rela-
tion de son voyage dans l'Afrique Orien-
tale Anglaise, M. R. SORGE en exposait un
exemple en détail (Cf. « J. d'A.' T. » n° 65,
p. 323) : broyage des feuilles sur place,
transport de feuilles allégées du poids de
leur eau et d'une partie de leur pulpe.
Malheureusement ce procédé, séduisant
-sur le papier, applicable peut-être dans
certaines régions, ne l'est pas partout, et
nous connaissons un planteur qui, amené
à ce procédé par suite de l'éloignement
des plantations, a dû y renoncer presque
complètement, les feuilles à demi dessé-
chées ne reprenant pas même par un trem-
page prolongé, l'élasticité nécessaire à une
bonne défibration. La question des peu-
plements naturels dépend aussi entière-
ment de la solution qu'on pourra apporter
au problème ci-dessus : et on sait ce que
l'attrait de la chose- « toute pousçée » a
déjà coûtà ceux qui s'y sont fait prendre.
Actuellement l'usine centrale classique au
Yucatan, où des Decauville sillonnent les
plantations, tend à être adoptée de plus
en plus; mais les partisans des machines
réduites n'ont pas encore abandonné la
partie : nous pouvons donc considérer
- encore le problème comme, entier.
En résumé, les données scientifiques
sur la culture et l'exploitation de l'agave
ont fait peu de progrès depuis quelques
années; seules des données connues et
admises se sont précisées et on a fait jus-
tice de quelques erreurs comme celles des.
terrains pauvres. Mais les grandes ques-
tions à résoudre il y a dix ans ne le sont
pas encore; celles que nous venons. de
signaler sont les principales, et l'industrie
des fibres devra savoir gré à ceux qui con-
sacreront leurs efforts à les solutionner.
F. MAIN,
In génieur-agronome.
Sur quelques Exportations
de nos Colonies d'Afrique en 1905
Situation économique des Colonies françaises pendant l'année 1905. Ministère des Colonies.
Office colonial. In-8°, 424 pp. Prix : 3 fr. 50.
(Notice bibliographique.)
Sénégal, Haut-Sénégal, Niger. — Le
commerce à l'exportation présente sur
celui de 1904. une diminution de 5 millions
356.538 fr. occasionnée uniquement par le
peu de rendement de la récolte d'arachides
de 1904, laquelle a laissé beaucoup à dé-
sirer tant sous le rapport de la quantité
que sous celui de la qualité. A ce premier
point de vue les chiffres ci-dessous sont
assez significatifs.
Arachides de Rufisque et du Cayor
56.126.712 kg. contre 7ST027. £ 58 kg. en
1904 avec un décroissement de valeur de
3.024.199 fr.
Arachides delaPetite-Côte35.506 899kg.
contre 59.501.672 kg. avec un décroise-
ment de valeur de 3.599.217 fr.
Quelques petits excédents sur les ara-
chides de Galam, de la Casamance et
autres ne compensent que dans une me-
sure insignifiante ces diminutions. La pro-
duction en elle-même pouvait encore pa-
-au peu de matière utile qu'elle contient
(2 à 4 010 en poids). Le transport de toute
la feuille à l'usine représente donc le
transport d'un poids mort considérable, et,
pour l'éviter, les constructeurs de petites
machines conseillent l'envoi au milieu du
-champ exploité de leurs appareils qui tra-
vaillent en chantiers et laissant sur le
champ toute la pulpe inutile pour ne
ramener au magasin que des fibres, pro-
duit de grande valeur soue un poids res-
treint. En réalité, cette solution n'est pas
sans défauts et certaines personnes ont
proposé une solution mixte : dans la rela-
tion de son voyage dans l'Afrique Orien-
tale Anglaise, M. R. SORGE en exposait un
exemple en détail (Cf. « J. d'A.' T. » n° 65,
p. 323) : broyage des feuilles sur place,
transport de feuilles allégées du poids de
leur eau et d'une partie de leur pulpe.
Malheureusement ce procédé, séduisant
-sur le papier, applicable peut-être dans
certaines régions, ne l'est pas partout, et
nous connaissons un planteur qui, amené
à ce procédé par suite de l'éloignement
des plantations, a dû y renoncer presque
complètement, les feuilles à demi dessé-
chées ne reprenant pas même par un trem-
page prolongé, l'élasticité nécessaire à une
bonne défibration. La question des peu-
plements naturels dépend aussi entière-
ment de la solution qu'on pourra apporter
au problème ci-dessus : et on sait ce que
l'attrait de la chose- « toute pousçée » a
déjà coûtà ceux qui s'y sont fait prendre.
Actuellement l'usine centrale classique au
Yucatan, où des Decauville sillonnent les
plantations, tend à être adoptée de plus
en plus; mais les partisans des machines
réduites n'ont pas encore abandonné la
partie : nous pouvons donc considérer
- encore le problème comme, entier.
En résumé, les données scientifiques
sur la culture et l'exploitation de l'agave
ont fait peu de progrès depuis quelques
années; seules des données connues et
admises se sont précisées et on a fait jus-
tice de quelques erreurs comme celles des.
terrains pauvres. Mais les grandes ques-
tions à résoudre il y a dix ans ne le sont
pas encore; celles que nous venons. de
signaler sont les principales, et l'industrie
des fibres devra savoir gré à ceux qui con-
sacreront leurs efforts à les solutionner.
F. MAIN,
In génieur-agronome.
Sur quelques Exportations
de nos Colonies d'Afrique en 1905
Situation économique des Colonies françaises pendant l'année 1905. Ministère des Colonies.
Office colonial. In-8°, 424 pp. Prix : 3 fr. 50.
(Notice bibliographique.)
Sénégal, Haut-Sénégal, Niger. — Le
commerce à l'exportation présente sur
celui de 1904. une diminution de 5 millions
356.538 fr. occasionnée uniquement par le
peu de rendement de la récolte d'arachides
de 1904, laquelle a laissé beaucoup à dé-
sirer tant sous le rapport de la quantité
que sous celui de la qualité. A ce premier
point de vue les chiffres ci-dessous sont
assez significatifs.
Arachides de Rufisque et du Cayor
56.126.712 kg. contre 7ST027. £ 58 kg. en
1904 avec un décroissement de valeur de
3.024.199 fr.
Arachides delaPetite-Côte35.506 899kg.
contre 59.501.672 kg. avec un décroise-
ment de valeur de 3.599.217 fr.
Quelques petits excédents sur les ara-
chides de Galam, de la Casamance et
autres ne compensent que dans une me-
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