Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1907 31 mai 1907
Description : 1907/05/31 (A7,N71). 1907/05/31 (A7,N71).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523557d
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 147
- .......... Page(s) .......... 149
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 156
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1350-1359. - Principaux sujets traités: Culture du lin, Maladies du lin; Culture du cotonnier en Algérie, les meilleures variétés à prendre, frais de cette culture, bénéfices; Culture du riz aux Philippines, essais du riz Carolina Golden; Epidémie du bétail, en 1905, aux Philippines; Culture de la canne à sucre; Expériences d'hybridation sur les citrus; Conseils sur la coca; Maladies du Théier, de l'Hevea, du Cacaoyer, du Coton, de l'Arachide à Ceylan; L'api culture et la sériciculture à Ceylan; Latex de l'hevea, sa composition chimique; Eucalyptus à planter dans les régions subtropicales; Compte de culture; Graines et plantes importées aux E.-U. depuis 1903, avec nombreux renseignements; Sélectionnement des lé fourragères par les procédés de multiplication artificielle.
- FIGURES
N° 71 — MAI 1907 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
il passe peu à peu en sulfate (plâtre). Ainsi,
le salant qui empoisonnait la couche arable,
perd de sa novicité et acquiert même un
caractère d'engrais fertilisant. »
JOHN KENNY.
Ranipettai, N. Arcot, 7 mai 1906.
Préparation du gingembre pour le Marché
D'après M. C. A. BARRET
Les excellents conseils de M. BARRET sont em-
pruntés à une communication présentée par ce
planteur, il y a quelques années, devant la section
de Lamb's River, de la célèbre Société d'Agricul-
ture de la Jamaïque ; nous ne croyons pas en avoir
encore jamais rencontré d'aussi précis, sur la
matière. La culture du gingembre n'a guère d'im-
portance pratique en dehors de quelques localités
restreintes, — du moins pour ce qui est des colons
travaillant avec capitaux européens. Nous croyons
néanmoins être agréables à nos lecteurs en met-
tant sous leurs yeux ce document, qui complète
utilement ceux sur la même culture, donnés dans
les années antérieures du « J. d'A. T. ».
I - Pour rédiger notre résumé nous nous som-
mes servis du texte inséré dans le « Indian Gar-
dening et Planting » du 12 septembre 1903. La
communication a été également publiée bien
entendu, dans le « Journal » de la Société d'Agri-
culture de la Jamaïque. — N.D.L.R.
C'est une bien longue affaire que de pré-
parer le gingembre pour l'exportation. Les
rhizomes étant retirés de terre, on com-
mence par enlever les racines et la boue
puis, on épluche; ce travail exige beau-
coup de soins et se fait à l'aide d'un cou-
teau d'une forme particulière. Les doigts
et les pointes devront être soigneusement
arrondis ; les doigts les plus petits, retran-
chés, mais sans que la section soit appa-
rente. C'est ainsi qu'on arrive à donner à
la pièce un aspect régulier et engageant.
Vient ensuite le lavage qui demande
encore à être fait très proprement. Puis, le
léchage, qui a lieu au soleil. A cet effet
les rhizomes sont rangés très soigneuse-
ment et très régulièrement, un à un, sur
Jes nattes faites exprès. Bien des per-
sonnes à la Jamaïque sèchent encore le
gingembre sur des planches ou des plaques
de tôle, mais la natte est préférable, car
elle laisse passer l'air et le gingembre se
ressuie ainsi plus facilement.
Pendant toute la durée du séchage le
gingembre doit toujours rester entouré
d'air, sinon il s'échauffe, rougit et sécrète
une gomme qui attire la poussière et toutes
sortes de saletés.
Une fois que le gingembre a été mis à
sécher au soleil, il ne faut plus le laisser
mouiller, sous peine de le voir gonfler. Le
séchage prend de 3 à 5 jours.
Il existe trois sortes de gingembre : le
tumeric, le gingembre jaune et le gingem-
bre bleu. Les deux dernières qualités sont
en somme identiques, sauf la couleur ; au
contraire le tumeric, qui est bleu et petit,
a les rhizomes composés d'un plus grand
nombre de doigts. Il se ratatine moins au
séchage, enfin il a l'avantage de se gâter
beaucoup moins facilement, même par le
mauvais temps, pourvu qu'il soit traité
intelligemment.
Les rhizomes de gingembre provenant
de plants restés en terre deux années, sor-
tent du séchage beaucoup plus blancs et
sont plus volumineux que ceux cueillis
sur des souches n'ayant qu'un an de végéta-
tion. Il en résulte que si une année le gin-
gembre est à bas prix et qu'on ne soit pas
sûr, — ça s'est vu — d'en tirer même de
quoi couvrir les frais d'épluchage, il vaut
mieux laisser les plantes en terre une
année de plus : on regagnera sur la qualité
la valeur de la récolte sacrifiée, et pourvu
qu'on soit un peu favorisé par le marché,
on aura même fait une très bonne affaire.
Quand la récolte entière aura passé au
séchage, on choisit un jour pour procéder,
sur l'ensemble, à une opération particulière
qui consiste à tremper le gingembre sec
dans de l'eau bien propre, pendant une
demi-heure ; quelques personnes y ajoutent
du jus de citron (une demi-pinte de jus
pour 6 ou 7 gallons d'eau). Après avoir
été encore lavés dans ladite eau, les rhi-
zomes sont étalés sur des nattes et lors-
qu'ils sont ressuyés, il n'y a plus qu'à les
il passe peu à peu en sulfate (plâtre). Ainsi,
le salant qui empoisonnait la couche arable,
perd de sa novicité et acquiert même un
caractère d'engrais fertilisant. »
JOHN KENNY.
Ranipettai, N. Arcot, 7 mai 1906.
Préparation du gingembre pour le Marché
D'après M. C. A. BARRET
Les excellents conseils de M. BARRET sont em-
pruntés à une communication présentée par ce
planteur, il y a quelques années, devant la section
de Lamb's River, de la célèbre Société d'Agricul-
ture de la Jamaïque ; nous ne croyons pas en avoir
encore jamais rencontré d'aussi précis, sur la
matière. La culture du gingembre n'a guère d'im-
portance pratique en dehors de quelques localités
restreintes, — du moins pour ce qui est des colons
travaillant avec capitaux européens. Nous croyons
néanmoins être agréables à nos lecteurs en met-
tant sous leurs yeux ce document, qui complète
utilement ceux sur la même culture, donnés dans
les années antérieures du « J. d'A. T. ».
I - Pour rédiger notre résumé nous nous som-
mes servis du texte inséré dans le « Indian Gar-
dening et Planting » du 12 septembre 1903. La
communication a été également publiée bien
entendu, dans le « Journal » de la Société d'Agri-
culture de la Jamaïque. — N.D.L.R.
C'est une bien longue affaire que de pré-
parer le gingembre pour l'exportation. Les
rhizomes étant retirés de terre, on com-
mence par enlever les racines et la boue
puis, on épluche; ce travail exige beau-
coup de soins et se fait à l'aide d'un cou-
teau d'une forme particulière. Les doigts
et les pointes devront être soigneusement
arrondis ; les doigts les plus petits, retran-
chés, mais sans que la section soit appa-
rente. C'est ainsi qu'on arrive à donner à
la pièce un aspect régulier et engageant.
Vient ensuite le lavage qui demande
encore à être fait très proprement. Puis, le
léchage, qui a lieu au soleil. A cet effet
les rhizomes sont rangés très soigneuse-
ment et très régulièrement, un à un, sur
Jes nattes faites exprès. Bien des per-
sonnes à la Jamaïque sèchent encore le
gingembre sur des planches ou des plaques
de tôle, mais la natte est préférable, car
elle laisse passer l'air et le gingembre se
ressuie ainsi plus facilement.
Pendant toute la durée du séchage le
gingembre doit toujours rester entouré
d'air, sinon il s'échauffe, rougit et sécrète
une gomme qui attire la poussière et toutes
sortes de saletés.
Une fois que le gingembre a été mis à
sécher au soleil, il ne faut plus le laisser
mouiller, sous peine de le voir gonfler. Le
séchage prend de 3 à 5 jours.
Il existe trois sortes de gingembre : le
tumeric, le gingembre jaune et le gingem-
bre bleu. Les deux dernières qualités sont
en somme identiques, sauf la couleur ; au
contraire le tumeric, qui est bleu et petit,
a les rhizomes composés d'un plus grand
nombre de doigts. Il se ratatine moins au
séchage, enfin il a l'avantage de se gâter
beaucoup moins facilement, même par le
mauvais temps, pourvu qu'il soit traité
intelligemment.
Les rhizomes de gingembre provenant
de plants restés en terre deux années, sor-
tent du séchage beaucoup plus blancs et
sont plus volumineux que ceux cueillis
sur des souches n'ayant qu'un an de végéta-
tion. Il en résulte que si une année le gin-
gembre est à bas prix et qu'on ne soit pas
sûr, — ça s'est vu — d'en tirer même de
quoi couvrir les frais d'épluchage, il vaut
mieux laisser les plantes en terre une
année de plus : on regagnera sur la qualité
la valeur de la récolte sacrifiée, et pourvu
qu'on soit un peu favorisé par le marché,
on aura même fait une très bonne affaire.
Quand la récolte entière aura passé au
séchage, on choisit un jour pour procéder,
sur l'ensemble, à une opération particulière
qui consiste à tremper le gingembre sec
dans de l'eau bien propre, pendant une
demi-heure ; quelques personnes y ajoutent
du jus de citron (une demi-pinte de jus
pour 6 ou 7 gallons d'eau). Après avoir
été encore lavés dans ladite eau, les rhi-
zomes sont étalés sur des nattes et lors-
qu'ils sont ressuyés, il n'y a plus qu'à les
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