Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1907 31 mars 1907
Description : 1907/03/31 (A6,N69). 1907/03/31 (A6,N69).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6523555k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques-Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 82
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 87
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- ACTUALITÉS (Correspondance, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier bleu)
- Livres nouveaux, §§ 1319-1329. - Principaux sujets traités: La vapeur en sucreries de cannes; Maladies du Manioc; L'Agriculture au Caucase; Annuaire de l'Ecole coloniale allemande Wilhelmshof; Vie, diffusion et dégâts du Pou de San José (Aspidiotus perniciosus), moyens de destruction, liste des plantes attaquées; Culture du riz; Alcool industriel (plantes pouvant produire de l'alcool: canne à sucre, riz, banane, patate douce, manioc, arrowroot); Canne à sucre; Terrains salants; Coton; Caoutchouc; Fruits comestibles de Queensland
'!hj JOUlliNÂL D'AGRICULTURE TROPICALE N 3 G3 — WAKS iD07
L'essence d'Oranges amères, sous-produit
du Caoutchouc de Céara.
Qui se serait attendu à ce que l'aromat
-sua ve extrait de l'écorce des oranges amères
devienne un jour une sorte de déchet de
fabrication du caoutchouc de Céara, le plus
nauséabond des caoutchoucs, on peut bien
le dire ! Tel est, cependant, l'espoir qu'ont
conçu les planteurs de l'Est-Africain alle-
mand, d'après le « Pflanzer » du iO juin
1906, p. 17.6.
On sait que le Manihot Glaziovii est
aujourd'hui une des grandes cultures de
ia colonie. Une partie des plantations sont
déjà en exploitation et la coagulation du
latex y est faite volontiers au moyen du
jus d'oranges amères; on en emploie des
quantités considérables, et alors, les gens
se sont dit qu'il était dommage de laisser
se perdre l'huile essentielle contenue dans
les innombrables pelures d'oranges qui
restent comme déchel, puisqu'en Sicile et
dans le sud de la péninsule italienne cette
même essence donne lieu à une exportation
qui n'est pas à dédaigner. Son prix était
en Allemagne, vers le milieu de 1906,
17 marks le kg.
Pour obtenir la qualité à laquelle le
marché est habitué, il faut que l'essence
en question soit extraite par expression ; la
distillation n'est pas applicable. En Italie,
lisons-nous, les écorces sont exprimées à
la main ; comme dans l'Est-Africain alle-
mand la main-d'œuvre est trop chère pour
cela, les planteurs de la colonie se sont
•mis en quête d'une machine.
Un essai de compression des écorces au
moyen d'une forte presse n'a donné aucun
résultat utile. Depuis, il a été commandé
en Europe « un petit appareil dans le genre
de ceux employés aux Antilles pour l'ex-
pression de l'essence de limette » [Citrus
mechca, var. acir/a). Ces appareils suppo-
sent la manipulation d'oranges entières,
avant qu'elles ne soient épluchées pour la
coagulation du caoutchouc.
Nous nous rappelons avoir reçu, il y a
quelques années, un excellent document
allemand, illustré, donnant des détails
sur l'extraction des essences de Citnis au
moyen de véritables petites machines, dans
le sud de l'Italie. Si nous avons bonne
mémoire, ces machines s'appliquent parti-
culièrement aux bergamottes, plus régu-
lières de forme et plus pareilles entre elles
que les autres fruits du genre Citnis.
Puisque le sujet redevient d'actualté,
nous tâcherons de faire profiter nos lec-
teurs des renseignements contenus dans
ce document.
Reste à savoir si l'essence d'oranges
amères peut être écoulée sur le marché en
grandes quantités. Nous lisons, en effet,
dans GILDÊMELSTER ET HOFFMANN (ce remar-
quable traité a été longuement analysé
dans notre .journal) que le Citnis Biga-
radia donne trois sortes de produits utilisés
en parfumerie : 1° l'essence d'oranges
amères où de curaçao, exprimée de l'écorce
des fruits ; 20 l'essence de néroli amère,
extraite des fleurs; et 3° l'essence de petits
grains obtenue, principalement au Para-
guay, par distillation des rameaux entiers
avec feuilles et fruits non développés. Or,
si les deux dernières essences jouent effec-
tivement un grand rôle sur le marché,
l'essence d'oranges amères exprimée des
écorces, qui seule est à considérer dans le
cas présent, « ne joue qu'un rôle tout à fait
secondaire vis-à-vis de celle d'oranges
douces », dont elle ne se distingue, du reste,
que par peu de choses.
Mais en parfumerie il n'y a pas de diffé-
rence négligeable.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassclte. Le Gérant :H. JIUBAC.
L'essence d'Oranges amères, sous-produit
du Caoutchouc de Céara.
Qui se serait attendu à ce que l'aromat
-sua ve extrait de l'écorce des oranges amères
devienne un jour une sorte de déchet de
fabrication du caoutchouc de Céara, le plus
nauséabond des caoutchoucs, on peut bien
le dire ! Tel est, cependant, l'espoir qu'ont
conçu les planteurs de l'Est-Africain alle-
mand, d'après le « Pflanzer » du iO juin
1906, p. 17.6.
On sait que le Manihot Glaziovii est
aujourd'hui une des grandes cultures de
ia colonie. Une partie des plantations sont
déjà en exploitation et la coagulation du
latex y est faite volontiers au moyen du
jus d'oranges amères; on en emploie des
quantités considérables, et alors, les gens
se sont dit qu'il était dommage de laisser
se perdre l'huile essentielle contenue dans
les innombrables pelures d'oranges qui
restent comme déchel, puisqu'en Sicile et
dans le sud de la péninsule italienne cette
même essence donne lieu à une exportation
qui n'est pas à dédaigner. Son prix était
en Allemagne, vers le milieu de 1906,
17 marks le kg.
Pour obtenir la qualité à laquelle le
marché est habitué, il faut que l'essence
en question soit extraite par expression ; la
distillation n'est pas applicable. En Italie,
lisons-nous, les écorces sont exprimées à
la main ; comme dans l'Est-Africain alle-
mand la main-d'œuvre est trop chère pour
cela, les planteurs de la colonie se sont
•mis en quête d'une machine.
Un essai de compression des écorces au
moyen d'une forte presse n'a donné aucun
résultat utile. Depuis, il a été commandé
en Europe « un petit appareil dans le genre
de ceux employés aux Antilles pour l'ex-
pression de l'essence de limette » [Citrus
mechca, var. acir/a). Ces appareils suppo-
sent la manipulation d'oranges entières,
avant qu'elles ne soient épluchées pour la
coagulation du caoutchouc.
Nous nous rappelons avoir reçu, il y a
quelques années, un excellent document
allemand, illustré, donnant des détails
sur l'extraction des essences de Citnis au
moyen de véritables petites machines, dans
le sud de l'Italie. Si nous avons bonne
mémoire, ces machines s'appliquent parti-
culièrement aux bergamottes, plus régu-
lières de forme et plus pareilles entre elles
que les autres fruits du genre Citnis.
Puisque le sujet redevient d'actualté,
nous tâcherons de faire profiter nos lec-
teurs des renseignements contenus dans
ce document.
Reste à savoir si l'essence d'oranges
amères peut être écoulée sur le marché en
grandes quantités. Nous lisons, en effet,
dans GILDÊMELSTER ET HOFFMANN (ce remar-
quable traité a été longuement analysé
dans notre .journal) que le Citnis Biga-
radia donne trois sortes de produits utilisés
en parfumerie : 1° l'essence d'oranges
amères où de curaçao, exprimée de l'écorce
des fruits ; 20 l'essence de néroli amère,
extraite des fleurs; et 3° l'essence de petits
grains obtenue, principalement au Para-
guay, par distillation des rameaux entiers
avec feuilles et fruits non développés. Or,
si les deux dernières essences jouent effec-
tivement un grand rôle sur le marché,
l'essence d'oranges amères exprimée des
écorces, qui seule est à considérer dans le
cas présent, « ne joue qu'un rôle tout à fait
secondaire vis-à-vis de celle d'oranges
douces », dont elle ne se distingue, du reste,
que par peu de choses.
Mais en parfumerie il n'y a pas de diffé-
rence négligeable.
Paris. — L. MARETHEUX, imprimeur, 1, rue Cassclte. Le Gérant :H. JIUBAC.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.73%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.73%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 34/36
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6523555k/f34.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6523555k/f34.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6523555k/f34.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6523555k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6523555k
Facebook
Twitter