Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1907-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1907 28 février 1907
Description : 1907/02/28 (A6,N68). 1907/02/28 (A6,N68).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65235545
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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- Sommaire
- EMILE BAILLAUD: Jean Vilbouchevitch.
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 58
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 58
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 60
- .......... Page(s) .......... 61
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 64
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1309-1318. - Principaux sujets traités: Oléagineux de l'Indo-Chine Ficus elastica. Sols alcalins. Ramie. Coir Riz. Féculerie de Manioc. Sansevières. Sisal Coton. Glucose. Dextrine. Amidon. Cultures et produits des Indes Néerlandaises Thé
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 35
68 — FÉV. 19J7 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 61
zuéla, Grenade, auxquels sont venus s'ajouter
dans ces dernières années, avec des chiffres
de plus en plus forts, une série de fournis-
seurs nouveaux : la Gold Coast, le Cameroun,
Cuba, Porto-Rico. Cette énumération, où
manque San-Thomé, — rien que çà ! -
est loin d'être complète et offre peu d'intérêt ;
il n'en est pas de même des réflexions dont
notre confrère l'accompagne :
Toujours d'après le « Gordian », qui est,
comme on sait, l'organe autorisé de l'indus-
trie cacaoyère allemande, c'est surtout la
culture des sortes bon marché qui augmente,
les cacaos de haute qualité se trouvant de
plus en plus reculés à l'arrière-plan. C'est
'que la démocratisation du chocolat comme
boisson journalière dans les pays civilisés
a élargi les débouchés des sortes moyennes
et communes; d'autre part, les chocolatiers
ont beaucoup perfectionné leurs procédés,
dans ces dernières années, et savent au-
jourd'hui tirer un meilleur parti que par le
passé, des sortes de seconde qualité.
Quant à la consommation (fabrication),
•en 1904, les Etats-Unis tenaient la tête,
-employant 33.159 tonnes de fèves de cacao ;
la même année, l'Allemagne en avait absorbé
27.101 t., la France 21.799 t., le Royaume-
Uni 20.552, la Hollande 21.124 t
Hambourg est devenu le marché régula-
teur du commerce mondial des cacaos,
ayant battu le Havre et New-York. Quant
à Londres, il perd du terrain d'année en
année.
[Comparer les copieuses statistiques mon-
diales de la décade 1894-1903, dans le « J. d'A. T. M,
nO 44 et celles de 1904-1905, dans notre n° 46.
Voir aussi le nO 64, p. 320.]
~~a8~
Pourquoi Singapour n'exporte pas
de fibres d'Ananas
D'après M. PAUL SERRE
C'est une question qui revient bien souvent
dans les lettres que nous recevons des planteurs
tropicaux : pourquoi ne pas tirer parti des feuilles
de l'ananas après en avoir récolté le fruit !
M. PAUL SERRE, vice-consul de France à Bata-
via, y répond très à propos, dans une note pa-
rue comme supplément du « Bulletin des séances
la Société nationale d'Agriculture de France »>
novembre 1905. Elle est reproduite ci-après.
Nous croyons savoir cependant que la plus
grande partie de la fibre d'ananas préparée aux
Philippines est employée par les tisseurs locaux ;
le prix indiqué pour Londres doit être acci-
dentel, car les grandes maisons de commerce de
Londres ne cotent point la fibre d'ananas dans
leurs circulaires. Quant à la prétendue fibre d'ana-
nas du marché d'Amsterdam, nous avons expliqué
dans le no 62 ce qu'il en est : c'est simplement
du sisal, cultivé à Java. Nous ferons enfin une
dernière réserve : Même en y mettant le prix, on
n'est pas encore absolument fixé sur la machine
qui conviendrait à la défibration en grand des
feuilles d'ananas, qui sont bien plates.
Toute cette question de la fibre d'ananas a été
fort bien traitée, récemment, dans l' « Agricul-
tural Bulletin or tlie Straits », nous n'avons pas
le document sous la main en ce moment, mais
nous tâcherons de le retrouver. — N. D .L. R.
« On peut se demander, en Europe, pour-
quoi Singapore, grand marché d'exportation
pour les conserves d'ananas, n'est pas,
comme Manille, un centre d'expédition im-
portant pour les fibres de pina. En effet, la
plante d'ananas croît rapidement dans les
détroits et aucun insecte ne l'attaque ; mais
alors qu'on doit la planter au soleil pour
obtenir un fruit irréprochable, il serait né-
cessaire de la planter à l'ombre pour obtenir
une fibre longue et lourde. En outre, les in-
digènes demandent un prix ridiculement
élevé (60 cents de dollar) pour un picul de
feuilles rendu à Singapore, vu l'éloigne-
ment des centres de culture et la cherté des
charrois ; de plus, les propriétaires chinois
ne veulent pas convenir que la plante ne
souffre aucunement quand on la prive de
quelques feuilles.
» Pour obtenir les fibres à un prix de re-
vient qui assurerait des bénéfices raison-
nables, il serait nécessaire de procéder à la
décortication dans une usine construite au
milieu d'une plantation d'ananas, de possé-
der des connaissances spéciales, de disposer
d'un capital assez important, de bonnes
terres et d'un bon climat, d'eau à profusion,
notamment pour actionner les turbines, de
machines très modernes, de bois à brûler et
zuéla, Grenade, auxquels sont venus s'ajouter
dans ces dernières années, avec des chiffres
de plus en plus forts, une série de fournis-
seurs nouveaux : la Gold Coast, le Cameroun,
Cuba, Porto-Rico. Cette énumération, où
manque San-Thomé, — rien que çà ! -
est loin d'être complète et offre peu d'intérêt ;
il n'en est pas de même des réflexions dont
notre confrère l'accompagne :
Toujours d'après le « Gordian », qui est,
comme on sait, l'organe autorisé de l'indus-
trie cacaoyère allemande, c'est surtout la
culture des sortes bon marché qui augmente,
les cacaos de haute qualité se trouvant de
plus en plus reculés à l'arrière-plan. C'est
'que la démocratisation du chocolat comme
boisson journalière dans les pays civilisés
a élargi les débouchés des sortes moyennes
et communes; d'autre part, les chocolatiers
ont beaucoup perfectionné leurs procédés,
dans ces dernières années, et savent au-
jourd'hui tirer un meilleur parti que par le
passé, des sortes de seconde qualité.
Quant à la consommation (fabrication),
•en 1904, les Etats-Unis tenaient la tête,
-employant 33.159 tonnes de fèves de cacao ;
la même année, l'Allemagne en avait absorbé
27.101 t., la France 21.799 t., le Royaume-
Uni 20.552, la Hollande 21.124 t
Hambourg est devenu le marché régula-
teur du commerce mondial des cacaos,
ayant battu le Havre et New-York. Quant
à Londres, il perd du terrain d'année en
année.
[Comparer les copieuses statistiques mon-
diales de la décade 1894-1903, dans le « J. d'A. T. M,
nO 44 et celles de 1904-1905, dans notre n° 46.
Voir aussi le nO 64, p. 320.]
~~a8~
Pourquoi Singapour n'exporte pas
de fibres d'Ananas
D'après M. PAUL SERRE
C'est une question qui revient bien souvent
dans les lettres que nous recevons des planteurs
tropicaux : pourquoi ne pas tirer parti des feuilles
de l'ananas après en avoir récolté le fruit !
M. PAUL SERRE, vice-consul de France à Bata-
via, y répond très à propos, dans une note pa-
rue comme supplément du « Bulletin des séances
la Société nationale d'Agriculture de France »>
novembre 1905. Elle est reproduite ci-après.
Nous croyons savoir cependant que la plus
grande partie de la fibre d'ananas préparée aux
Philippines est employée par les tisseurs locaux ;
le prix indiqué pour Londres doit être acci-
dentel, car les grandes maisons de commerce de
Londres ne cotent point la fibre d'ananas dans
leurs circulaires. Quant à la prétendue fibre d'ana-
nas du marché d'Amsterdam, nous avons expliqué
dans le no 62 ce qu'il en est : c'est simplement
du sisal, cultivé à Java. Nous ferons enfin une
dernière réserve : Même en y mettant le prix, on
n'est pas encore absolument fixé sur la machine
qui conviendrait à la défibration en grand des
feuilles d'ananas, qui sont bien plates.
Toute cette question de la fibre d'ananas a été
fort bien traitée, récemment, dans l' « Agricul-
tural Bulletin or tlie Straits », nous n'avons pas
le document sous la main en ce moment, mais
nous tâcherons de le retrouver. — N. D .L. R.
« On peut se demander, en Europe, pour-
quoi Singapore, grand marché d'exportation
pour les conserves d'ananas, n'est pas,
comme Manille, un centre d'expédition im-
portant pour les fibres de pina. En effet, la
plante d'ananas croît rapidement dans les
détroits et aucun insecte ne l'attaque ; mais
alors qu'on doit la planter au soleil pour
obtenir un fruit irréprochable, il serait né-
cessaire de la planter à l'ombre pour obtenir
une fibre longue et lourde. En outre, les in-
digènes demandent un prix ridiculement
élevé (60 cents de dollar) pour un picul de
feuilles rendu à Singapore, vu l'éloigne-
ment des centres de culture et la cherté des
charrois ; de plus, les propriétaires chinois
ne veulent pas convenir que la plante ne
souffre aucunement quand on la prive de
quelques feuilles.
» Pour obtenir les fibres à un prix de re-
vient qui assurerait des bénéfices raison-
nables, il serait nécessaire de procéder à la
décortication dans une usine construite au
milieu d'une plantation d'ananas, de possé-
der des connaissances spéciales, de disposer
d'un capital assez important, de bonnes
terres et d'un bon climat, d'eau à profusion,
notamment pour actionner les turbines, de
machines très modernes, de bois à brûler et
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