Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A26,N286)-1933/01/31. 1933/01/01 (A26,N286)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64750457
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- SOMMAIRE
- SOMMAIRE DETAILLE
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 93
- Statistiques. - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 117
- Afrique Occidentale française:
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- Côte française des Somalis:
- .......... Page(s) .......... 138
- Ile de la Réunion:
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 181
- .......... Page(s) .......... 185
- Établissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 186
- Iles Saint-Pierre et Miquelon:
- .......... Page(s) .......... 187
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 191
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 192
- .......... Page(s) .......... 193
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 196
- .......... Page(s) .......... 206
ÉTUDES GÉNÉRALES 81
avec la race bretonne, très vigoureuse, supportant bien le climat
et se reproduisant bien, donnant une viande abondante et bonne,
mais peu de lait. Ensuite, en bien moins grand nombre, la race
du haut Soudan et des Foulbés, très haute sur pattes, avec bosse
du garrot, de robe généralement grise ou mouchetée, supportant
très mal le climat et dépérissant à la saison pluvieuse, se repro-
duisant difficilement sauf croisement avec les autres auquel cas
elle donne souvent des rejetons sains et vigoureux, fournissant une
viande peu abondante, coriace et peu prisée, mais .assez de lait
lorsqu'elle est en bon état, et également, la race de la Guinée, de
taille moyenne, de robe généralement fauve ou brune, avec de
grandes cornes, supportant assez bien le climat mais se repro-
duisant assez difficilement, donnent assez de viande et assez de lait.
Il semble que ce soit surtout sur la race indigène que nos efforts
doivent porter.
Outre les di verses fermes-modèles indigènes que la Société de
prévoyance va créer, c'est surtout sur la ferme d'élevage récem-
ment installée à Korhogo que l'on doit compter pour cette action.
Cet établissement dépend du service zootechnique de la colonie et
est dirigé par un vétérinaire. On pourrait discuter de savoir si un
agriculteur, pourtant qu'il ait eu des connaissances en élevage,
n'eût pas été mieux à sa tête, un vétérinaire (qu'en principe, les
animaux malades intéressent plus que les animaux sains) y
demeurant attaché, chargé en même temps de la surveillance sani-
taire de la région qui constituerait déjà pour lui un bien constant
souci. La question n'estpas oiseuse : le premier vétérinaire directeur,
d'un zèle et d'une activité admirables, partait, dès son premier rap-
port, du principe « qu'il n'existe pas deux zootech nies, l'une
européenne et l'autre coloniale, mais bien une seule et même pour
tous les pays et latitudes, et que, conséquemment. tout ce qui a été
démontré utile et efficace en quelque endroit que ce soit doit
immanquablement l'êtra partout ailleurs ». Et il faisait, en parti-
culier, application de ce principe pour la castration, projetant- de
ne laisser qu'un seul géniteur par troupeau d'effectif moyen.
Techniquement, il n' y a peut-être absolument rien là à objecter,
mais il viendra certainement à l'esprit de tout colonial d'expérience
qu'il serait pourtant prudent, en cette matière comme en tant
d'autres, de faire quelque part aux facteurs climat, région et men-
talité ethnique. Pour ne compter que le dernier, croit-on que l'in-
digène (surtout le Sénoufo nullement pasteur) arrivera rapidement
à cette pratique de la saillie, qui a peut-être demandé des siècles
avec la race bretonne, très vigoureuse, supportant bien le climat
et se reproduisant bien, donnant une viande abondante et bonne,
mais peu de lait. Ensuite, en bien moins grand nombre, la race
du haut Soudan et des Foulbés, très haute sur pattes, avec bosse
du garrot, de robe généralement grise ou mouchetée, supportant
très mal le climat et dépérissant à la saison pluvieuse, se repro-
duisant difficilement sauf croisement avec les autres auquel cas
elle donne souvent des rejetons sains et vigoureux, fournissant une
viande peu abondante, coriace et peu prisée, mais .assez de lait
lorsqu'elle est en bon état, et également, la race de la Guinée, de
taille moyenne, de robe généralement fauve ou brune, avec de
grandes cornes, supportant assez bien le climat mais se repro-
duisant assez difficilement, donnent assez de viande et assez de lait.
Il semble que ce soit surtout sur la race indigène que nos efforts
doivent porter.
Outre les di verses fermes-modèles indigènes que la Société de
prévoyance va créer, c'est surtout sur la ferme d'élevage récem-
ment installée à Korhogo que l'on doit compter pour cette action.
Cet établissement dépend du service zootechnique de la colonie et
est dirigé par un vétérinaire. On pourrait discuter de savoir si un
agriculteur, pourtant qu'il ait eu des connaissances en élevage,
n'eût pas été mieux à sa tête, un vétérinaire (qu'en principe, les
animaux malades intéressent plus que les animaux sains) y
demeurant attaché, chargé en même temps de la surveillance sani-
taire de la région qui constituerait déjà pour lui un bien constant
souci. La question n'estpas oiseuse : le premier vétérinaire directeur,
d'un zèle et d'une activité admirables, partait, dès son premier rap-
port, du principe « qu'il n'existe pas deux zootech nies, l'une
européenne et l'autre coloniale, mais bien une seule et même pour
tous les pays et latitudes, et que, conséquemment. tout ce qui a été
démontré utile et efficace en quelque endroit que ce soit doit
immanquablement l'êtra partout ailleurs ». Et il faisait, en parti-
culier, application de ce principe pour la castration, projetant- de
ne laisser qu'un seul géniteur par troupeau d'effectif moyen.
Techniquement, il n' y a peut-être absolument rien là à objecter,
mais il viendra certainement à l'esprit de tout colonial d'expérience
qu'il serait pourtant prudent, en cette matière comme en tant
d'autres, de faire quelque part aux facteurs climat, région et men-
talité ethnique. Pour ne compter que le dernier, croit-on que l'in-
digène (surtout le Sénoufo nullement pasteur) arrivera rapidement
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