Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1932 01 décembre 1932
Description : 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31. 1932/12/01 (A25,N285)-1932/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55575489
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE: 25e Année. N° 285. Décembre 1932.
- .......... Page(s) .......... 1824
- Chronique cinématographique, Bibliographie, Statistiques, etc...(Voir sommaire détaillé, p. 1759)
- SOMMAIRE DETAILLE: 25e Année. N° 285 Décembre 1932.
- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1851
- .......... Page(s) .......... 1854
- Statistiques. - Rapports:
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 1869
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1871
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 1877
- .......... Page(s) .......... 1878
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 1879
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1880
- .......... Page(s) .......... 1890
ÉTUDES GÉNÉRALES • 1815
décidé. Quelquefois môme, il faUt demander au lamido TaUto-
risation? Chaque habitant prévenu gare alors ses troupeaux et
préserve ses plantations en fauchant avec soin un petit cordon
protecteur et en maintenant ce pare-feu parfaitement balayé.
En certaines régions, on organise à frais communs un tel
pare-feu, en pleine brousse, à la frontière des étendues attri-
buées aux villages respectifs afin de laisser à chacun la possi-
bilité de brûler à la date qu'il désire. Le contre-feu aussi n'est
pas ignoré des indigènes et ils s'en servent un peu.
On voit par tous ces exemples que la protection contre le feu
a"étendues déterminées est parfaitement possible. Si on n'a pas
pu Tobtertir jusqu'ici lorsqu'on Ta tentée, c'est donc que Ton
s'est heUrtô à des intérêts puissants. Il y a eii effet plusieurs
raisons de brûler la brousse chaque année.
1° Pour assurer sa sécurité contre les attaques soit de
fauves, soit de bandits — Gela près des villages et le long des
pistes.
2° Pour se protéger contre les animaux nuisibles (serpents,
insectes, etc.) — Cela près des villages.
3° Pour amener la protection de ses habitations contre l'in-
cendie — Toujours près des villages.
4° Pour permettre la circulation en brousse — Cela le long
des pistes et, pour les chasseurs, dans tout le pays.
5° Pour défricher. Sur les terrains de culture.
6° PoUr fournir une bonne herbe tendre au bétail — Dans
toutes les étendues pâtu-rées.
7° Pour chasser; car on ne peut voir et poursuivre le gibier
que lorsque les herbes sont brûlées.
8° Enfin par coutume ancestrale.
Notons encore comme cause de feu, les incendies naturels
provoqués par la foudre et les accidents ; spécialement les feux
niai éteints des voyageurs, etc.
De cette récapitulation, il résulte qu'en certaines circons-
tances le feil a une véritable utilité ; l'interdire totalement lése-
rait quantité d'intérêts. Or, tant que les intérêts économiques
de toutes sortes résultant des feux de brousse seront plus forts
que ses inconvénients, il n'y.a pas à intervenir contre cette
pratique.
Nous voyons, dès lors, qu'il est impossible d'empêcher les
feux aux environs des villages, dans les propriétés de culture
et le long des pistes.
décidé. Quelquefois môme, il faUt demander au lamido TaUto-
risation? Chaque habitant prévenu gare alors ses troupeaux et
préserve ses plantations en fauchant avec soin un petit cordon
protecteur et en maintenant ce pare-feu parfaitement balayé.
En certaines régions, on organise à frais communs un tel
pare-feu, en pleine brousse, à la frontière des étendues attri-
buées aux villages respectifs afin de laisser à chacun la possi-
bilité de brûler à la date qu'il désire. Le contre-feu aussi n'est
pas ignoré des indigènes et ils s'en servent un peu.
On voit par tous ces exemples que la protection contre le feu
a"étendues déterminées est parfaitement possible. Si on n'a pas
pu Tobtertir jusqu'ici lorsqu'on Ta tentée, c'est donc que Ton
s'est heUrtô à des intérêts puissants. Il y a eii effet plusieurs
raisons de brûler la brousse chaque année.
1° Pour assurer sa sécurité contre les attaques soit de
fauves, soit de bandits — Gela près des villages et le long des
pistes.
2° Pour se protéger contre les animaux nuisibles (serpents,
insectes, etc.) — Cela près des villages.
3° Pour amener la protection de ses habitations contre l'in-
cendie — Toujours près des villages.
4° Pour permettre la circulation en brousse — Cela le long
des pistes et, pour les chasseurs, dans tout le pays.
5° Pour défricher. Sur les terrains de culture.
6° PoUr fournir une bonne herbe tendre au bétail — Dans
toutes les étendues pâtu-rées.
7° Pour chasser; car on ne peut voir et poursuivre le gibier
que lorsque les herbes sont brûlées.
8° Enfin par coutume ancestrale.
Notons encore comme cause de feu, les incendies naturels
provoqués par la foudre et les accidents ; spécialement les feux
niai éteints des voyageurs, etc.
De cette récapitulation, il résulte qu'en certaines circons-
tances le feil a une véritable utilité ; l'interdire totalement lése-
rait quantité d'intérêts. Or, tant que les intérêts économiques
de toutes sortes résultant des feux de brousse seront plus forts
que ses inconvénients, il n'y.a pas à intervenir contre cette
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Nous voyons, dès lors, qu'il est impossible d'empêcher les
feux aux environs des villages, dans les propriétés de culture
et le long des pistes.
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