INFORMATIONS 515
spéciaux et par conséquent sans frais aucuns. Tels sont le
«méné», le «lamy», le «touloucouma», le «pourglière».
-Les graines de ces plantes sont utilisées en partie infime
par les indigènes pour divers usages, mais ne sont rationnel-
lement cueillies en aucune région.
On a commencé .dans une usine installée à Konakry d'inté
rossantes expériences.
Le rendement obtenu a été de 30 et 40 p.100 d'huiles et
de graisses. Les tourteaux provenant de ces triturations ont
été cédés aux planteurs qui ont pu constater notamment,
d'excellents résultats, obtpnus dans les plantations de bana-
niers avec les tourteaux de «méné».
Il faudrait que ces expériences soient reprises. Il n'est pas
douteux que les plantes dont il s'agit et dont la teneur en
huile et graisse est si importante prennent dans l'avenir la
place qui leur revient parmi les plantes productrices de
matières grasses.
(u Exportateur français. )
L'apiculture en Guinée française.
L'administration locale de la Guinée fait depuis quelques
années un effort méritoire pour favoriser l'apiculture. Elle se
heurte aux habitudes des indigènes qui, en vertu de la loi du
moindre effort, se contentent de mettre le teu aux ruches rudi-
mentaircs en paille qu'ils fabriquent eux-mêmes, pour s'emparer
des gâteaux de miel.
Des modèles de ruches ont été répandus dans la colonie, des
conseils pour la récolte du miel par des métl. odes moins barba-
res, permettant de ne pas troubler la vie des abeilles, ont été
prodigués aux indigènes.
Ces efforts n'ont pas été vains, puisque l'importation de la
cire de Guinée qui étant, en 1910, de 28 tonnes seulement, a
atteint 213 tonnes en 1917 et s'est maintenue aux environs de
200 tonnes les années suivantes
Les statistiques "douanières pour 1920 accusent, pour les trois
premiers trimestres, une exportation de 75 tonnes seulement,
représentant une valeur de près de 400 030 francs. Il est proba-
ble que le déficit qui s'est ainsi produit l'an dernier est purement
accidentel et que la production de la cire en Guinée, loin de per-
dre son importance, augmentera au contraire progressivement.
spéciaux et par conséquent sans frais aucuns. Tels sont le
«méné», le «lamy», le «touloucouma», le «pourglière».
-Les graines de ces plantes sont utilisées en partie infime
par les indigènes pour divers usages, mais ne sont rationnel-
lement cueillies en aucune région.
On a commencé .dans une usine installée à Konakry d'inté
rossantes expériences.
Le rendement obtenu a été de 30 et 40 p.100 d'huiles et
de graisses. Les tourteaux provenant de ces triturations ont
été cédés aux planteurs qui ont pu constater notamment,
d'excellents résultats, obtpnus dans les plantations de bana-
niers avec les tourteaux de «méné».
Il faudrait que ces expériences soient reprises. Il n'est pas
douteux que les plantes dont il s'agit et dont la teneur en
huile et graisse est si importante prennent dans l'avenir la
place qui leur revient parmi les plantes productrices de
matières grasses.
(u Exportateur français. )
L'apiculture en Guinée française.
L'administration locale de la Guinée fait depuis quelques
années un effort méritoire pour favoriser l'apiculture. Elle se
heurte aux habitudes des indigènes qui, en vertu de la loi du
moindre effort, se contentent de mettre le teu aux ruches rudi-
mentaircs en paille qu'ils fabriquent eux-mêmes, pour s'emparer
des gâteaux de miel.
Des modèles de ruches ont été répandus dans la colonie, des
conseils pour la récolte du miel par des métl. odes moins barba-
res, permettant de ne pas troubler la vie des abeilles, ont été
prodigués aux indigènes.
Ces efforts n'ont pas été vains, puisque l'importation de la
cire de Guinée qui étant, en 1910, de 28 tonnes seulement, a
atteint 213 tonnes en 1917 et s'est maintenue aux environs de
200 tonnes les années suivantes
Les statistiques "douanières pour 1920 accusent, pour les trois
premiers trimestres, une exportation de 75 tonnes seulement,
représentant une valeur de près de 400 030 francs. Il est proba-
ble que le déficit qui s'est ainsi produit l'an dernier est purement
accidentel et que la production de la cire en Guinée, loin de per-
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