290 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Note de M. de Barthélemy sur la réglementation
de la chasse en Indochine.
La note de M. le marquis DE BARTHÉLEMY sur la chasse en
Indochine, faisant suite, dans l'ordre, aux rapports ci-dessus,
de M. Guillaume VASSE, nous procèderons dès maintenant, à
l'analyse de ladite note :
Aucune réglementation cynégétique n'existe en Indochine.
Seul, un essai dé règlement local a été tenté au Tonkin en
vue d'une application aux régions peuplées et aux abord des
villes.
La chasse des grands animaux n'a pas, jusqu'ici, préoccupé
l'administration.
Non seulement l'indigène indochinois, exception faite du
Cambodgien et du Laotien, n'est pas chasseur, mais il néglige
même de chercher à se débarrasser des animaux nuisibles.
La mentalité des indigènes, voire celle des colons, estime
M. DE BARTHÉLÉMY, auquel on peut par contre opposer les résul-
tats obtenus dans leurs colonies par les étrangers, sera un
obstacle à l'application d'une réglementation quelconque.
Il existe, il est vrai, en Indochine, d'après l'auteur de cette
note, de beaux territoires de chasse.
Mais les conditions de la cynégétique sont encore mal con-
nues là-bas.
Cette mentalité, généralisée dans notre possession d'Extrême-
Orient, serait la raison principale ayant empêché jusqu'ici
l'administration de s'occuper de la chose,
M. DE BARTHÉLEMY n'est pas opposé à ce qu'une réglementa-
tion cynégétique soit introduite en Indochine; mais il demande
que, en raison du caractère disparate et du statut actuel des
races qui l'habitent, cette mesure soit prise avec ménagement
et progressivement, Il reconnaît, au demeurant, que la destruc-
tion impitoyable est la règle commune chez tous ceux de ses
compatriotes qu'il appelle des « porteurs de carabines » lesquels
trouvent généralement l'administration favorable à leurs agis-
sements. Ainsi l'on cite le cas de primes payées pour la destruc-
tion des éléphants, sous prétexte de protéger contre leurs
dépradations les lignes télégraphiques.
M. DE BARTHÉLEMY se départit toutefois de sa réserve, en ce
qui concerne l'éléphant, Il demande formellement la réglemen-
Note de M. de Barthélemy sur la réglementation
de la chasse en Indochine.
La note de M. le marquis DE BARTHÉLEMY sur la chasse en
Indochine, faisant suite, dans l'ordre, aux rapports ci-dessus,
de M. Guillaume VASSE, nous procèderons dès maintenant, à
l'analyse de ladite note :
Aucune réglementation cynégétique n'existe en Indochine.
Seul, un essai dé règlement local a été tenté au Tonkin en
vue d'une application aux régions peuplées et aux abord des
villes.
La chasse des grands animaux n'a pas, jusqu'ici, préoccupé
l'administration.
Non seulement l'indigène indochinois, exception faite du
Cambodgien et du Laotien, n'est pas chasseur, mais il néglige
même de chercher à se débarrasser des animaux nuisibles.
La mentalité des indigènes, voire celle des colons, estime
M. DE BARTHÉLÉMY, auquel on peut par contre opposer les résul-
tats obtenus dans leurs colonies par les étrangers, sera un
obstacle à l'application d'une réglementation quelconque.
Il existe, il est vrai, en Indochine, d'après l'auteur de cette
note, de beaux territoires de chasse.
Mais les conditions de la cynégétique sont encore mal con-
nues là-bas.
Cette mentalité, généralisée dans notre possession d'Extrême-
Orient, serait la raison principale ayant empêché jusqu'ici
l'administration de s'occuper de la chose,
M. DE BARTHÉLEMY n'est pas opposé à ce qu'une réglementa-
tion cynégétique soit introduite en Indochine; mais il demande
que, en raison du caractère disparate et du statut actuel des
races qui l'habitent, cette mesure soit prise avec ménagement
et progressivement, Il reconnaît, au demeurant, que la destruc-
tion impitoyable est la règle commune chez tous ceux de ses
compatriotes qu'il appelle des « porteurs de carabines » lesquels
trouvent généralement l'administration favorable à leurs agis-
sements. Ainsi l'on cite le cas de primes payées pour la destruc-
tion des éléphants, sous prétexte de protéger contre leurs
dépradations les lignes télégraphiques.
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qui concerne l'éléphant, Il demande formellement la réglemen-
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