Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
426 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
que poursuivent en ce moment nos aviateurs militaires des troupes coloniales et que va faciliter l'organisation des centres de Bamba et Tin Zaouataen.
L'aviation coloniale restera-t-elle militaire? Il est évident que non, témoin le succès des services Toulouse-Maroc, que va com- pléter un service Avignon-Alger, et la réussite de la Compagnie aérienne de la Guyane, qui a organisé dans la Guyane française, un service d'aviation civile qui facilite très puissamment l'exploi- tation des placers guyanais. La Compagnie guyanaise projette la création, dit-on, d'un service d'hydravions avec les Antilles françaises. Demain, nous verrons surgir d'autres Sociétés d'avia- tion coloniale : à toutes on peut assurer le succès. Il y a là un champ d'activité qui intéresse nos constructeurs, nos colons, nos pouvoirs publics.
(La Traction moderne.)
De nouvelles unités fluviales.
Les Messageries fluviales de Cochinchine viennent de rece- voir les éléments d'un navire de tourisme de 700 tonnes destiné aux voyages d'Angkor.
Deux autres navires vont également arriver : le Louis-Blanchet et le Jules-Rueff, construits par les forges et chantiers de Provence: ils jaugent 750 tonnes et ont donné aux essais une vitesse moyenne de 11 nœuds.
(Exportateur.)
Routes de Cochinchine.
L'est et le nord de la Cochinchine sont accessibles assez faci- lement aux transports rapides. Il n'en est de même ni pour l'orient, ni pour le sud. Ces régions possèdent de nombreux cours d'eau, et on se résigne à n'utiliser que les voies fluviales ; il en résulte une perte de temps à cause des méandres et des marées. En réalité, les voies fluviales de Cochinchine ne sont bonnes que pour le convoi des paddys et marchandises lourdes; on ne peut y songer pour les passagers et pour les transports rapides.
La première route à faire sera celle de Mytho à Vinh-Long
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