398 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de Tombouctou, par les salines créées sur le rivage de la mer,
près de Saint-Louis (Sénégal) et dans l'estuaire du Saloum et,
pour la majeure partie, par les sels d'importation européenne.
Avant la guerre, l'Afrique occidentale française recevait
surtout des sels de Roumanie. En 1919, il a été importé dans
ces conditions 10.539 tonnes.
Il serait désirable que la Métropole profitât des difficultés
actuelles de transport dans l'Europe orientale pour écouler en
Afrique occidentale française le sel indispensable à ce pays,
et, notamment, celui recueilli dans la région de Château-Salins.
Dans le premier trimestre 120, il a été importé, rien qu'au
Dahomey, 1.244 tonnes de sel valant 320.000 francs.
(L'Exportateur français.)
Afrique occidentale.
LES EXPORTATIONS D'ACAJOU DE LA COTE D'IVOIRE
Les exportations d'acajou au cours de l'année 1920, sur la
Côte d'Ivoire, ont continué à augmenter et ont atteint pour la
période comprise entre te 1er janvier et fin novembre dernier,
près de 50.000 mètres cubes contre 33.000 pour la période cor-
respondante de 1919..
La crise commerciale avait encore peu atteint fin 1920, les
bois précieux, écoulés pour la majeure partie, en Amérique et
en Angleterre. La baisse qui se dessinait depuis octobre, s'est
accentuée rapidement en janvier, et les cours de l'acajou sont
tombés à Bassam, de 800 à 400 francs la tonne. Ils peuvent très
bien remonter à 600 et 700 francs. L'abaissement des frêts doit
normalement contribuer à cette hausse.
Les exploitants malgré la hausse des salaires, le renchéris-
sement des denrées, les taxes élevées qui les frappent pourront
cette année encore, réaliser des bénéfices qui leur permettront
de donner de l'extension à leur industrie. Les exportations vopt
très probablement continuer leur mouvement ascendant.
(Dépêche coloniale.)
Le cheptel guinéen.
Le cheptel guinéen possède de nombreuses richesses et,
parmi celles qui doivent le plus retenir l'attention, un cheptel
fort important et susceptible d'un accroissement considérable.
de Tombouctou, par les salines créées sur le rivage de la mer,
près de Saint-Louis (Sénégal) et dans l'estuaire du Saloum et,
pour la majeure partie, par les sels d'importation européenne.
Avant la guerre, l'Afrique occidentale française recevait
surtout des sels de Roumanie. En 1919, il a été importé dans
ces conditions 10.539 tonnes.
Il serait désirable que la Métropole profitât des difficultés
actuelles de transport dans l'Europe orientale pour écouler en
Afrique occidentale française le sel indispensable à ce pays,
et, notamment, celui recueilli dans la région de Château-Salins.
Dans le premier trimestre 120, il a été importé, rien qu'au
Dahomey, 1.244 tonnes de sel valant 320.000 francs.
(L'Exportateur français.)
Afrique occidentale.
LES EXPORTATIONS D'ACAJOU DE LA COTE D'IVOIRE
Les exportations d'acajou au cours de l'année 1920, sur la
Côte d'Ivoire, ont continué à augmenter et ont atteint pour la
période comprise entre te 1er janvier et fin novembre dernier,
près de 50.000 mètres cubes contre 33.000 pour la période cor-
respondante de 1919..
La crise commerciale avait encore peu atteint fin 1920, les
bois précieux, écoulés pour la majeure partie, en Amérique et
en Angleterre. La baisse qui se dessinait depuis octobre, s'est
accentuée rapidement en janvier, et les cours de l'acajou sont
tombés à Bassam, de 800 à 400 francs la tonne. Ils peuvent très
bien remonter à 600 et 700 francs. L'abaissement des frêts doit
normalement contribuer à cette hausse.
Les exploitants malgré la hausse des salaires, le renchéris-
sement des denrées, les taxes élevées qui les frappent pourront
cette année encore, réaliser des bénéfices qui leur permettront
de donner de l'extension à leur industrie. Les exportations vopt
très probablement continuer leur mouvement ascendant.
(Dépêche coloniale.)
Le cheptel guinéen.
Le cheptel guinéen possède de nombreuses richesses et,
parmi celles qui doivent le plus retenir l'attention, un cheptel
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