ÉTRANGER 191
L'alliance économique franco-belge
et la question coloniale.
Les capitalistes belges ont en Cochinchine des plantations de
caoutchouc fort importantes. Celles-ci promettent d'être très
prospères en raison du grand rendement donné par les terres
rouges de cette contrée, des facilités d'organisation du travail
et de la régularité de la saison sèche qui facilite l'entretien des
cultures. Ce ne sont du reste pas les seules entreprises belges
en colonies françaises aussi semble-t il que le moment est pro-
pice à l'heure où l'on songe, après un accord économique entre
nos deux pays de travailler aussi à une collaboration plus étroite
sur le terrain colonial.
La France a de très nombreuses colonies et elle ne dispose
pas d'un personnel suffisant pour procéder à leur mise en valeur
et surtout pour l'activer comme il faudrait. Elle aurait grand
intérêt à s'assurer le concours des Belges dont l'activité s'est
manifesté dans beaucoup de colonies étrangères. C'est là l'opinion
d'un spécialiste en matières coloniales, M. Adrien HALLET; les
Français trouveraient dans les Belges de bons amis qui certai-
nement travailleraient avec autant d'ardeur qu'eux-mêmes au
développement de l'influence de la culture française dans leurs
colonies.
Nous n'avons pas de tendance à développer dans les colonies
étrangères une action politique propre et rien ne s'oppose à ce
que nous devenions pour nos alliés militaires des collaborateurs
précieux.
(Le Messager de Bruxelles.)
La main d'oeuvre indigène
sur la côte occidentale d'Afrique.
Dans son commentaire sur l'état du marché ouest-africain,
l'African World expose que la question de la main-d'œuvre indi-
gène sur la côte Ouest offre les mêmes difficultés que dans le
Rand. L'activité qui s'est manifestée dans le commerce du cacao
et des arachides a eu des conséquences fâcheuses sur le recru-
tement des travailleurs noirs pour les mines, et la crise s'est fait
sentir un peu partout dans ces exploitations. Il est un fait, c'est
que le travail dans les mines est loin d'offrir la même attraction
que le travail en plein air dans les exploitations agricoles.
L'alliance économique franco-belge
et la question coloniale.
Les capitalistes belges ont en Cochinchine des plantations de
caoutchouc fort importantes. Celles-ci promettent d'être très
prospères en raison du grand rendement donné par les terres
rouges de cette contrée, des facilités d'organisation du travail
et de la régularité de la saison sèche qui facilite l'entretien des
cultures. Ce ne sont du reste pas les seules entreprises belges
en colonies françaises aussi semble-t il que le moment est pro-
pice à l'heure où l'on songe, après un accord économique entre
nos deux pays de travailler aussi à une collaboration plus étroite
sur le terrain colonial.
La France a de très nombreuses colonies et elle ne dispose
pas d'un personnel suffisant pour procéder à leur mise en valeur
et surtout pour l'activer comme il faudrait. Elle aurait grand
intérêt à s'assurer le concours des Belges dont l'activité s'est
manifesté dans beaucoup de colonies étrangères. C'est là l'opinion
d'un spécialiste en matières coloniales, M. Adrien HALLET; les
Français trouveraient dans les Belges de bons amis qui certai-
nement travailleraient avec autant d'ardeur qu'eux-mêmes au
développement de l'influence de la culture française dans leurs
colonies.
Nous n'avons pas de tendance à développer dans les colonies
étrangères une action politique propre et rien ne s'oppose à ce
que nous devenions pour nos alliés militaires des collaborateurs
précieux.
(Le Messager de Bruxelles.)
La main d'oeuvre indigène
sur la côte occidentale d'Afrique.
Dans son commentaire sur l'état du marché ouest-africain,
l'African World expose que la question de la main-d'œuvre indi-
gène sur la côte Ouest offre les mêmes difficultés que dans le
Rand. L'activité qui s'est manifestée dans le commerce du cacao
et des arachides a eu des conséquences fâcheuses sur le recru-
tement des travailleurs noirs pour les mines, et la crise s'est fait
sentir un peu partout dans ces exploitations. Il est un fait, c'est
que le travail dans les mines est loin d'offrir la même attraction
que le travail en plein air dans les exploitations agricoles.
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