ÉTRANGER 189
eu premier lieu l'installation de travaux hydrauliques pouvant
livrer l'électricité en grand.
= Le charbon que dunne Ombilin, Poeloe Laout et Lematang
s'élevait en 1900 à 200.000 tonnes; ces mêmes mines dounent un
million de tonnes aujourd'hui. Inutile d'ajouter que les forêts
coloniales produisent des bois de toute espèces.
La foire de Bandoung , conclut l'orateur, a prouvé du reste que
les Indes néerlandaises sont réellement en voie de devenir un
état industriel.
(Dépêche coloniale, 10 décembre 1920.)
Savons.
La concurrence anglaise a presque complètement enlevé l'im-
portant débouché des colonies françaises de l'Afrique occiden-
tale française pour la « savonnerie », qui était tenu jusqu'ici par
l'industrie marseillaise.
L'Angleterre, en outre de la plupart des savons de parfumerie,
a importé, en 1919, au Sénégal, 2.900.000 kilos de savons, con-
tre 625.000 kilos de savons venus de France.
(L'Essor colonial, novembre 1920. )
Le commerce français au Libéria.
Les articles français sont presque ignorés dans l'Etat de Li-
béria, alors que la colonie anglaise de Gambie, un peu plus au
Nord, les recherche. Certains Libériens croient que la France ne
consomme, comme eux, que des pioduits américains ou anglais!
Une des raisons en est l'impossibilité pour nous d'avoir du fret
pour ce pays. Le département français du commerce s'entend
avec celui de la marine marchande, pour porter remède à cet état
de choses. D'une part, les grosses maisons françaises des colonies
voisines pourraient tenter de commercer en Libéria comme les
maisons anglaises D'autre part, une succursale d'un de nos grands
magasins de nouveautés y serait l'objet d'une vive curiosité, pré-
lude d'affaires probables.
(Dépêche coloniale, 14 décembre 1920. )
Progrès à réaliser au Libéria
Ce qui manque au Libéria, c'est tout d'abord une grande route
accessible aux automobiles pour relier Monrovia aux autres cen-
tres de population. S'il était nécessaire pour rentrer dans les frais
eu premier lieu l'installation de travaux hydrauliques pouvant
livrer l'électricité en grand.
= Le charbon que dunne Ombilin, Poeloe Laout et Lematang
s'élevait en 1900 à 200.000 tonnes; ces mêmes mines dounent un
million de tonnes aujourd'hui. Inutile d'ajouter que les forêts
coloniales produisent des bois de toute espèces.
La foire de Bandoung , conclut l'orateur, a prouvé du reste que
les Indes néerlandaises sont réellement en voie de devenir un
état industriel.
(Dépêche coloniale, 10 décembre 1920.)
Savons.
La concurrence anglaise a presque complètement enlevé l'im-
portant débouché des colonies françaises de l'Afrique occiden-
tale française pour la « savonnerie », qui était tenu jusqu'ici par
l'industrie marseillaise.
L'Angleterre, en outre de la plupart des savons de parfumerie,
a importé, en 1919, au Sénégal, 2.900.000 kilos de savons, con-
tre 625.000 kilos de savons venus de France.
(L'Essor colonial, novembre 1920. )
Le commerce français au Libéria.
Les articles français sont presque ignorés dans l'Etat de Li-
béria, alors que la colonie anglaise de Gambie, un peu plus au
Nord, les recherche. Certains Libériens croient que la France ne
consomme, comme eux, que des pioduits américains ou anglais!
Une des raisons en est l'impossibilité pour nous d'avoir du fret
pour ce pays. Le département français du commerce s'entend
avec celui de la marine marchande, pour porter remède à cet état
de choses. D'une part, les grosses maisons françaises des colonies
voisines pourraient tenter de commercer en Libéria comme les
maisons anglaises D'autre part, une succursale d'un de nos grands
magasins de nouveautés y serait l'objet d'une vive curiosité, pré-
lude d'affaires probables.
(Dépêche coloniale, 14 décembre 1920. )
Progrès à réaliser au Libéria
Ce qui manque au Libéria, c'est tout d'abord une grande route
accessible aux automobiles pour relier Monrovia aux autres cen-
tres de population. S'il était nécessaire pour rentrer dans les frais
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