RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 153
Le commerce du poisson en Afrique occidentale française.
Le commerce du poisson sec ou salé en Afrique occidentale
française est susceptible de procurer des bénéfices intéressants.
Le poisson sec provenant de Port-Etienne (Mauritanie) a été
traité au cours de 270 francs la tonne.
D'autre part, la Compagnie écossaise de pêche qui travaillait,
avant la guerre, sur les côtes de la Nigéria anglaise, a renoncé à
reprendre ses opérations, en raison des résultats très encoura-
geants qu'elle obtient, par ailleurs, dans la Mer du Nord. Il y a
donc, pour nos pêcheries, un marché très important à prendre
dans les diverses colonies étrangères de l'Ouest africain.
(L 'Essor colonial, novembre 1920.)
Le coton en Afrique occidentale.
A la suite de la baisse des prix du coton on s'est inquiété
dans certains milieux industriels de la situation de la culture
du coton, entreprise dans nos colonies, en Indochine comme
daus l'Afrique occidentale française.
Pour parler plus particulièrement de cette dernière, elle n'a
pas encore produit des quantités bien appréciables de coton,
malgré les efforts qui ont été accomplis, mais dans l'état actuel
des choses, on connaîtra, du moins, les conditions auxquelles la
culture cotonnière peut s'étendre en ces régions.
C'est en 1903 que le Syndicat général de l'industrie coton-
inière fondait une Association cotonnière coloniale où dominait
l'élément industriel et dont le programme « comportait toute
action en vue de créer des centres d'achat et d'égrenage,de déve-
lopper la culture du cotonnier et d'intervenir auprès des pouvoirs
publics pour {l'extension des voies de communication ». Cette
Association ne tarda pas à être subventionnée par l'Etat.
Des essais ont été immédiatement entrepris et poursuivis
surtout au Dahomey, au Soudan et à la Côte d'Ivoire, mais déjà,
antérieurement à la création de 1 Association c.otonnière colo-
niale, on obtenait quelques petites productions dans certaines
régions.
En 1906,la production était de 220 balles de 250 kilos, en pro-
venance exclusive du Dahomey; en 1909, l'Afrique occidentale
française produisait 601 balles provenant partie du Dahomey,
partie du Soudan; en 1912,714 balles;en 1913,1.044 balles, la
Côte d'Ivoire s'ajoutant comme producteur au Dahomey et au
Soudan; en 1914,1.058 balles.
Le commerce du poisson en Afrique occidentale française.
Le commerce du poisson sec ou salé en Afrique occidentale
française est susceptible de procurer des bénéfices intéressants.
Le poisson sec provenant de Port-Etienne (Mauritanie) a été
traité au cours de 270 francs la tonne.
D'autre part, la Compagnie écossaise de pêche qui travaillait,
avant la guerre, sur les côtes de la Nigéria anglaise, a renoncé à
reprendre ses opérations, en raison des résultats très encoura-
geants qu'elle obtient, par ailleurs, dans la Mer du Nord. Il y a
donc, pour nos pêcheries, un marché très important à prendre
dans les diverses colonies étrangères de l'Ouest africain.
(L 'Essor colonial, novembre 1920.)
Le coton en Afrique occidentale.
A la suite de la baisse des prix du coton on s'est inquiété
dans certains milieux industriels de la situation de la culture
du coton, entreprise dans nos colonies, en Indochine comme
daus l'Afrique occidentale française.
Pour parler plus particulièrement de cette dernière, elle n'a
pas encore produit des quantités bien appréciables de coton,
malgré les efforts qui ont été accomplis, mais dans l'état actuel
des choses, on connaîtra, du moins, les conditions auxquelles la
culture cotonnière peut s'étendre en ces régions.
C'est en 1903 que le Syndicat général de l'industrie coton-
inière fondait une Association cotonnière coloniale où dominait
l'élément industriel et dont le programme « comportait toute
action en vue de créer des centres d'achat et d'égrenage,de déve-
lopper la culture du cotonnier et d'intervenir auprès des pouvoirs
publics pour {l'extension des voies de communication ». Cette
Association ne tarda pas à être subventionnée par l'Etat.
Des essais ont été immédiatement entrepris et poursuivis
surtout au Dahomey, au Soudan et à la Côte d'Ivoire, mais déjà,
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niale, on obtenait quelques petites productions dans certaines
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venance exclusive du Dahomey; en 1909, l'Afrique occidentale
française produisait 601 balles provenant partie du Dahomey,
partie du Soudan; en 1912,714 balles;en 1913,1.044 balles, la
Côte d'Ivoire s'ajoutant comme producteur au Dahomey et au
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