Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1930 01 décembre 1930
Description : 1930/12/01 (A23,N262)-1930/12/31. 1930/12/01 (A23,N262)-1930/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474900f
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 1195
- Statistiques - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 1209
- .......... Page(s) .......... 1210
- .......... Page(s) .......... 1213
- .......... Page(s) .......... 1215
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1220
- .......... Page(s) .......... 1222
- .......... Page(s) .......... 1224
1028 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
côté d'un centre médical pourvu d'une élite de praticiens et de
spécialistes, le centre directeur et de liaison de tous les orga
nismes de la médecine préventive et sociale.
Ainsi que M. le sous-secrétaire d'.État DELMONT l'a si
éloquemment exprimé à la tribune du Parlement, la volonté du
Gouvernement, à laquelle je ne doute pas que vous vous
associiez, est de faire pénétrer chez l'habitant « jusqu'au fond
du pays », — par l'intermédiaire d'un corps d'exécutants SPCC
lisé., hygiénistes et infirmières, — ces notions élémentaires 1ul
tuent dans le germe les maladies sociales, réduisent la mori
natalité et préservent ainsi la personnalité, en qualité coUlllle
en quantité.
Vous aurez d'autant plus à cœur, Messieurs, d'encourager le
développement de cette « trame » sanitaire et des éléments de
secours de toute nature qu'elle doit comporter, — œuvres de
distribution de vêtements, gouttes de lait, pouponnières, - qlle
vous aurez le sentiment de ne pas suivre une action isolée, que,
travaillant dans une homogénéité parfaite avec les groupement8
de même nature des autres colonies, vous saurez participer aU"
bienfaits de la colonisation lmnnnitaire de la France.
Cette action concertée s'entend, du reste, d'une technique
enrichie par les apports incessants de la science médicale,
vers laquelle pourront être dirigés, sur place, les cerveaux de la
jPune génération.
L'élite que nous voulons ainsi former ne s'arrê..era pas at1
vaines timidités et au septieisme décevant des pessimistes. Sur
la trace de leurs brillants aînés de la science et de l'art, soit a11
cours de P. C. N. que l'Administration se propose d'ouvrir des
1031, soit pendant les trois premières années d'enseignelllent
théorique, pratique et clinique à l'École de médecine de Fort-de"
France, ils recueilleront, au sein de la famille, au sein même de
leur petite Patrie, les enseignements qui leur permettront d'allier
à la logique du savoir la plus digne philosophie sociale.
C'est donc, à partir d'un noyau utilitaire, l'acheminement vers
la réalisation d'un idéal élevé, de vos aspirations essentielles,
dont je suis sur de donner la plus fidèle interprétation, en pro'
c'amant, par la voix autorisée du Sous-Secrétaire d'État des
Colonies, que « dans cette partie du monde qui regarde toujours
la France avec tant de dévouement et d'affection » , l'École prC'
paratoire de médecine, demain École de plein exercice, « sera
côté d'un centre médical pourvu d'une élite de praticiens et de
spécialistes, le centre directeur et de liaison de tous les orga
nismes de la médecine préventive et sociale.
Ainsi que M. le sous-secrétaire d'.État DELMONT l'a si
éloquemment exprimé à la tribune du Parlement, la volonté du
Gouvernement, à laquelle je ne doute pas que vous vous
associiez, est de faire pénétrer chez l'habitant « jusqu'au fond
du pays », — par l'intermédiaire d'un corps d'exécutants SPCC
lisé., hygiénistes et infirmières, — ces notions élémentaires 1ul
tuent dans le germe les maladies sociales, réduisent la mori
natalité et préservent ainsi la personnalité, en qualité coUlllle
en quantité.
Vous aurez d'autant plus à cœur, Messieurs, d'encourager le
développement de cette « trame » sanitaire et des éléments de
secours de toute nature qu'elle doit comporter, — œuvres de
distribution de vêtements, gouttes de lait, pouponnières, - qlle
vous aurez le sentiment de ne pas suivre une action isolée, que,
travaillant dans une homogénéité parfaite avec les groupement8
de même nature des autres colonies, vous saurez participer aU"
bienfaits de la colonisation lmnnnitaire de la France.
Cette action concertée s'entend, du reste, d'une technique
enrichie par les apports incessants de la science médicale,
vers laquelle pourront être dirigés, sur place, les cerveaux de la
jPune génération.
L'élite que nous voulons ainsi former ne s'arrê..era pas at1
vaines timidités et au septieisme décevant des pessimistes. Sur
la trace de leurs brillants aînés de la science et de l'art, soit a11
cours de P. C. N. que l'Administration se propose d'ouvrir des
1031, soit pendant les trois premières années d'enseignelllent
théorique, pratique et clinique à l'École de médecine de Fort-de"
France, ils recueilleront, au sein de la famille, au sein même de
leur petite Patrie, les enseignements qui leur permettront d'allier
à la logique du savoir la plus digne philosophie sociale.
C'est donc, à partir d'un noyau utilitaire, l'acheminement vers
la réalisation d'un idéal élevé, de vos aspirations essentielles,
dont je suis sur de donner la plus fidèle interprétation, en pro'
c'amant, par la voix autorisée du Sous-Secrétaire d'État des
Colonies, que « dans cette partie du monde qui regarde toujours
la France avec tant de dévouement et d'affection » , l'École prC'
paratoire de médecine, demain École de plein exercice, « sera
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