entre des bois dont les appellations commerciales sont assez similaires.
Ces éléments retranchés, le nombre des bois d'œum'e présentés n'est plus aussi élevé et, si l'on estime que la moitié au moins de ces bois restera recherchée surtout pour Vébènisterie et la menuiserie de luxe, que parmi les autres, ii en.est qui sont utilisés pour des usages spéciaux, tonnellerie par exemple, ceux qui sont préconisés pour le déroulage, la menuiserie courante, la moulure, le parquet et la charpente spéciale restent en réalité assespeu nombreux. La pluparl sont déjà importés en quantités appréciables.
Ceum qui ne sont pas importés couramment sont, parmi les'esscnces connues et de bonne qualité, 'les plus abondantes dans les peuple-' ments; leur importdtion pourrait donc, si elle était organisée, prendre une ampleur rapide et intéressante et il convenait d'en faire état.
J. M.
NOTA. — Les indications d'ordre morphologique et botanique .portées sur les fiches provisoires ont .été rédigées d'après les travaux des forestiers, botanistes, chefs de missions de prospection qui ont parcouru les forêts coloniales (Lecomte.
Chevalier, Bertin, Aubréville etc.).
La détermination des caractères physiques et mécaniques a été faite, pour la majeure partie des essences, au laboratoire du Service des Bois Coloniaux à Nogent-sur-Marne. Les cotes obtenues aux différents essais ont été publiées dans le Bulletin de l'Association « Colonies-Sciénces », par le Comité National des Bois-Coloniaux et font en outre l'objet d'un fascicule spécial (Essais physiques et mécaniques des bois coloniaux).
Les densités indiquées ont été prises 'à, une teneur de 15 ° ° d'eau, taux qui correspond à l'humidité moyenne du bois sec exposé à l'air libre, sous notre climat.
Les caractéristiques données sur les fiches provisoires pour le sciage au ruban eotit d'autre part approximatives. Sauf exceptions indiquées dans le texte, elles doivent être retenues exclusivement pour machines à grumes d'usage courant en France (masses de 28 à 38: volants de 110 à 120 c/m.).
Pour les grosses scies à grumes coloniales, de même que pour les machines plus petites d'atelier, les caractéristiquôs de sciage varient d'autant plus, surtout en ce qui concerne le pas, que les bois à débiter sont plus tendres.
Pour toutes précisions à ce suj et, de même que pour les conditions du travail des Bois Coloniaux, à la main et aux machiner, il sera utile de se reporter à.
l'ouvrage de' M. Pbtitpas « L'usinage des Bois Coloniaux ».
Il aurait été utile de joindre, pour faciliter au public l'identification des bois, des reproductions de coupes microgi'aphiques des,dilférentes essences dont l'emploi est préconisé. Cette addition aurait toutefois entraîné des frais assez élevés et aug- menté sensiblement le coût de cette publication.
Ces coupes ont néanmoins pour la plupart été faites. Le Service des Bois les conserve dans ses archives.
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