Presse et revues
42 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1935 01 mars 1935
Description : 1935/03/01 (A24,N207)-1935/03/31. 1935/03/01 (A24,N207)-1935/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474892b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
PRÉPARATION DU CAFÉ PAR VOIE HUMIDE. 73
fruits trop mûrs, dans les cellules desséchées les sucres ont dis-
paru, d'où moins bonne alimentation générale de certains mi-
crobes à leur début d'évolution, etc.
d. Volume des masses. — Plus une masse sera importante
(à part celles en petits récipients) et plus elle aura de chances de
donner une fermentation plus uniforme. Dans la fermentation
à sec, pendant les trois quarts de sa durée, nous sommes surtout
en présence de microorganismes travaillant aérobies, il faut en
tenir compte dans l'épaisseur de la masse. Un juste milieu corres-
pond à une masse de t o à 19 mètres cubes, soit sensiblement,
longueur : 5 mètres ; largeur : 2 mètres ; hauteur : de 1 à 1 m. 5 o
au maximum (selon la pente du fond).
e. Soleil. — Les cuves non protégées voient tous les microbes
et une partie des diastases de la surface détruits par l'action com-
binée du soleil et de la lumière. La couche superficielle se des-
sèche et certains grains ne seront pas nettoyés. Par contre il y a
un certain échauffement, qui se répercute de proche en proche
dans la masse, et favorise une plus grande activité des ferments
des couches sous-jacentes à la surface. Ceci dans la journée et
inversement dans la nuit.
f. Fruits altérés par maladies. — Il est à remarquer que la fer-
mentation est plus rapide quand la proportion de fruits malades
est très forte. Les lésions ont permis l'entrée et la multiplication
antérieure des microbes et ces fruits, pour la plupart ridés, ont
une surface portante plus développée, d'où meilleur ensemence-
ment.
g. Richesse des sols en potasse. — Nous avons également cons-
taté que plus les sols des plantations sont riches en potasse, plus
les rendements sont beaux en qualité et quantité, mais, plus
aussi la fermentation est de longue durée ; ces fruits étant vrai-
semblablement moins riches en pectinase. Toutefois, l'avantage
reste, sans conteste, à la belle récolte.
h. Altitude des plantations. — Les microbes qui constituent les
ensemencements par apport des fruits se développent générale-
ment beaucoup mieux sur les plantations de faibles altitudes où
les conditions réunies leur conviennent mieux (chaleur et humi-
fruits trop mûrs, dans les cellules desséchées les sucres ont dis-
paru, d'où moins bonne alimentation générale de certains mi-
crobes à leur début d'évolution, etc.
d. Volume des masses. — Plus une masse sera importante
(à part celles en petits récipients) et plus elle aura de chances de
donner une fermentation plus uniforme. Dans la fermentation
à sec, pendant les trois quarts de sa durée, nous sommes surtout
en présence de microorganismes travaillant aérobies, il faut en
tenir compte dans l'épaisseur de la masse. Un juste milieu corres-
pond à une masse de t o à 19 mètres cubes, soit sensiblement,
longueur : 5 mètres ; largeur : 2 mètres ; hauteur : de 1 à 1 m. 5 o
au maximum (selon la pente du fond).
e. Soleil. — Les cuves non protégées voient tous les microbes
et une partie des diastases de la surface détruits par l'action com-
binée du soleil et de la lumière. La couche superficielle se des-
sèche et certains grains ne seront pas nettoyés. Par contre il y a
un certain échauffement, qui se répercute de proche en proche
dans la masse, et favorise une plus grande activité des ferments
des couches sous-jacentes à la surface. Ceci dans la journée et
inversement dans la nuit.
f. Fruits altérés par maladies. — Il est à remarquer que la fer-
mentation est plus rapide quand la proportion de fruits malades
est très forte. Les lésions ont permis l'entrée et la multiplication
antérieure des microbes et ces fruits, pour la plupart ridés, ont
une surface portante plus développée, d'où meilleur ensemence-
ment.
g. Richesse des sols en potasse. — Nous avons également cons-
taté que plus les sols des plantations sont riches en potasse, plus
les rendements sont beaux en qualité et quantité, mais, plus
aussi la fermentation est de longue durée ; ces fruits étant vrai-
semblablement moins riches en pectinase. Toutefois, l'avantage
reste, sans conteste, à la belle récolte.
h. Altitude des plantations. — Les microbes qui constituent les
ensemencements par apport des fruits se développent générale-
ment beaucoup mieux sur les plantations de faibles altitudes où
les conditions réunies leur conviennent mieux (chaleur et humi-
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