Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (A24,N206)-1935/02/28. 1935/02/01 (A24,N206)-1935/02/28.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474891x
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
LE MOUVEMENT BANANIER EN GUYANE FRANÇAISE. 51
chimiques, en particulier de la potasse, qui semble manquer
en certains endroits.
L on trouve aussi des bancs de roches ou d'argiles latéritiques
qu'il faudra laisser entièrement de côté.
En dehors de l'île de Cayenne où l'on rencontre quelques
mamelons, le reste de ces terrains est relativement plat, ce qui
en facilitera le travail.
ÉVACUATION DES PRODUITS.
Là encore la Guyane jouit de conditions particulièrement
favorables pour l'avenir de son mouvement bananier.
En effet, nous savons que l'exportation de la banane doit
résoudre trois problèmes importants, à savoir :
10 Concentration des produits au lieu de chargement;
90 Transport de ces produits vers la France;
3° Vente de ces produits en France.
La concentration des produits au lieu de chargement se fait géné-
ralement dans les pays producteurs, soit par camions automo-
biles, soit par chemin de fer, soit par eau.
Ce dernier mode de transport doit toujours être préféré à
tous les autres, car, surtout en camion, la banane est soumise à
des heurts et secousses successifs qui laissent des machurations
sur le fruit et prédisposent à l'égrenage des régimes.
Enfin les transports par camions et par chemin de fer reviennent
relativement cher, surtout celui par camions. Tandis que par
eau, le fruit peut être chargé dans des chalands ou des pirogues,
souvent au lieu même ou à proximité du lieu de la cueillette. Il
est ensuite descendu sans aucun heurt, ni secousse au fil de
eau. Les pirogues viendront accoster le long des bateaux frigo-
nfiques qui doivent amener les fruits en France et de ce fait les
Manutentions sont réduites au minimum.
D'autre part, ces transports sont fort économiques; une pi-
rogue menée par 2 ou 3 hommes pouvant ainsi transporter 2, 3
a 5 tonnes de produits suivant leur grosseur.
chimiques, en particulier de la potasse, qui semble manquer
en certains endroits.
L on trouve aussi des bancs de roches ou d'argiles latéritiques
qu'il faudra laisser entièrement de côté.
En dehors de l'île de Cayenne où l'on rencontre quelques
mamelons, le reste de ces terrains est relativement plat, ce qui
en facilitera le travail.
ÉVACUATION DES PRODUITS.
Là encore la Guyane jouit de conditions particulièrement
favorables pour l'avenir de son mouvement bananier.
En effet, nous savons que l'exportation de la banane doit
résoudre trois problèmes importants, à savoir :
10 Concentration des produits au lieu de chargement;
90 Transport de ces produits vers la France;
3° Vente de ces produits en France.
La concentration des produits au lieu de chargement se fait géné-
ralement dans les pays producteurs, soit par camions automo-
biles, soit par chemin de fer, soit par eau.
Ce dernier mode de transport doit toujours être préféré à
tous les autres, car, surtout en camion, la banane est soumise à
des heurts et secousses successifs qui laissent des machurations
sur le fruit et prédisposent à l'égrenage des régimes.
Enfin les transports par camions et par chemin de fer reviennent
relativement cher, surtout celui par camions. Tandis que par
eau, le fruit peut être chargé dans des chalands ou des pirogues,
souvent au lieu même ou à proximité du lieu de la cueillette. Il
est ensuite descendu sans aucun heurt, ni secousse au fil de
eau. Les pirogues viendront accoster le long des bateaux frigo-
nfiques qui doivent amener les fruits en France et de ce fait les
Manutentions sont réduites au minimum.
D'autre part, ces transports sont fort économiques; une pi-
rogue menée par 2 ou 3 hommes pouvant ainsi transporter 2, 3
a 5 tonnes de produits suivant leur grosseur.
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