Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
LE MOUVEMENT BANANIER EN GUYANE FRANÇAISE. 49
les variétés « Grandes-Naines" et « Petites-Naines" de la Marti- nique et sur la Poyo de la Guadeloupe.
L importance de ces pépinières peut laisser espérer, pour la fin de cette année 1 934, la création de 1 5o hectares environ de plantations définitivement établies.
Le centre de l'Approuague à lui seul se réserve sur ce chiffre 50 à 80 hectares.
Ce chiffre de i5o hectares n'est qu'une prévision qui pourra fort probablement être dépassée, car plusieurs sociétés et person- nalités étrangères à la colonie nous ont déjà consulté et prennent leurs dispositions pour venir créer, dès cette année, de nou- velles plantations dans ce pays.
Devant un mouvement économique de cette ampleur, il importe de renseigner ceux que la question bananière intéresse sur les facteurs qui conditionnent un tel développement.
Ces facteurs sont : 1 ° Le climat ; 2° Le terrain; 3° Les conditions d'évacuation des produits; 4° La main-d'œuvre.
LE CLIMAT.
de Au point de vue de la production bananière, l'étude du climat de la Guyane laisse ressortir une particularité fort importante pour l'avenir.
En effet si nous étudions les époques de grosses productions des principales colonies françaises exportatrices de bananes, telles que la Guinée et les Antilles, nous remarquons que ces époques de grosses productions tombent de juin à octobre.
Or c'est précisément à cette époque que les cours sont en baIsse en France et qu'il y a mévente par suite de l'arrivée sur les marchés des propres récoltes en fruits de la métropole.
Tout au contraire, en Guyane, cette époque correspond à un arrêt presque complet de la production par suite de la sécheresse qUI s étend précisément de juin à octobre.
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