d certaines villes et postes importants, où la demande du gibier par l'Européen incite l'indigène à chasser, d'interdire a chasse pendant au moins trois mois correspondant à la pé- riode de reproduction.
Je dirai également quelques mots de la chasse scien- t¡que ou plus exactement des permis spéciaux susceptibles Q. etre délivrés aux naturalistes voyageurs. Il est regrettable d constater que la France s'est laissée distancer, au moins l' Afrique, par les autres peuples dans cette branche de aCtivté scientifique. Rappellerai-je la mission de l'Américan j useurn of Natural History de New-York, restée plus de cinq t a" Congo Belge et dont les collections ne sont pas encore to 0 étudiées, celles des Anglais dans leurs colonies de j est-Africain et dans nos, territoires africains? A l'heure act 1 -" elle M, BATES du British Museum parcourt notre Ouest- frlcalU après avoir collectionné pendant de nombreuses années ai Cameroun: LONGE ERG, le savant naturaliste suédois, a sil- ton 6 notre Afrique Occidentale il y a deux ou trois ans, récol- tant 'des échantillons de la faune de nos possessions. Le M IThe BUCHANAN, envoyé par Lord ROTSCHILD du Tring taUs,eurn, a parcouru, en 1925, nos territoires sahariens, récol- Oh tes SyeClmens nouveaux d'animaux et d'oiseaux que- Hot Ie Muséum ne possède pas. Je n'ignore pas que, par contre, en me et à Madagascar, des missions scientifiques im- ites, sous la direction de M. J. DELACOUR, ont fait une aJ1lple - Il boisson de spécimens de la faune de ces deux colonies.
CotY, durait lieu d'appeler l'attention de notre Ministre des y Onles et de nos Gouverneurs généraux sur l'intérêt qu'il aurait a ne pas nous désintéresser de' ces recherches scièn- tifi ^Ues> et en tout cas, de n'accorder aux étrangers de permis q captures scientifiques sur nos territoires, qu'à la condition que des spécimens des animaux ou oiseaux récoltés ,soient à notre Muséum national.
T l 6s sont les remarques que je tenais à soumettre à votre Commission Quoique quelques-unes ne relèvent pas directe- ç0 1.SS^0:n" Quoique quelques-unes ne relèvent pas directe- inen la question que j'avais à traiter devant vous, il m'a J:' ru ee S'Ont pendant intéressant de vous en entretenir, car elles s'°nt ^6 fruit des observations que j'ai pu faire au cours des borenreuses années qe j'ai passées en Afrique et elles corro- bJi: Lt les onstatations des observateurs qu'ont été BRUNEAU DE A.BOR.1E des observateurs qu'ont été BRUNEAU r bORIE: et M. MILLET.
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