Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1932 01 février 1932
Description : 1932/02/01 (A25,N275)-1932/02/28. 1932/02/01 (A25,N275)-1932/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474883c
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Études générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 258
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 331
- Ile de la Réunion: La population en 1931
- .......... Page(s) .......... 334
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 339
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 360
ÉTUDES GENERALES 221
f MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
La population calédonienne a envoyé ses enfants combattre
Sur les fronts lointains de la grande guerre. Elle a prouvé son
énergie par son élan filial vers la mère-patrie en péril. Une
Page glorieuse est inscrite à son nom dans l'histoire nationale.
Les ravages et les souffrances matérielles lui ont alors
été épargnés.
- Dans l'épreuve que lui impose l'état nouveau de l'économie
Mondiale, elle doit avoir le même ressort par quoi la France
Métropolitaine a réalisé son redressement, garde toute sa vi-
gueur et sa confiance en soi.
Ici, et là, il doit y avoir parité d'énergie. 1
Méditons les belles paroles de M.. BRIAND: .« Il n'y a rien
de pire que le doute systématique: c'est la paralysie de
action : il faut tenter, il faut avoir le courage d'entreprendre ».
Ecoutons celles de notre Ministre, M. Paul REYNAUD: «Après
la crise, un magnifique avenir s'ouvrira pour l'empire colonial
français, si nous savons repousser la solution du moindre
°rt » ! Appel aux colonies pour qu'elles affirment leur
COurage; appel à la mère-patrie pour qu'elle donne tout le
Soutien nécessaire à l'œuvre coloniale mise en péril par la
crise;
Douter des réserves d'énergie de notre Calédonie, Messieurs,
Pareille pensée me paraissait vraiment criminelle, lorsque nous
,Contemplions naguère la foule de nos enfants assemblés pour
itier avec nous la mémoire d'un créateur, Jules FERRY,
grand > parce qu'il eut le courage d'entreprendre et de persé-
"f err: créateur de liberté dans l'ordre, créateur d'expansion
rançaise.
Et je me dirais: c'est bien le cœur de la France qui palpite
etl p'es jeunes poitrines ; cette jeunesse, dont le nombre en ce
privilégié, s'accroît d'année en année, elle est à l'unisson
de Celle gui, dans la mère-patrie lointaine, acclame les gloires
ttati 0n,a^eS Le beau et réconfortant renouveau, tel que désor-
iriai. la Nouvelle-Calédonie, c'est bien pour la France, une
l'a \TIllce de plus 1 Et j'entendais, plus impérieux que jamais,
l'appel du devoir qui s'impose aux anciens de préparer une
Plac dans nos campagnús calédoniennes à ces enfants, à qui
nos Maîtres enseignent la nécessité et la moralité du travail
et I seront bientôt conviés à l'effort productif. «
Our que cet effort puisse être fructueux, il faut, d'ores
f MESSIEURS LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX,
La population calédonienne a envoyé ses enfants combattre
Sur les fronts lointains de la grande guerre. Elle a prouvé son
énergie par son élan filial vers la mère-patrie en péril. Une
Page glorieuse est inscrite à son nom dans l'histoire nationale.
Les ravages et les souffrances matérielles lui ont alors
été épargnés.
- Dans l'épreuve que lui impose l'état nouveau de l'économie
Mondiale, elle doit avoir le même ressort par quoi la France
Métropolitaine a réalisé son redressement, garde toute sa vi-
gueur et sa confiance en soi.
Ici, et là, il doit y avoir parité d'énergie. 1
Méditons les belles paroles de M.. BRIAND: .« Il n'y a rien
de pire que le doute systématique: c'est la paralysie de
action : il faut tenter, il faut avoir le courage d'entreprendre ».
Ecoutons celles de notre Ministre, M. Paul REYNAUD: «Après
la crise, un magnifique avenir s'ouvrira pour l'empire colonial
français, si nous savons repousser la solution du moindre
°rt » ! Appel aux colonies pour qu'elles affirment leur
COurage; appel à la mère-patrie pour qu'elle donne tout le
Soutien nécessaire à l'œuvre coloniale mise en péril par la
crise;
Douter des réserves d'énergie de notre Calédonie, Messieurs,
Pareille pensée me paraissait vraiment criminelle, lorsque nous
,Contemplions naguère la foule de nos enfants assemblés pour
itier avec nous la mémoire d'un créateur, Jules FERRY,
grand > parce qu'il eut le courage d'entreprendre et de persé-
"f err: créateur de liberté dans l'ordre, créateur d'expansion
rançaise.
Et je me dirais: c'est bien le cœur de la France qui palpite
etl p'es jeunes poitrines ; cette jeunesse, dont le nombre en ce
privilégié, s'accroît d'année en année, elle est à l'unisson
de Celle gui, dans la mère-patrie lointaine, acclame les gloires
ttati 0n,a^eS Le beau et réconfortant renouveau, tel que désor-
iriai. la Nouvelle-Calédonie, c'est bien pour la France, une
l'a \TIllce de plus 1 Et j'entendais, plus impérieux que jamais,
l'appel du devoir qui s'impose aux anciens de préparer une
Plac dans nos campagnús calédoniennes à ces enfants, à qui
nos Maîtres enseignent la nécessité et la moralité du travail
et I seront bientôt conviés à l'effort productif. «
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