Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1928 01 octobre 1928
Description : 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31. 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474877n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
112 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Pour maintenir l'eau au niveau désiré, 20 centimètres environ,
les rizières sont divisées en casiers au moyen de bourrelets de
terre. L'eau d'irrigation est fournie soit par les canaux établis
par la colonie ou les collectivités indigènes, ou par les stations
de pompages, installées par les concessionnaires européens sur
le bord des fleuves et rivières.
En échange de l'eau, les indigènes versent, à titre de rede-
vance, le i/3 de la récolte, soit environ une tonne par hectare.
Nous avons vu que le service de l'eau doit s'effectuer sans
interruption pendant toute la saison de culture, soit cinq mois.
Autant le vary asara est de belle qualité, autant le vary jeby
est défectueux. Nous en étudierons les causes dans un chapitre
suivant. Il n'en forme pas moins la plus grande partie du tonnage
produit sur la côte Ouest. Les rizières de vary jeby sont en effet
pour les raisons indiquées au début de beaucoup les plus impor-
tantes, principalement dans la région de Majunga.
Culture du vary atriatra. — Cette culture qui se pratique entre
deux saisons est la plus aléatoire de toutes. Elle commence dès
que les eaux se retirent. Dans ce but les indigènes utilisent les
berges des fleuves et les bords des lacs ou les cuvettes humides.
Ici, aucune préparation du sol n'est nécessaire. On repique
simplement dans le limon déposé au fur et à mesure de la baisse
des eaux. Il suffit donc d'un retour offensif des crues, pour com-
promettre la plantation.
Dans les cuvettes qui communiquent en général avec les cours
d'eau voisins, il suffit d'aménager le déversoir pour régler la hau-
teur d'eau et son écoulement.
D'assez belles récoltes sont ainsi obtenues et comme cette
culture se fait encore à une époque où les conditions climaté-
riques et hygrométriques sont encore favorables à la riziculture
le vary atriatra arrive-t-il à égaler, en qualité, le vary asara lors-
que bien entendu, il pousse normalement et qu'il n'a pas, par
exemple, séché sur pied par un retrait trop rapide des eaux.
(A suivre.)
Pour maintenir l'eau au niveau désiré, 20 centimètres environ,
les rizières sont divisées en casiers au moyen de bourrelets de
terre. L'eau d'irrigation est fournie soit par les canaux établis
par la colonie ou les collectivités indigènes, ou par les stations
de pompages, installées par les concessionnaires européens sur
le bord des fleuves et rivières.
En échange de l'eau, les indigènes versent, à titre de rede-
vance, le i/3 de la récolte, soit environ une tonne par hectare.
Nous avons vu que le service de l'eau doit s'effectuer sans
interruption pendant toute la saison de culture, soit cinq mois.
Autant le vary asara est de belle qualité, autant le vary jeby
est défectueux. Nous en étudierons les causes dans un chapitre
suivant. Il n'en forme pas moins la plus grande partie du tonnage
produit sur la côte Ouest. Les rizières de vary jeby sont en effet
pour les raisons indiquées au début de beaucoup les plus impor-
tantes, principalement dans la région de Majunga.
Culture du vary atriatra. — Cette culture qui se pratique entre
deux saisons est la plus aléatoire de toutes. Elle commence dès
que les eaux se retirent. Dans ce but les indigènes utilisent les
berges des fleuves et les bords des lacs ou les cuvettes humides.
Ici, aucune préparation du sol n'est nécessaire. On repique
simplement dans le limon déposé au fur et à mesure de la baisse
des eaux. Il suffit donc d'un retour offensif des crues, pour com-
promettre la plantation.
Dans les cuvettes qui communiquent en général avec les cours
d'eau voisins, il suffit d'aménager le déversoir pour régler la hau-
teur d'eau et son écoulement.
D'assez belles récoltes sont ainsi obtenues et comme cette
culture se fait encore à une époque où les conditions climaté-
riques et hygrométriques sont encore favorables à la riziculture
le vary atriatra arrive-t-il à égaler, en qualité, le vary asara lors-
que bien entendu, il pousse normalement et qu'il n'a pas, par
exemple, séché sur pied par un retrait trop rapide des eaux.
(A suivre.)
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