Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1928 01 octobre 1928
Description : 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31. 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474877n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE RIZ SUR LA CÔTE OUEST DE IIADAGASCAR (1)
PAR
gjjjy J.- H. LEROY,
Riziculteur à Madagascar,
Vice-Président de la Ligue coloniale du Havre.
( Suite. )
L'irrigation artificielle s'impose donc, si l'on veut, étant maître
de l'eau, obtenir des récoltes régulières.
Partout où l'irrigation par gravitation sera possible, elle devra
être employée de préférence, car les inconvénients inhérents
aux plaines basses, que nous avons résumés (sol mouvant,
destruction des canaux et des digues par les inondations) n'exis-
tent pas. Le sous-sol est solide et ces plaines sont à l'abri des
crues. Mais, comme elles sont déjà à un niveau assez élevé, il
est difficile de trouver des rivières à un niveau supérieur. Ces
conditions avantageuses peuvent bien se trouver, mais alors il
faut pénétrer dans l'intérieur, en dehors des voies navigables
et de tout autre moyen de transport, dans un pays encore dépourvu
de routes et de chemins de fer.
L'irrigation, par pompage, reste donc encore le moyen le plus
sur.
L'élévation de l'eau, par moyen mécanique, se fera, dans les
mêmes conditions que pour les terres basses. La hauteur d'élé-
vation sera seulement légèrement supérieure et pourra varier
entre 7 m. 5o et 10 mètres. Il serait sans doute trop onéreux
de monter plus haut. Evidemment, du fait de la hauteur supplé-
mentaire, le prix de revient à l'hectare sera plus élevé, mais il
ne faut pas perdre de vue qu'il suffit, maintenant, de donner un
complément d'eau, de suppléer à des pluies irrégulières et non
pas, comme dans le cas des terres basses, de donner de l'eau
(1) Voir L'Agronomie coloniale, n° 129, p. 65.
8.
PAR
gjjjy J.- H. LEROY,
Riziculteur à Madagascar,
Vice-Président de la Ligue coloniale du Havre.
( Suite. )
L'irrigation artificielle s'impose donc, si l'on veut, étant maître
de l'eau, obtenir des récoltes régulières.
Partout où l'irrigation par gravitation sera possible, elle devra
être employée de préférence, car les inconvénients inhérents
aux plaines basses, que nous avons résumés (sol mouvant,
destruction des canaux et des digues par les inondations) n'exis-
tent pas. Le sous-sol est solide et ces plaines sont à l'abri des
crues. Mais, comme elles sont déjà à un niveau assez élevé, il
est difficile de trouver des rivières à un niveau supérieur. Ces
conditions avantageuses peuvent bien se trouver, mais alors il
faut pénétrer dans l'intérieur, en dehors des voies navigables
et de tout autre moyen de transport, dans un pays encore dépourvu
de routes et de chemins de fer.
L'irrigation, par pompage, reste donc encore le moyen le plus
sur.
L'élévation de l'eau, par moyen mécanique, se fera, dans les
mêmes conditions que pour les terres basses. La hauteur d'élé-
vation sera seulement légèrement supérieure et pourra varier
entre 7 m. 5o et 10 mètres. Il serait sans doute trop onéreux
de monter plus haut. Evidemment, du fait de la hauteur supplé-
mentaire, le prix de revient à l'hectare sera plus élevé, mais il
ne faut pas perdre de vue qu'il suffit, maintenant, de donner un
complément d'eau, de suppléer à des pluies irrégulières et non
pas, comme dans le cas des terres basses, de donner de l'eau
(1) Voir L'Agronomie coloniale, n° 129, p. 65.
8.
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