Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1928 01 septembre 1928
Description : 1928/09/01 (A17,N129)-1928/09/30. 1928/09/01 (A17,N129)-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748767
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE RIZ SUR LA CÔTE OUEST DE MADAGASCAR. 75
il reste, déduction faite du coût de l'élévation des eaux, 600 - 5o
= 55o francs par hectare, somme d'où l'on peut déduire les
« frais généraux, les frais d'entretien des canaux de distribution
(et obtenir un produit au moins égal à 5oo francs par hectare.
dl découle, de ce qui précède, que pour 6.000 hectares
« de la plaine non irrigués faute d'eau, une élévation méca-
nique aux prix actuels des paddys est techniquement et finan-
« cièrement réalisable, pour toutes les terres bordant la Betsiboka,
da Marovoay et l'Andranolava. Elle laisserait, pour les 6.000 hec-
« tares des terres des environs de Marovoay, non encore irriguées,
« un revenu total de 5oo x 6.000 = 3.000.000 francs par an."
On économiserait ainsi les longs canaux d'adduction qu'il faut
construire et entretenir dans les conditions indiquées ci-dessus,
sur des dizaines de kilomètres. Il apparaît également que l'eau
d'irrigation obtenue par gravitation revient aussi cher que l'eau
élevée mécaniquement.
Les services de l'hydraulique de la colonie ont établi que la
dépense par pompage et par hectare s'élève à 45 francs pour
une période d'irrigation de 150 jours, correspondant à celle
de culture du riz. Dans cette dépense, le bois figure pour 5o francs
la tonne, mais dans beaucoup d'endroits son prix de revient
est inférieur à 1 o francs rendu au pied des machines. Les frais
d'installation des machines sont décomptés au prix de 5.ooo fr.
le kw, ce qui est également trop cher. Dans la plupart des cas
on doit pouvoir obtenir l'eau nécessaire pour les 150 jours
que réclame la culture du riz, pour un prix voisin de 3o francs
à 35 francs l'hectare.
En Italie, l'eau dérivée se paye 120 lires, soit, au cours
actuel de la lire, 162 francs par hectare.
Dans la plaine de Marovoay l'eau qui était payée 10 francs
l'hectare a été portée à 3o francs en raison des dépenses très
élevées afférentes aux canaux d'adduction (eau dérivée fournie
par la colonie).
L'eau élevée mécaniquement ne revient donc pas sensiblement
plus cher et donne l'incontestable avantage d'être maître de la
situation.
Des milliers d'hectares peuvent ainsi être irriguées et des
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il reste, déduction faite du coût de l'élévation des eaux, 600 - 5o
= 55o francs par hectare, somme d'où l'on peut déduire les
« frais généraux, les frais d'entretien des canaux de distribution
(et obtenir un produit au moins égal à 5oo francs par hectare.
dl découle, de ce qui précède, que pour 6.000 hectares
« de la plaine non irrigués faute d'eau, une élévation méca-
nique aux prix actuels des paddys est techniquement et finan-
« cièrement réalisable, pour toutes les terres bordant la Betsiboka,
da Marovoay et l'Andranolava. Elle laisserait, pour les 6.000 hec-
« tares des terres des environs de Marovoay, non encore irriguées,
« un revenu total de 5oo x 6.000 = 3.000.000 francs par an."
On économiserait ainsi les longs canaux d'adduction qu'il faut
construire et entretenir dans les conditions indiquées ci-dessus,
sur des dizaines de kilomètres. Il apparaît également que l'eau
d'irrigation obtenue par gravitation revient aussi cher que l'eau
élevée mécaniquement.
Les services de l'hydraulique de la colonie ont établi que la
dépense par pompage et par hectare s'élève à 45 francs pour
une période d'irrigation de 150 jours, correspondant à celle
de culture du riz. Dans cette dépense, le bois figure pour 5o francs
la tonne, mais dans beaucoup d'endroits son prix de revient
est inférieur à 1 o francs rendu au pied des machines. Les frais
d'installation des machines sont décomptés au prix de 5.ooo fr.
le kw, ce qui est également trop cher. Dans la plupart des cas
on doit pouvoir obtenir l'eau nécessaire pour les 150 jours
que réclame la culture du riz, pour un prix voisin de 3o francs
à 35 francs l'hectare.
En Italie, l'eau dérivée se paye 120 lires, soit, au cours
actuel de la lire, 162 francs par hectare.
Dans la plaine de Marovoay l'eau qui était payée 10 francs
l'hectare a été portée à 3o francs en raison des dépenses très
élevées afférentes aux canaux d'adduction (eau dérivée fournie
par la colonie).
L'eau élevée mécaniquement ne revient donc pas sensiblement
plus cher et donne l'incontestable avantage d'être maître de la
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