Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31. 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474874d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 1
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- .......... Page(s) .......... 26
- NOMINATIONS ET MUTATIONS
- NOUVELLES DE L'ÉCOLE ET DES ANCIENS-ELEVES
- REVUE COMMERCIALE
22 VARIÉTÉS.
la terre soit avec des engrais chimiques, soit avec des fumiers,
parce que le gingembre épuise vite le sol.
Pour la plantation on choisit de bons rhizomes, sains et gros,
de la dernière récolte, que l'on coupe en morceaux, ayant chacun i
un œil; on les plante à une profondeur de 5-7 centimètres, et
une distance de 25-3o centimètres; les lignes sont espacées
de 5 0-60 centimètres. Le meilleur moment est le commencement
de la saison pluvieuse. Certains planteurs laissent les rhizomes
dans la terre d'une année à l'autre, pour épargner le travail,
mais les plantes qui en proviennent donnent des rhizomes
de mauvaise qualité. Après la plantation, il est bon de couvrir
la terre avec des feuilles, paille, herbe, pour maintenir l'humidité;
pendant la végétation, il faut arracher les mauvaises herbes
aussitôt qu'elles apparaissent.
La récolte se fait quand les tiges commencent à jaunir. On
arrache les rhizomes avec une fourche, mais il faut faire attention
pour ne pas les blesser; on les nettoie et on les jette dans l'eau
pour les ramollir; il est alors plus facile de les éplucher. On les
sèche ensuite au soleil. Si les rhizomes ne sont pas assez blancs,
on les lave et on les sèche encore pour obtenir le type mar-
chand.
En Chine, on fait des confitures avec les rhizomes du gingembre;
en Angleterre, on prépare le ginger aie; par une distillation on
on obtient une huile, qui sert pour la fabrication de liqueurs et
de parfums. En médecine, on emploie le gingembre comme re-
mède contre les indigestions, les coliques, etc.
Le rendement dépend du climat, du sol, des méthodes cultu-
rales; on considère comme rendement moyen 1.200-1.800 kilo-
grammes par hectare.
Les planteurs ont à lutter contre des maladies cryptogamiques
qui attaquent les rhizomes et provoquent leur pourriture. C'est
surtout le Pythium qui est redoutable. On le combat avec la
bouillie bordelaise comme l'oïdium de la vigne. Une autre
maladie de la feuille, causée par le Vermicularia Zingiberœ a
fait son apparition aux Indes; on la combat également avec la;
bouillie bordelaise.
Le gingembre est cultivé, avec succès, dans les pays très
peuplés, comme la Chine, le Japon, les Indes, Java, Ceylan,
la terre soit avec des engrais chimiques, soit avec des fumiers,
parce que le gingembre épuise vite le sol.
Pour la plantation on choisit de bons rhizomes, sains et gros,
de la dernière récolte, que l'on coupe en morceaux, ayant chacun i
un œil; on les plante à une profondeur de 5-7 centimètres, et
une distance de 25-3o centimètres; les lignes sont espacées
de 5 0-60 centimètres. Le meilleur moment est le commencement
de la saison pluvieuse. Certains planteurs laissent les rhizomes
dans la terre d'une année à l'autre, pour épargner le travail,
mais les plantes qui en proviennent donnent des rhizomes
de mauvaise qualité. Après la plantation, il est bon de couvrir
la terre avec des feuilles, paille, herbe, pour maintenir l'humidité;
pendant la végétation, il faut arracher les mauvaises herbes
aussitôt qu'elles apparaissent.
La récolte se fait quand les tiges commencent à jaunir. On
arrache les rhizomes avec une fourche, mais il faut faire attention
pour ne pas les blesser; on les nettoie et on les jette dans l'eau
pour les ramollir; il est alors plus facile de les éplucher. On les
sèche ensuite au soleil. Si les rhizomes ne sont pas assez blancs,
on les lave et on les sèche encore pour obtenir le type mar-
chand.
En Chine, on fait des confitures avec les rhizomes du gingembre;
en Angleterre, on prépare le ginger aie; par une distillation on
on obtient une huile, qui sert pour la fabrication de liqueurs et
de parfums. En médecine, on emploie le gingembre comme re-
mède contre les indigestions, les coliques, etc.
Le rendement dépend du climat, du sol, des méthodes cultu-
rales; on considère comme rendement moyen 1.200-1.800 kilo-
grammes par hectare.
Les planteurs ont à lutter contre des maladies cryptogamiques
qui attaquent les rhizomes et provoquent leur pourriture. C'est
surtout le Pythium qui est redoutable. On le combat avec la
bouillie bordelaise comme l'oïdium de la vigne. Une autre
maladie de la feuille, causée par le Vermicularia Zingiberœ a
fait son apparition aux Indes; on la combat également avec la;
bouillie bordelaise.
Le gingembre est cultivé, avec succès, dans les pays très
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