Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31. 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474874d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 1
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- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 21
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- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 26
- NOMINATIONS ET MUTATIONS
- NOUVELLES DE L'ÉCOLE ET DES ANCIENS-ELEVES
- REVUE COMMERCIALE
PRODUITS AGRICOLES DU N.-O. DE MADAGASCAR. 11
pénétrer. Confection de grosses mottes, excessivement dures,
qu'aucun instrument ne peut ensuite réduire : évaporation in-
tense. Donc en principe, un seul labour à recommander. De pré-
férence à la charrue à disque, surtout lorsque le manioc suit la
canne. Les souches sont nettement sectionnées et enfouies et
ne gênent pas par la suite comme lorsque le travail est effectué
avec une charrue ordinaire. Ensuite émottage, s'il y a lieu, soit
au pulvériseur, soit à la herse.
Afode de plantation. — Les plantations se font par boutures
prises sur les tiges aoûtées, saines et bien venues. On élimine les
extrémités. Le sectionnement se fait au couteau à cannes. Lon-
gueur de la bouture : 15 centimètres environ. Nous ne plantons
que sur planches billonnées pour favoriser l'écoulement des
eaux pendant la saison des pluies. Chaque planche est de 1 m. 7 5
de large environ. Dans le sens de sa longueur deux lignes de
boutures sont plantées. Chaque trou est à 1 mètre sur la ligne.
Les plants de chaque ligne alternant entre eux.
Les planches sont dessinées à l'aide d'un petit traceur qui
indique la limite par un fossé petit de 10 centimètres. Un ouvrier
longe la planche pour y déposer les boutures qu'il porte sur son
épaule dans deux paniers attachés aux extrémités d'un bâton.
Il jette, alternativement, de gauche à droite deux boutures à la
fois. Un autre ouvrier suit armé d'une petite houe à main, fouille
le sol de 5 à 6 centimètres, y dépose les deux boutures espacées
entre elles de 5 à 10 centimètres et recouvre le tout de terre
bien ameublie. Le butteur passe ensuite dans la ligne du traceur
et confectionne des fossés de 15 à 2 0 centimètres.
Soins d'entretien. — Nombreux désherbages et grattages selon
l'importance de la végétation des mauvaises herbes. Le premier
nettoyage se fait généralement de un mois à six semaines après
la plantation. Il y a une grosse importance à ne pas laisser les
jeunes plants être dominés par la brousse; ils sont très facilement
étouffés. Après ce premier binage on profite de voir clair sur le
terrain pour replanter soit les espaces oubliés, soit les boutures
non poussées.
La moyenne des nettoyages est de trois ou quatre. Certaines
années humides il faut en faire six ou sept. Les deux premiers
2.
pénétrer. Confection de grosses mottes, excessivement dures,
qu'aucun instrument ne peut ensuite réduire : évaporation in-
tense. Donc en principe, un seul labour à recommander. De pré-
férence à la charrue à disque, surtout lorsque le manioc suit la
canne. Les souches sont nettement sectionnées et enfouies et
ne gênent pas par la suite comme lorsque le travail est effectué
avec une charrue ordinaire. Ensuite émottage, s'il y a lieu, soit
au pulvériseur, soit à la herse.
Afode de plantation. — Les plantations se font par boutures
prises sur les tiges aoûtées, saines et bien venues. On élimine les
extrémités. Le sectionnement se fait au couteau à cannes. Lon-
gueur de la bouture : 15 centimètres environ. Nous ne plantons
que sur planches billonnées pour favoriser l'écoulement des
eaux pendant la saison des pluies. Chaque planche est de 1 m. 7 5
de large environ. Dans le sens de sa longueur deux lignes de
boutures sont plantées. Chaque trou est à 1 mètre sur la ligne.
Les plants de chaque ligne alternant entre eux.
Les planches sont dessinées à l'aide d'un petit traceur qui
indique la limite par un fossé petit de 10 centimètres. Un ouvrier
longe la planche pour y déposer les boutures qu'il porte sur son
épaule dans deux paniers attachés aux extrémités d'un bâton.
Il jette, alternativement, de gauche à droite deux boutures à la
fois. Un autre ouvrier suit armé d'une petite houe à main, fouille
le sol de 5 à 6 centimètres, y dépose les deux boutures espacées
entre elles de 5 à 10 centimètres et recouvre le tout de terre
bien ameublie. Le butteur passe ensuite dans la ligne du traceur
et confectionne des fossés de 15 à 2 0 centimètres.
Soins d'entretien. — Nombreux désherbages et grattages selon
l'importance de la végétation des mauvaises herbes. Le premier
nettoyage se fait généralement de un mois à six semaines après
la plantation. Il y a une grosse importance à ne pas laisser les
jeunes plants être dominés par la brousse; ils sont très facilement
étouffés. Après ce premier binage on profite de voir clair sur le
terrain pour replanter soit les espaces oubliés, soit les boutures
non poussées.
La moyenne des nettoyages est de trois ou quatre. Certaines
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