Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1926 01 août 1926
Description : 1926/08/01 (A19,N217)-1926/09/30. 1926/08/01 (A19,N217)-1926/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474450m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE:
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ: 19e Année. N° 217
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 1065
Stégosaurus, etc.) qui cependant n'étaient que des reptiles,
correspondants en évolution à nos caméléons, à nos crocodiles
et à nos lézards. Ces formes animales qui nous parraissent anor-
males et qui correspondaient à un milieu terrestre très spécial
Ont disparu pans retour.
Sur la fin de l'époque tertiaire disent les uns, au Pleistocène
Soutiennent les autres, probablement précédé par de nombreux
types anthropoïdes disparus, est apparu un mammifère tout par-
tIculier: «l'homme». Cet être, par son intelligence est devenu
le roi de la Création, mais s'il a sur les animaux la supériorité de
intellect et du langage parlé, il a aussi le génie de la destruction;
Véritable autocrate régissant et réglementant pour ses besoins,
ses désirs ou ses passions les forces naturelles et les êtres vivants,
n a rien épargné et sa présence dans une terre vierge se traduit
de suite par une destruction.
Le feu, l'électricité, les forces physiques et chimiques ont été
aVec les armes de main, de coup, de jet, avec des projectiles de
Plus en plus perfectionnés, ses moyens de pénétration.
Mais le principe de l'égalité de l'action et de la réaction n'est
Pas seulement vrai en physique, on le retrouve dans son intégrité
avec toutes ses conséquences en biologie et en sociologie aux
différentes époques de l'histoire de l'humanité.
Des esprits clairvoyants que les peuples anciens décorent du
nOIn de philosophes, montrent, dans les temps les plus reculés
de l'histoire de la terre, les dangers d'une destruction des êtres
VIVants, et la nécessité de leur protection et de leur conser-
vation.
On a compris, dans les premières sociétés humaines, datant
des âges lointains de la pierre et du bronze, l'utilité de la culture
des plantes, celle de l'acclimatation et de la domestication des
animaux.
Le célèbre zootechnicien français CORNEVIN définissait ainsi
auimal domestique : c'est l'être appartenant à un maître (domi-
nus), attaché à un domaine, à une maison (domus) et transmettant
à Sa descendance les facultés acquises. C'est de cette manière
qUe Se sont crées les races de chiens, de chevaux, de bœufs,
OIseaux de basse-cour etc.
A. coté des animaux il y a les végétaux, qui, simples produits
de cueillette aux âges préhistoriques sont devenus les plantes
Cultivées. L'élevage et la culture ont donc préservé un grand
nonlbre d'êtres vivants de la disparition.
Stégosaurus, etc.) qui cependant n'étaient que des reptiles,
correspondants en évolution à nos caméléons, à nos crocodiles
et à nos lézards. Ces formes animales qui nous parraissent anor-
males et qui correspondaient à un milieu terrestre très spécial
Ont disparu pans retour.
Sur la fin de l'époque tertiaire disent les uns, au Pleistocène
Soutiennent les autres, probablement précédé par de nombreux
types anthropoïdes disparus, est apparu un mammifère tout par-
tIculier: «l'homme». Cet être, par son intelligence est devenu
le roi de la Création, mais s'il a sur les animaux la supériorité de
intellect et du langage parlé, il a aussi le génie de la destruction;
Véritable autocrate régissant et réglementant pour ses besoins,
ses désirs ou ses passions les forces naturelles et les êtres vivants,
n a rien épargné et sa présence dans une terre vierge se traduit
de suite par une destruction.
Le feu, l'électricité, les forces physiques et chimiques ont été
aVec les armes de main, de coup, de jet, avec des projectiles de
Plus en plus perfectionnés, ses moyens de pénétration.
Mais le principe de l'égalité de l'action et de la réaction n'est
Pas seulement vrai en physique, on le retrouve dans son intégrité
avec toutes ses conséquences en biologie et en sociologie aux
différentes époques de l'histoire de l'humanité.
Des esprits clairvoyants que les peuples anciens décorent du
nOIn de philosophes, montrent, dans les temps les plus reculés
de l'histoire de la terre, les dangers d'une destruction des êtres
VIVants, et la nécessité de leur protection et de leur conser-
vation.
On a compris, dans les premières sociétés humaines, datant
des âges lointains de la pierre et du bronze, l'utilité de la culture
des plantes, celle de l'acclimatation et de la domestication des
animaux.
Le célèbre zootechnicien français CORNEVIN définissait ainsi
auimal domestique : c'est l'être appartenant à un maître (domi-
nus), attaché à un domaine, à une maison (domus) et transmettant
à Sa descendance les facultés acquises. C'est de cette manière
qUe Se sont crées les races de chiens, de chevaux, de bœufs,
OIseaux de basse-cour etc.
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de cueillette aux âges préhistoriques sont devenus les plantes
Cultivées. L'élevage et la culture ont donc préservé un grand
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