Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1926 01 août 1926
Description : 1926/08/01 (A19,N217)-1926/09/30. 1926/08/01 (A19,N217)-1926/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474450m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE:
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ: 19e Année. N° 217
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- Renseignements divers:
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1170 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Il convient en examinant le mouvement tommmercial de la
Côte française des Somalis de ne pas perdre de vue que dans la
colonie l'agriculture y est à peu près nulle, du moins entant que
culture et n'est représentée que par quelques troupeaux nomadeS
par nécessité comme leurs propriétaires. ,
La région est à peu près totalement désertique et la quantite
d'eau tombée annuellement, si faible qu'elle ne permet aucune
culture autrement que par irrigation en utilisant l'eau des rivièreS
souterraines, ce qui n'est pas dans les moyens de l'indigène. par
aileurs, ce dernier est d'un naturel trop paresseux et indolent
pour se livrer aux travaux agricoles p'mr lesquels il a d'ailleurs
un profond mépris.
Quant à l'industrie locale, elle est représentée par les salineS
de Djibouti, ainsi que par la classification et le traitement de
l'eau de mer et l'étendage des peaux brutes et le triage des cafés
importés d'Abyssinie.
Cette dernière industrie qui jusqu'ici a utilisé la main-d'ceuvre
féminine se développe parallèlement à la culture du café en AbYS-
sinie et commence à substituer la trieuse mécanique à la maip"
d'œuvre humaine malgré le bon marché de celle-ci.
La trieuse présente,en effet, avec l'avantage du rendement, celul
d'une meilleure classification des grains qui permet d'atteindre
rsu le marché des prix plus élevés.
Quant à l'industrie de lapêche, elle se réduit en cequi concerne
le poisson frais au ravitaillement de la population locale et deS
navires de passage.
La pêche de l'huître perlière a-ctè totalement abandonnée et
celle des coquillages nacrés (trooas et autres) se réduit à une
exportation totale de 61.444 kilos pour une valeur de 117.420 fr-
en 1925.
La valeur et la raison d'être de Djibouti c'est d'être à la fois
un port d'escale et de ravitaillement sur la grande route ma-ritinle
de l'Orient ainsi que le port unique de la partie sud et orientale
de l'Abyssinie.
Grâce au rail qui le relie directement à la capitale, Addis-Abeba
tout en désservant sur sa route les régions très fertiles du Harrar
et du Tchercher, ce port est appelé à bénéficier de tout le dÔ-
veloppement économique dont ce pays est susceptible et il est
considérable.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Il convient en examinant le mouvement tommmercial de la
Côte française des Somalis de ne pas perdre de vue que dans la
colonie l'agriculture y est à peu près nulle, du moins entant que
culture et n'est représentée que par quelques troupeaux nomadeS
par nécessité comme leurs propriétaires. ,
La région est à peu près totalement désertique et la quantite
d'eau tombée annuellement, si faible qu'elle ne permet aucune
culture autrement que par irrigation en utilisant l'eau des rivièreS
souterraines, ce qui n'est pas dans les moyens de l'indigène. par
aileurs, ce dernier est d'un naturel trop paresseux et indolent
pour se livrer aux travaux agricoles p'mr lesquels il a d'ailleurs
un profond mépris.
Quant à l'industrie locale, elle est représentée par les salineS
de Djibouti, ainsi que par la classification et le traitement de
l'eau de mer et l'étendage des peaux brutes et le triage des cafés
importés d'Abyssinie.
Cette dernière industrie qui jusqu'ici a utilisé la main-d'ceuvre
féminine se développe parallèlement à la culture du café en AbYS-
sinie et commence à substituer la trieuse mécanique à la maip"
d'œuvre humaine malgré le bon marché de celle-ci.
La trieuse présente,en effet, avec l'avantage du rendement, celul
d'une meilleure classification des grains qui permet d'atteindre
rsu le marché des prix plus élevés.
Quant à l'industrie de lapêche, elle se réduit en cequi concerne
le poisson frais au ravitaillement de la population locale et deS
navires de passage.
La pêche de l'huître perlière a-ctè totalement abandonnée et
celle des coquillages nacrés (trooas et autres) se réduit à une
exportation totale de 61.444 kilos pour une valeur de 117.420 fr-
en 1925.
La valeur et la raison d'être de Djibouti c'est d'être à la fois
un port d'escale et de ravitaillement sur la grande route ma-ritinle
de l'Orient ainsi que le port unique de la partie sud et orientale
de l'Abyssinie.
Grâce au rail qui le relie directement à la capitale, Addis-Abeba
tout en désservant sur sa route les régions très fertiles du Harrar
et du Tchercher, ce port est appelé à bénéficier de tout le dÔ-
veloppement économique dont ce pays est susceptible et il est
considérable.
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