Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
VARIÉTÉS. 145
de longueur que l'on fait dessécher. Par battage, on sépare ensuite les feuilles des rameaux ligneux et l'on ensache celles-ci par paquets d'une vingtaine de kilogrammes chacun. Le produit brut est ensuite transporté aux magasins où il subit diverses prépara- tions (séchage s'il est trop humide, ventilage pour séparer la poussière et les débris ligneux) avant d'être pressé en balles de 250 kilogrammes. On estime que 100 kilogrammes de sumac brut donnent 80 à 83 kilogrammes de feuilles commerciales.
La mouture a lieu dans des établissements spécialisés de Palerme. Le produit du broyage est tamisé pour en séparer les différents grades de finesse. Les parties non moulues, les débris de rameaux sont repris et après pulvérisation, incorporés au reste.
Le rendement en sumac moulu, de 100 kilogrammes de sumac brut s'élève à environ 78 kilogrammes.
Le sumac est surtout utilisé pour le tannage des peaux de chèvre et de brebis. Il est particulièrement apprécié pour l'obten- tion de peaux de couleur claire ne brunissant pas à l'exposition à l'air ou à la lumière. On l'a autrefois utilisé dans la teinture du coton.
F. S.
LE BOUTURAGE DU CAFÉIER.
Le bouturage du caféier n'est pratiquement jamais utilisé. Cet arbre se propageant presque uniquement et avec une grande faci- lité par graines, cette pratique peut sembler, a priori, inutile.
L'intérêt du bouturage en arboriculture est pourtant tel qu'aux Etats-Unis de nombreux spécialistes ont essayé de bouturer cer- taines espèces ligneuses particulièrement rebelles au bouturage (pommiers) et y sont parvenus grâce au choix des boutures et à certains traitements avant et après la récolte.
En effet, les plantations établies sur clones provenant d'un même individu particulièrement remarquable par sa facilité de bouturage et ses qualités économiques, a permis de réaliser des plantations très homogènes, avec phases végétative et reproduc- tive se produisant synchroniquement pour tous les arbres, une égale réaction aux intempéries et aux parasites, une production identique comme quantité, qualité, époque de maturité, etc.
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