Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1928 01 septembre 1928
Description : 1928/09/01 (A21,N236)-1928/09/30. 1928/09/01 (A21,N236)-1928/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64735015
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Statistiques. - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 991
- Renseignements divers:
978 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
figures d'indigènes dansent autour de lui ; l'une d'entre elles est
une figure aimée où brille le patient dévouement pour le blaoc
qui n'a jamais fait de mal à personne Mais, à ce garçon faible
et jeune, les embûches dressées, dans cette atmosphère lourde et
vide où rien ne survit des habitudes ancestrales, ont été woU)"
trières. Il est perdu; il est « enlisé », comme lui diront de
vieux coloniaux. Pas encore cependant. Des mains, loyales ce
fois, se sont tendues, un suprême sursaut de la victime a secoue
le limon, et le livre, amer et désabusé dans son ensemble, s'achè^e
pourtant sur l'espoir d'un rachat, d'un retour sur la terre fer!
où une âme désormais plus forte prendra le diapason d'une cw
tence qui anéantit les lâches et trempe les vaillants dans ces Pa5
que Julien MAIGRET appelle très justement « La Terre des
hommes »
D'un genre bien différent, une Épopée plongeant de pluSielllS
siècles dans le recul doré du temps, ce «Pacha de Tombouctou>
(1) d'André DEMAISON, qu'Arthème Fayard édite après L'appari^011
, d race,
l'an dernier, dans la Revue des Deux-Mondes. Ecrivain de r»c^
d ,.,. '1 'J)1eots
André DEMAISON sait manier d'une main savante ces éléme
compliqués dont se compose la charpente d'un roman. t
Trop d'écrivains coloniaux, je l'ai signalé au début de cette
étude, sont restés un peu des amateurs à qui le choc rcp té
d'é l d, d force,
d'émotions neuves et violentes a mis, pour ainsi dire de f°rC
une plume dans la main.
Leurs œuvres touchent et émeuvent, plus quelquefois 4 tle
celles de professionnels du roman, par un frémissement spon' de
une émotion directe que l'art n'a point fardée, mais il suffit de
peu d'expérience en la question pour discerner les erreur.
composition" l'inhabilité à manier en écrivain notre langue dl
cile, à lui faire «rendre le maximum»..
Ici, nous sommes devant une œuvre écrite de main d'où?
Et cette œuvre pourtant, elle était de réalisation malaisée."
En cette année 999 de l'hégire que les chrétiens d'Europe nol ur
ment l'année 1590, le désir de l'or Soudanais s'éveilla au c
du sultan El Mansour, et plus encore dans celui de son C&1
Djouder, chef des renégats espagnols. Mais en ce dernIer, P
haut que la cupidité, parlait la soif de la conquête, de l'Avant
Et l'Aventure vient à lui, plus belle qu'il n'aurait su 1 la T*6^ *
(1) André DEMAISON — Le Pacha de Tombouctou, 1 vol. in-12 cnu e*, ArtllèIIlt
Fayard.
figures d'indigènes dansent autour de lui ; l'une d'entre elles est
une figure aimée où brille le patient dévouement pour le blaoc
qui n'a jamais fait de mal à personne Mais, à ce garçon faible
et jeune, les embûches dressées, dans cette atmosphère lourde et
vide où rien ne survit des habitudes ancestrales, ont été woU)"
trières. Il est perdu; il est « enlisé », comme lui diront de
vieux coloniaux. Pas encore cependant. Des mains, loyales ce
fois, se sont tendues, un suprême sursaut de la victime a secoue
le limon, et le livre, amer et désabusé dans son ensemble, s'achè^e
pourtant sur l'espoir d'un rachat, d'un retour sur la terre fer!
où une âme désormais plus forte prendra le diapason d'une cw
tence qui anéantit les lâches et trempe les vaillants dans ces Pa5
que Julien MAIGRET appelle très justement « La Terre des
hommes »
D'un genre bien différent, une Épopée plongeant de pluSielllS
siècles dans le recul doré du temps, ce «Pacha de Tombouctou>
(1) d'André DEMAISON, qu'Arthème Fayard édite après L'appari^011
, d race,
l'an dernier, dans la Revue des Deux-Mondes. Ecrivain de r»c^
d ,.,. '1 'J)1eots
André DEMAISON sait manier d'une main savante ces éléme
compliqués dont se compose la charpente d'un roman. t
Trop d'écrivains coloniaux, je l'ai signalé au début de cette
étude, sont restés un peu des amateurs à qui le choc rcp té
d'é l d, d force,
d'émotions neuves et violentes a mis, pour ainsi dire de f°rC
une plume dans la main.
Leurs œuvres touchent et émeuvent, plus quelquefois 4 tle
celles de professionnels du roman, par un frémissement spon' de
une émotion directe que l'art n'a point fardée, mais il suffit de
peu d'expérience en la question pour discerner les erreur.
composition" l'inhabilité à manier en écrivain notre langue dl
cile, à lui faire «rendre le maximum»..
Ici, nous sommes devant une œuvre écrite de main d'où?
Et cette œuvre pourtant, elle était de réalisation malaisée."
En cette année 999 de l'hégire que les chrétiens d'Europe nol ur
ment l'année 1590, le désir de l'or Soudanais s'éveilla au c
du sultan El Mansour, et plus encore dans celui de son C&1
Djouder, chef des renégats espagnols. Mais en ce dernIer, P
haut que la cupidité, parlait la soif de la conquête, de l'Avant
Et l'Aventure vient à lui, plus belle qu'il n'aurait su 1 la T*6^ *
(1) André DEMAISON — Le Pacha de Tombouctou, 1 vol. in-12 cnu e*, ArtllèIIlt
Fayard.
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