Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1928 01 juin 1928
Description : 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30. 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473499j
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 766
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- Statistiques. - Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 792
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- .......... Page(s) .......... 798
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A PROPOS D'UNE EXPOSITION
Peut-être est-il bien tard pour parler encore d'elle, a dit, à
peu près, un poète fameux célébrant une artiste disparue.
Quand paraîtront ces lignes, l'exposition de peinture et de
sculpture de M. Daniel MARQUIS-SÉBIE aura quitté vraisembla-
blement depuis quelques bernâmes les vitrines de 1 Agence géné-
rale des Colonies, et pourtant, il semble qu'il ne soit pas trop tard
pour tirer de ce petit événement artistique, vivante note de
couleur dans l'harmonie saisonnière des expositions, quelques
réflexions, fussent- elles même quelquefois des paradoxes.
D'autres, dans de nombreux organes, ont dit la valeur
technique et artistique de l'œuvre de M. MARQUIS-SÉBIE ; ils ont
évoqué, la comparant aux autres galeries d'art célèbres de Paris
le nouveau visage de cette antique et austère Galerie d'Orléans,
terre'd'asile des coloniaux français, où les pinceaux de M. Jean
FRANCISBoEUF, de Mme Marg. MORIN, avant celui de M. MARQUIS-
SÉBIE, avaient animé, sous leur vraie couleur, des paysages «qui
ne sont pas d'ici»
Des critiques ont jugé en artistes, en professionnels du pinceau
ou de l'ébauchoir. Pendant quelques secondes, devant les vitrines
de M. MARQUlS-SÉBIE, serait-il permis d'écouter penser un
colonial ?
Il me semble, en effet, que la valeur profonde d'une telle
exposition est énorme. On a dit, et nous y reviendrons, l'ensemble
unique de documents que constituent ces types, ces maisons de
féticheurs ou de féticheuses dahoméens. Et certes, nul ne niera la
portée objective de l'œuvre, ni quel extraordinaire tracé de carte
morale représente cette série de tableaux.
Mais ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'elle évoque
surtout un programme de colonisation réalisé.
L'affection que M. MARQUIS-SÉBIE porte à tous les indigènes,
fétichistes ou musulmans, qu'il a approchés durant sa carrière
d'administrateur se traduit par une sorte de lumière, à la fois
vive et paisible, baignant tous les paysages et illuminant toute
l'œuvre, et l'expression d'émouvante confiance des visages fixés
par le pinceau ou l'ébauchoir est la réponse de l'indigène à celui
Peut-être est-il bien tard pour parler encore d'elle, a dit, à
peu près, un poète fameux célébrant une artiste disparue.
Quand paraîtront ces lignes, l'exposition de peinture et de
sculpture de M. Daniel MARQUIS-SÉBIE aura quitté vraisembla-
blement depuis quelques bernâmes les vitrines de 1 Agence géné-
rale des Colonies, et pourtant, il semble qu'il ne soit pas trop tard
pour tirer de ce petit événement artistique, vivante note de
couleur dans l'harmonie saisonnière des expositions, quelques
réflexions, fussent- elles même quelquefois des paradoxes.
D'autres, dans de nombreux organes, ont dit la valeur
technique et artistique de l'œuvre de M. MARQUIS-SÉBIE ; ils ont
évoqué, la comparant aux autres galeries d'art célèbres de Paris
le nouveau visage de cette antique et austère Galerie d'Orléans,
terre'd'asile des coloniaux français, où les pinceaux de M. Jean
FRANCISBoEUF, de Mme Marg. MORIN, avant celui de M. MARQUIS-
SÉBIE, avaient animé, sous leur vraie couleur, des paysages «qui
ne sont pas d'ici»
Des critiques ont jugé en artistes, en professionnels du pinceau
ou de l'ébauchoir. Pendant quelques secondes, devant les vitrines
de M. MARQUlS-SÉBIE, serait-il permis d'écouter penser un
colonial ?
Il me semble, en effet, que la valeur profonde d'une telle
exposition est énorme. On a dit, et nous y reviendrons, l'ensemble
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féticheurs ou de féticheuses dahoméens. Et certes, nul ne niera la
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Mais ce qu'il faut comprendre aussi, c'est qu'elle évoque
surtout un programme de colonisation réalisé.
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