Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1925 01 mai 1925
Description : 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31. 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637999
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- .......... Page(s) .......... 779
- .......... Page(s) .......... 785
- Renseignements divers:
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ÎÏTtjDES GÉNtRAtS Ô6§;
t)ans le délai de 8 mois de route nous devions parcourir
le maximum de pays dans le minimum de temps. Or, les zones
en Afrique Equatoriale française sont immenses et les moyens
de communication de plus en plus lents à mesure que l'on.
monte vers le nord. Cependant, malgré cette rapidité, nous avons,,
en dehors du film documentaire, enregistré des scènes curieuses
et absolument nouvelles. C'était, en effet, la première fois que
Ie cinématographe traversait le iac Tchad. Mais de tous ces
enregistrements divers, M. MAURICE, directeur de la G. M. Film,
voulut bien nous faire un montage spécial; il en confia à
M. FAIVRE le soin d'écrire des titres « pour grand public».
Ce film, que nous allons passer en premier, va vous permettre
de voyager au milieu des indigènes, et de voir leurs coutumes
comme nous les avons vues nous-mêmes. La priorité vous en
aura été réservée. Le deuxième, le documentaire, comprend le
résumé de notre voyage, la situation économique de l'Afrique
Equatoriale française, les produits, la question à l'ordre du
jour, le chemin de fer, enfin la màladie du sommeil et les écoles.
A part quelques tableaux coupés, parce que reproduits dans le
premier film, c'est le documentaire que M. le Ministre nous a
fait l'honneur de présenter dernièrement devant le Parlement.
Dans l'un et l'autre film je pui's vous assurer qu'il n'y a aucun
truquage et le meilleur moyen de faire aimer des pays que l'on
aime était de les présenter d'une façon tout simplement sincère.
Embarqués le 1er mars 1924, à Bordeaux, sur le bateau
« Tchad », nous avons accompli le voyage classique tout le
long de, la côte d'Afrique. Le premier port de l'Afrique Equato-
riale française rencontré est Libreville, chef-lieu du Gabon. Le
jour suivant, on s'arrête à Port-Gentil, célèbre par l'exportation
des bois, puis on entre dans le Congo, fleuve majestueux et,
V"ingl-trois jours après le départ de Bordeaux, on débarque à
Matadi, port belge, point terminus du voyage maritime. En
deux jours on effectue le voyage sur le chemin de fer belge,
et le 25 mars nous arrivions à Brazzaville, chef-lieu de l'Afrique
Equatoriale française. Le service fluvial du Congo ayant annoncé
le départ, d'un de ses bateaux pour le 1er avril, nous avons
Profité de ces cinq jours pour filmer les premiers travaux-du
e;henÜn de fer, visite fort intéressante due à la complaisance
e. M. le Directeur du chemin de fer, le commandant MILI-IAU.
- contant les 1,200 kilomètres du Congo et de l'Oubangui, fleu-
*
VAQ ^menses coulant au milieu d'une végétation inouïe, nous
t)ans le délai de 8 mois de route nous devions parcourir
le maximum de pays dans le minimum de temps. Or, les zones
en Afrique Equatoriale française sont immenses et les moyens
de communication de plus en plus lents à mesure que l'on.
monte vers le nord. Cependant, malgré cette rapidité, nous avons,,
en dehors du film documentaire, enregistré des scènes curieuses
et absolument nouvelles. C'était, en effet, la première fois que
Ie cinématographe traversait le iac Tchad. Mais de tous ces
enregistrements divers, M. MAURICE, directeur de la G. M. Film,
voulut bien nous faire un montage spécial; il en confia à
M. FAIVRE le soin d'écrire des titres « pour grand public».
Ce film, que nous allons passer en premier, va vous permettre
de voyager au milieu des indigènes, et de voir leurs coutumes
comme nous les avons vues nous-mêmes. La priorité vous en
aura été réservée. Le deuxième, le documentaire, comprend le
résumé de notre voyage, la situation économique de l'Afrique
Equatoriale française, les produits, la question à l'ordre du
jour, le chemin de fer, enfin la màladie du sommeil et les écoles.
A part quelques tableaux coupés, parce que reproduits dans le
premier film, c'est le documentaire que M. le Ministre nous a
fait l'honneur de présenter dernièrement devant le Parlement.
Dans l'un et l'autre film je pui's vous assurer qu'il n'y a aucun
truquage et le meilleur moyen de faire aimer des pays que l'on
aime était de les présenter d'une façon tout simplement sincère.
Embarqués le 1er mars 1924, à Bordeaux, sur le bateau
« Tchad », nous avons accompli le voyage classique tout le
long de, la côte d'Afrique. Le premier port de l'Afrique Equato-
riale française rencontré est Libreville, chef-lieu du Gabon. Le
jour suivant, on s'arrête à Port-Gentil, célèbre par l'exportation
des bois, puis on entre dans le Congo, fleuve majestueux et,
V"ingl-trois jours après le départ de Bordeaux, on débarque à
Matadi, port belge, point terminus du voyage maritime. En
deux jours on effectue le voyage sur le chemin de fer belge,
et le 25 mars nous arrivions à Brazzaville, chef-lieu de l'Afrique
Equatoriale française. Le service fluvial du Congo ayant annoncé
le départ, d'un de ses bateaux pour le 1er avril, nous avons
Profité de ces cinq jours pour filmer les premiers travaux-du
e;henÜn de fer, visite fort intéressante due à la complaisance
e. M. le Directeur du chemin de fer, le commandant MILI-IAU.
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VAQ ^menses coulant au milieu d'une végétation inouïe, nous
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