Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1925 01 avril 1925
Description : 1925/04/01 (A18,N205)-1925/04/30. 1925/04/01 (A18,N205)-1925/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463798w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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BIBLIOGRAPHIE 607
DIVERS
Le guide de la bonne chère, par Édouard DE POMIANE, 700 recettes simples
Publiées sous les auspices de la « Société scientifique d'hygiène alimentaire »,
vol. in-12, 527 pages (Albin Michel, édit., 22, rue Huygens, Paris, 10 francs.)
La question alimentaire est primordiale pour les coloniaux ; combien de
Malheureux camarades sont revenus dans un état déplorable, qui auraient pu
conserver leur santé s'ils avaient su s'alimenter de façon rationnelle. Ce livre,
écrit pour la Métropole, contient une quantité de recettes exotiques, il peut leur
être utile, c'est pourquoi j'ai cru bon de le leur signaler.
Nous connaissions déjà l'auteur de «Bien manger pour bien vivre », l'aimable
Professeur, « maître queux» de l'Ecole supérieure de cuisine, qui vous fait un
* cordon bleu » en dix leçons.
Le titre de son dernier ouvrage est alléchant. Il fait venir l'eau à la bouche, et
vraiment il est conçu et écrit si clairement que toutes les femmes, en suivant ses
Principes, deviendront cuisinières.
C'est à vous que je pense pauvres dyspeptiques, malheureux constipés, habitués
aux infâmes ragouillasses. Cet homme de bien met aux mains de vos épouses
ae quoi vous remettre d'aplomb. Croyez-moi, il vaut mieux faire honneur à la
cuisine savoureuse qu'aux drogues de la Faculté.
Bien manger, de façon rationnelle et sobre, arroser cela d'un bon coup de nos
vi. ns de France, coulants et généreux, c'est la meilleure manière de vivre vieux,
toli ours heureux et gaillard.
L'auteur, dans un prologue suggestif, explique pourquoi il écrit ce livre, qui
repondait à un besoin.
h' Nombreux sont pourtant les livres de cuisine: les uns sont d:!s monuments
historiques, véritables livres saints de la cuisine classique française. Ils donnent des
t ?^ues auxquelles il nous est interdit de toucher.
p nautres, qui traitent de la cuisine bourgeoise, s'adressent aux cuisinières
,rO¡esSionnelles, qui les consultent lorsqu'elles sont à court d'idées. Ces livres
s'aîl essent à des gens privés d'instruction générale. Ils ont découragé les jeunes
a es et jeunes femmes modernes qui veulent concilier leur activité intellectuelle
i:sCC leur rôle de maîtresse de maison. Tout enseignement s'adressant à des gens
o truIts qUl réfléchissent doit reposer sur des bases scientifiques et méthodiques.
Or > les livres de cuisine bourgeoise sont bourrés de formules n'ayant entre elles
"Ileuii rapport et n'étant réliées par aucune idée générale.
u De plus, la cuisine, comme la peinture, la musique ou la danse, évolue. La
guerre a créé un déséquilibre complet des classes. « Telle famille qui avait largement
de. ^u°i vivre avant la tourmente, se trouve aujourd'hui dans une gêne relative, du
n. que les membres qui la composent ont continué à se livrer aux spéculations
oniques de l'esprit ».
rarJ oute une classe nouvelle est créée, composée de gens aux goûts cultivés,
toUtnés, qui, malgré leurs moyens relativement restreints, aspirent à participer à
fill es les manifestations artistiques qui éduquent leur esprit. Ce sont les jeunes
l'e es e ces classes instruites qui seront les gardiennes des traditions du passé,
l'es P°l• r du progrès intellectuel de la France. C'est pour elles que l'auteur a écrit ce
Ij-y • ®- Nous ne saurions trop l'en féliciter.
a ne veut pas dire que ce livre ne peut être utile à tous, bien au contraire.
ans ses considérations générales, il définit ce que doit être l'enseignement moderne
lach cuisine. La gastrotechnie ou science de la technique culinaire, qui touche à
art Lmle, à la physique, à la physiologie, à l'hygiène, et la gastronomie qui est un
art ra cuisine étant tout ensemble, un art et une science.
cUis' auteur explique en quelques lignes le jargon culinaire. Il décrit la batterie de
conne. 11 explique comment concevoir un menu d'ami à une époque où la Faculté
obli :mne les repas pantagruéliques, et où le prix de la vie est tel qu'on est bien
centfS de compter pouréquilibrer le budget familial. Un platmagistral et substantiel,
Centp attraction, bien encadré de petites choses simples, un vin meilleur accom-
bon at le vin ordinaire, un fromage, un plat sucré, quelques fruits, une tasse de
en rca é, une larme d'une vieille eau-de-vie parfumée, voilà de quoi faire voir la vie
en L'se, sans fatiguer l'estomac, le foie ni les artères.
L'awr attaque alors le chapitre primordial des Loisfonclarnen tales de lacuuson :
La Cu B8on à l'eau, l'art de faire un pot-au-feu, la cuisson des légumes, la friture
de On à une température supérieure à 100°. Celle-ci peut atteindre aux environs
de ;$00MS(*U'0n se sert d'huile d'olive ou d'arachide. Les pommes de terre frites,
PÛt onal, Les pommes soufflées, si légères et plaisantes à l'œil. La friture a
DIVERS
Le guide de la bonne chère, par Édouard DE POMIANE, 700 recettes simples
Publiées sous les auspices de la « Société scientifique d'hygiène alimentaire »,
vol. in-12, 527 pages (Albin Michel, édit., 22, rue Huygens, Paris, 10 francs.)
La question alimentaire est primordiale pour les coloniaux ; combien de
Malheureux camarades sont revenus dans un état déplorable, qui auraient pu
conserver leur santé s'ils avaient su s'alimenter de façon rationnelle. Ce livre,
écrit pour la Métropole, contient une quantité de recettes exotiques, il peut leur
être utile, c'est pourquoi j'ai cru bon de le leur signaler.
Nous connaissions déjà l'auteur de «Bien manger pour bien vivre », l'aimable
Professeur, « maître queux» de l'Ecole supérieure de cuisine, qui vous fait un
* cordon bleu » en dix leçons.
Le titre de son dernier ouvrage est alléchant. Il fait venir l'eau à la bouche, et
vraiment il est conçu et écrit si clairement que toutes les femmes, en suivant ses
Principes, deviendront cuisinières.
C'est à vous que je pense pauvres dyspeptiques, malheureux constipés, habitués
aux infâmes ragouillasses. Cet homme de bien met aux mains de vos épouses
ae quoi vous remettre d'aplomb. Croyez-moi, il vaut mieux faire honneur à la
cuisine savoureuse qu'aux drogues de la Faculté.
Bien manger, de façon rationnelle et sobre, arroser cela d'un bon coup de nos
vi. ns de France, coulants et généreux, c'est la meilleure manière de vivre vieux,
toli ours heureux et gaillard.
L'auteur, dans un prologue suggestif, explique pourquoi il écrit ce livre, qui
repondait à un besoin.
h' Nombreux sont pourtant les livres de cuisine: les uns sont d:!s monuments
historiques, véritables livres saints de la cuisine classique française. Ils donnent des
t ?^ues auxquelles il nous est interdit de toucher.
p nautres, qui traitent de la cuisine bourgeoise, s'adressent aux cuisinières
,rO¡esSionnelles, qui les consultent lorsqu'elles sont à court d'idées. Ces livres
s'aîl essent à des gens privés d'instruction générale. Ils ont découragé les jeunes
a es et jeunes femmes modernes qui veulent concilier leur activité intellectuelle
i:sCC leur rôle de maîtresse de maison. Tout enseignement s'adressant à des gens
o truIts qUl réfléchissent doit reposer sur des bases scientifiques et méthodiques.
Or > les livres de cuisine bourgeoise sont bourrés de formules n'ayant entre elles
"Ileuii rapport et n'étant réliées par aucune idée générale.
u De plus, la cuisine, comme la peinture, la musique ou la danse, évolue. La
guerre a créé un déséquilibre complet des classes. « Telle famille qui avait largement
de. ^u°i vivre avant la tourmente, se trouve aujourd'hui dans une gêne relative, du
n. que les membres qui la composent ont continué à se livrer aux spéculations
oniques de l'esprit ».
rarJ oute une classe nouvelle est créée, composée de gens aux goûts cultivés,
toUtnés, qui, malgré leurs moyens relativement restreints, aspirent à participer à
fill es les manifestations artistiques qui éduquent leur esprit. Ce sont les jeunes
l'e es e ces classes instruites qui seront les gardiennes des traditions du passé,
l'es P°l• r du progrès intellectuel de la France. C'est pour elles que l'auteur a écrit ce
Ij-y • ®- Nous ne saurions trop l'en féliciter.
a ne veut pas dire que ce livre ne peut être utile à tous, bien au contraire.
ans ses considérations générales, il définit ce que doit être l'enseignement moderne
lach cuisine. La gastrotechnie ou science de la technique culinaire, qui touche à
art Lmle, à la physique, à la physiologie, à l'hygiène, et la gastronomie qui est un
art ra cuisine étant tout ensemble, un art et une science.
cUis' auteur explique en quelques lignes le jargon culinaire. Il décrit la batterie de
conne. 11 explique comment concevoir un menu d'ami à une époque où la Faculté
obli :mne les repas pantagruéliques, et où le prix de la vie est tel qu'on est bien
centfS de compter pouréquilibrer le budget familial. Un platmagistral et substantiel,
Centp attraction, bien encadré de petites choses simples, un vin meilleur accom-
bon at le vin ordinaire, un fromage, un plat sucré, quelques fruits, une tasse de
en rca é, une larme d'une vieille eau-de-vie parfumée, voilà de quoi faire voir la vie
en L'se, sans fatiguer l'estomac, le foie ni les artères.
L'awr attaque alors le chapitre primordial des Loisfonclarnen tales de lacuuson :
La Cu B8on à l'eau, l'art de faire un pot-au-feu, la cuisson des légumes, la friture
de On à une température supérieure à 100°. Celle-ci peut atteindre aux environs
de ;$00MS(*U'0n se sert d'huile d'olive ou d'arachide. Les pommes de terre frites,
PÛt onal, Les pommes soufflées, si légères et plaisantes à l'œil. La friture a
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