Revue internationale des produits coloniaux

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42 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1939-08-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 août 1939 01 août 1939

Description : 1939/08/01 (A14,N164)-1939/10/31 (A14,N166). 1939/08/01 (A14,N164)-1939/10/31 (A14,N166).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463792d

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

248 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX

francs pour la dose minima à l'hectare et de 1.100 fr. pour la dose
maxima.

Si l'on emploie un engrais tout préparé, préférer celui qui se rap-
proche le plus des proportions suivantes :
1 d'azote organique,
3 d'azote minéral,
3 d'acide phosphorique soluble au citrate d'ammoniaque,
14 de potasse pure du sulfate acide nitrate de potasse.

Pour obtenir de bons résultats avec ces formules d'engrais, il ne
faut pas oublier :
1° Que le terrain doit être préalablement amendé par de la chaux,
si le calcaire lui fait défaut ;
2° Qu'un apport de fumier aussi abondant que possible (20 ton-
nes à Hectare) doit avoir été fait en automne, au moment du premier
labour.

MODE D'ENFOUISSEMENT DES ENGRAIS

Les racines du tabac sont très profondes ; il importe donc que les
engrais soient également placés en profondeur. On a souvent de
mauvais résultats, faute de réaliser cette condition, soit parce que
les engrais n'ont pas été enfouis assez profondément, soit parce qu'ils
ont été mis trop tard, soit, et c'est malheureusement le cas le plus
fréquent, pour ces deux causes à la fois.

Il faut donc mettre les engrais de bonne heure : en février au plus
tard, et les enfouir par un labour. Deux méthodes peuvent être utili-
sées : on peut répandre les engrais à la volée à la surface du champ,
avant le labour ; on peut aussi, et c'est préférable, placer l'engrais
dans le fond de la raie du labour au fur et à mesure que celui-ci
est fait. Cette dernière méthode est un peu plus coûteuse pour l'épan-
dage, mais elle donne de meilleurs résultats, parce que plaçant tous
les engrais en profondeur, ils sont tous à la disposition de la plante.

Conclusion. — En suivant bien ces conseils, le planteur de tabac
verra augmenter de manière considérable son revenu brut à l'hectare
et son bénéfice. Le gros obstacle à l'emploi des engrais en Algérie
est le système de culture souvent employé : le métayage. Le métayer
indigène veut bien profiter des engrais, mais refuse le plus souvent d'en
payer la moitié parce qu'il ne connaît pas l'efficacité ; et le proprié-
taire renonce à leur emploi pour que son métayer ne bénéficie pas d'une
augmentation de revenus à laquelle celui-ci n'aura pas participé.

L'organisation de petits champs d'expérience dans une parcelle af-
fectée à chacun des Khammès, permettrait au propriétaire de convain-
cre ceux-ci. Nous connaissons des exemples où cette méthode à donné
d'excellents résultats.

F. WIDIEZ,
Ingénieur agronome.

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