Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31. 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463790k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 168
- Les Bois de l'Empire Colonial Français:
- L'aménagement des palmeraies de rôniers cultivés au Sénégal. De nos Correspondants
- Pour la revalorisation économique de l'Annam. Un inté ressant effort de régénération forestière. De nos Correspondants
- Protection de la forêt contre les incendies en Indochine. De nos Correspondants
- Les Bois de la Guyane. Leur utilité. De nos Correspondants
- Le reboisement à Madagascar. De nos Correspondants
- Colonies Etrangères:
- Nigéria Britannique. Somalie. Kenya. De nos Correspondants
- Mesures fiscales et douanières prises en A. O. F. en faveur des Véhiculas à Gazogène et du Matériel de Carbonisation. De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 1#5
peu près les mêmes et il y a peu de forêts. Grands-Bois ou Cornillon
a obtenu son nom des forêts qui existaient autrefois sur son emplace-
ment. Moreau de Saint-Méry déclare que les forêts furent coupées
pendant la période coloniale pour faire place au café. Il y a plusieurs
années, des pins et d'autres arbres de cette région furent coupés en lon-
gues planches dans une scierie à Glore, sur la côte septentrionale,
d'Etang-Saumâtre, mais la scierie a été détruite par le feu. Actuelle-
ment il n'y a qu'une crue atténuée de pins dans cette région. Il est à
remarquer que les pins de la Chaîne des Mâteux et des Grands Bois
poussent sur du calcaire. Ils sont virtuellement confinés aux altitudes de
1.000 mètres ou plus au-dessus du niveau de la mer.
Les parties les plus élevées incultes du Massif de la Selle sont géné-
ralement garnies de forêts. Les pentes inférieures ne contiennent que
des buissons. Le long de la frontière dominicaine, au sud de Fond-
Verrettes (aussi appelé Mission), des pins éparpillés poussent sur un
terrain calcaire à une altitude d'environ 1.000 à 1.400 mètres au-des-
sus du niveau de la mer, où ils provoquent une épaisse forêt tropicale.
A 1.600 mètres, cependant, une forêt épaisse de pins est de nouveau
trouvée sur une grande étendue. Cette forêt s'étend jusqu'au sommet
même du Mont de la Selle. Sur la pente méridionale, de 1.500 jusqu'à
1 .000 mètres, la zone de forêts tropicales est grandement développée,
et s'immisce dans des végétations xérophiles plus basses vers la côte
méridionale. Des conditions semblables caractérisent des altitudes cor-
respondantes plus à l'ouest. Près de Furcy, il y a une grande étendue
de forêts de pins épuisées; quelques-unes croissent sur du calcaire,
mais la plupart sur des surfaces de roches basaltiques. Le sommet de
la ligne de partage, entre Jacmel et Port-au-Prince, à une altitude
d'environ 1.300 mètres au-dessus du niveau de la mer, supporte une
épaisse forêt tropicale. Le calcaire, plus bas sur le côté nord des
montagnes, contient beaucoup d'arbres mais aucune forêt proprement
dite.
Les montagnes du Massif de la Hotte, particulièrement les Monta-
gnes de la Hotte, et ses pentes septentrionales, même à quelques
endroits vers la côte, ont d'épaisses forêts qui contiennent probablement
des espèces d'arbres de valeur. Le voisinage de la Baie des Baradères
était une des régions produisant du bois de charpente les plus fameuses
du temps de l'époque coloniale. Toutefois, les forêts vierges sont
confinées à l'intérieur et des routes devraient être construites pour
leur exploitation. Il y a des routes praticables sur les vallèes de
la Grande Rivière de Jérémie, la Rivière de Tiburon, la Rivière des
Baradères et la Grande Rivière des Nippes. La route sur la Grande
rivière des Nippes inciserait le riche terrain agricole de la Vallée de
l'Asile. Cette superficie offre probablement la meilleure opportunité
pour le développement des ressources de bois de charpente de la Répu-
blique, et elle vaut au moins la peine d'une étude par un forestier
capable.
L'île de la Gonave ne contient aucune forêt étendue. De grands
arbres d'acajou isolés se trouvent dans l'intérieur central. Toute la terre
peu près les mêmes et il y a peu de forêts. Grands-Bois ou Cornillon
a obtenu son nom des forêts qui existaient autrefois sur son emplace-
ment. Moreau de Saint-Méry déclare que les forêts furent coupées
pendant la période coloniale pour faire place au café. Il y a plusieurs
années, des pins et d'autres arbres de cette région furent coupés en lon-
gues planches dans une scierie à Glore, sur la côte septentrionale,
d'Etang-Saumâtre, mais la scierie a été détruite par le feu. Actuelle-
ment il n'y a qu'une crue atténuée de pins dans cette région. Il est à
remarquer que les pins de la Chaîne des Mâteux et des Grands Bois
poussent sur du calcaire. Ils sont virtuellement confinés aux altitudes de
1.000 mètres ou plus au-dessus du niveau de la mer.
Les parties les plus élevées incultes du Massif de la Selle sont géné-
ralement garnies de forêts. Les pentes inférieures ne contiennent que
des buissons. Le long de la frontière dominicaine, au sud de Fond-
Verrettes (aussi appelé Mission), des pins éparpillés poussent sur un
terrain calcaire à une altitude d'environ 1.000 à 1.400 mètres au-des-
sus du niveau de la mer, où ils provoquent une épaisse forêt tropicale.
A 1.600 mètres, cependant, une forêt épaisse de pins est de nouveau
trouvée sur une grande étendue. Cette forêt s'étend jusqu'au sommet
même du Mont de la Selle. Sur la pente méridionale, de 1.500 jusqu'à
1 .000 mètres, la zone de forêts tropicales est grandement développée,
et s'immisce dans des végétations xérophiles plus basses vers la côte
méridionale. Des conditions semblables caractérisent des altitudes cor-
respondantes plus à l'ouest. Près de Furcy, il y a une grande étendue
de forêts de pins épuisées; quelques-unes croissent sur du calcaire,
mais la plupart sur des surfaces de roches basaltiques. Le sommet de
la ligne de partage, entre Jacmel et Port-au-Prince, à une altitude
d'environ 1.300 mètres au-dessus du niveau de la mer, supporte une
épaisse forêt tropicale. Le calcaire, plus bas sur le côté nord des
montagnes, contient beaucoup d'arbres mais aucune forêt proprement
dite.
Les montagnes du Massif de la Hotte, particulièrement les Monta-
gnes de la Hotte, et ses pentes septentrionales, même à quelques
endroits vers la côte, ont d'épaisses forêts qui contiennent probablement
des espèces d'arbres de valeur. Le voisinage de la Baie des Baradères
était une des régions produisant du bois de charpente les plus fameuses
du temps de l'époque coloniale. Toutefois, les forêts vierges sont
confinées à l'intérieur et des routes devraient être construites pour
leur exploitation. Il y a des routes praticables sur les vallèes de
la Grande Rivière de Jérémie, la Rivière de Tiburon, la Rivière des
Baradères et la Grande Rivière des Nippes. La route sur la Grande
rivière des Nippes inciserait le riche terrain agricole de la Vallée de
l'Asile. Cette superficie offre probablement la meilleure opportunité
pour le développement des ressources de bois de charpente de la Répu-
blique, et elle vaut au moins la peine d'une étude par un forestier
capable.
L'île de la Gonave ne contient aucune forêt étendue. De grands
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