Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31. 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463790k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 168
- Les Bois de l'Empire Colonial Français:
- L'aménagement des palmeraies de rôniers cultivés au Sénégal. De nos Correspondants
- Pour la revalorisation économique de l'Annam. Un inté ressant effort de régénération forestière. De nos Correspondants
- Protection de la forêt contre les incendies en Indochine. De nos Correspondants
- Les Bois de la Guyane. Leur utilité. De nos Correspondants
- Le reboisement à Madagascar. De nos Correspondants
- Colonies Etrangères:
- Nigéria Britannique. Somalie. Kenya. De nos Correspondants
- Mesures fiscales et douanières prises en A. O. F. en faveur des Véhiculas à Gazogène et du Matériel de Carbonisation. De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 179
L'aménagement des palmeraies de rôniers
cultivés au Sénégal
Tous ceux qui ont parcouru le Cayor et le Baol, le Saloum et la
Casamance savent de quelle ressource se trouve être pour les construc-
tions de toute sorte ce palmier à tige droite, élevée et résistante, impu-
trescible et inattaquable aux insectes.
On peut estimer à 5 ou 6.000 le nombre des pieds abattus en 1937
et le chiffre de 1938 ne semble pas devoir lui être inférieur.
A cette importante production de bois d' oeuvre, entièrement absor-
bée par les constructions locales, il faut ajouter que les produits
secondaires tels que le vin de palme, les palmes pour la couverture
des cases et de menus objets de vannerie, les noix dont les indigènes
font une grosse consommation, sont des ressources appréciées des popu-
lations qui en tirent bénéfice sans avoir à fournir un travail sérieux en
compensation.
Seulement, ici comme ailleurs, les bénéficiaires sont parfaitement
hermétiques à la notion de prévoyance.
Les prix offerts pour les rôniers incitent le paysan noir à abattre à
tort et à travers les sujets adultes; et, d'un autre côté, l'espoir d'une
belle récolte d'arachides stimule le cultivateur qui sarcle impitoyable-
ment des semis infortunés.
A ce régime, il ne faut pas être surpris d'entendre les cris d'alarme
de certains qui ont connu les mêmes palmeraies il y a dix ou quinze
ans.
Chercher un remède à ce dépeuplement pour asseoir avec sécurité
une production régulière, tel est le problème qui se pose.
Il se complique du fait que la presque totalité de ces palmeraies a
été ou est habituellement cultivée. Comme des mesures, quelles
qu'elles soient, ne peuvent aller sans apporter des changements aux
habitudes des cultivateurs, il faut absolument les amener à une sorte de
collaboration avec l'Administration; elle, de son côté, doit proposer
un système qui concilie au mieux la régénération des rôniers et l' exis-
tence nécessaire des cultures qui se développent sous son ombre.
Les études entreprises depuis plusieurs années par le Service des
Eaux et Forêts sur les possibilités de traitement des peuplements de
rôniers sont sur le point de donner lieu à deux applications dignes
d'intérêt.
L'une en Casamance, dans la forêt de Baghanga, l'autre dans le
cercle de Thiès, à Pire-Gourèye.
Le principe étant le même, il suffira de s'arrêter à l'exemple de
Pire-Gourèye pour avoir une idée de la méthode adoptée.
Le problème (reconsidéré dans son ensemble en accord avec le
chef de subdivision de Tivaouane en juillet dernier) présente les don-
nées suivantes :
L'aménagement des palmeraies de rôniers
cultivés au Sénégal
Tous ceux qui ont parcouru le Cayor et le Baol, le Saloum et la
Casamance savent de quelle ressource se trouve être pour les construc-
tions de toute sorte ce palmier à tige droite, élevée et résistante, impu-
trescible et inattaquable aux insectes.
On peut estimer à 5 ou 6.000 le nombre des pieds abattus en 1937
et le chiffre de 1938 ne semble pas devoir lui être inférieur.
A cette importante production de bois d' oeuvre, entièrement absor-
bée par les constructions locales, il faut ajouter que les produits
secondaires tels que le vin de palme, les palmes pour la couverture
des cases et de menus objets de vannerie, les noix dont les indigènes
font une grosse consommation, sont des ressources appréciées des popu-
lations qui en tirent bénéfice sans avoir à fournir un travail sérieux en
compensation.
Seulement, ici comme ailleurs, les bénéficiaires sont parfaitement
hermétiques à la notion de prévoyance.
Les prix offerts pour les rôniers incitent le paysan noir à abattre à
tort et à travers les sujets adultes; et, d'un autre côté, l'espoir d'une
belle récolte d'arachides stimule le cultivateur qui sarcle impitoyable-
ment des semis infortunés.
A ce régime, il ne faut pas être surpris d'entendre les cris d'alarme
de certains qui ont connu les mêmes palmeraies il y a dix ou quinze
ans.
Chercher un remède à ce dépeuplement pour asseoir avec sécurité
une production régulière, tel est le problème qui se pose.
Il se complique du fait que la presque totalité de ces palmeraies a
été ou est habituellement cultivée. Comme des mesures, quelles
qu'elles soient, ne peuvent aller sans apporter des changements aux
habitudes des cultivateurs, il faut absolument les amener à une sorte de
collaboration avec l'Administration; elle, de son côté, doit proposer
un système qui concilie au mieux la régénération des rôniers et l' exis-
tence nécessaire des cultures qui se développent sous son ombre.
Les études entreprises depuis plusieurs années par le Service des
Eaux et Forêts sur les possibilités de traitement des peuplements de
rôniers sont sur le point de donner lieu à deux applications dignes
d'intérêt.
L'une en Casamance, dans la forêt de Baghanga, l'autre dans le
cercle de Thiès, à Pire-Gourèye.
Le principe étant le même, il suffira de s'arrêter à l'exemple de
Pire-Gourèye pour avoir une idée de la méthode adoptée.
Le problème (reconsidéré dans son ensemble en accord avec le
chef de subdivision de Tivaouane en juillet dernier) présente les don-
nées suivantes :
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